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Fatah-Conseil révolutionnaire
Fatah-Conseil Révolutionnaire (arabe : فتح المجلس الثوري, Fatah-Majlis al Thawri, Fatah-CR, nommé également Organisation Abou Nidal, Conseil révolutionnaire arabe, Brigades révolutionnaires arabes ou encore Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes) est un mouvement palestinien de tendance dure, formé en 1974 par Sabri al Banna en désaccord avec la nouvelle politique du Fatah[1].
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des Etats-Unis d'Amérique[3], de l'Union européenne[4] et du Royaume-Uni[5].
Soutenue à ses débuts par l'Irak[1], le Fatah-Conseil Révolutionnaire est d'abord basée à Bagdad (1974-83). Chassée en 1983 par Saddam Hussein, qui cherche à conserver le soutien des Occidentaux dans la Guerre Iran-Irak, le Fatah-CR s'établit à Damas en Syrie[1] de 1983 à 1987. Mais les liens avec l'Irak subsistent[réf. nécessaire]. A la fin 1987, le Fatah-CR déplace son quartier-général opérationnel dans la plaine de la Bekaa libanaise, où sa présence est importante, tandis que le QG politique s'installe en Libye[1]. La Libye met à sa disposition des camps d'entraînement à Gharyan, Ma'atan as Sarah et Ras al-Hilal.
Sous ses différentes appellations, le Fatah-CR a commis des attentats, parfois particulièrement meurtriers, dans de nombreux pays en dehors d'Israël et des Territoires palestiniens, entre autres en Italie[6], au Pakistan[7], en Grèce[8], aux Émirats arabes unis[9] ou encore en France[10]). Le Fatah-CR est suspecté d'avoir perpétré la fusillade de la rue des Rosiers[11].
En 1988, Sabri al Banna (Abou Nidal), son chef, revient s'établir officiellement en Irak, tout en conservant son quartier-général en Libye. En janvier 1991, le Fatah-CR regroupe ses quartiers-généraux dans le quartier Mar Elias de Beyrouth. Elle entretient également une antenne en Algérie.
Depuis 1987-88, le Fatah-CR est partagée entre une tendance dure, dont Abou Nidal est le tenant, et une tendance modérée, probablement soutenue par la Libye, qui cherche à se rapprocher de l'Occident. Cette tension a conduit à l'élimination de responsables " modérés " de l'organisation.
Notes et références
- ↑ a , b , c et d Jean-Marc Balencie et Arnaud de La Grange, Mondes rebelles : Dictionnaire des mondes rebelles, [Michalons], Paris, 1996-1999-2001, 1677 p. (ISBN 2841861422), p. 1257
- ↑ http://www.publicsafety.gc.ca/prg/ns/le/cle-fr.asp#AIAI
- ↑ http://www.state.gov/s/ct/rls/other/des/123085.htm
- ↑ [pdf]http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:023:0025:0029:FR:PDF
- ↑ http://security.homeoffice.gov.uk/legislation/current-legislation/terrorism-act-2000/proscribed-groups
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198512270002
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198609050009
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198511230005
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198309230010
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198402080009
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198208090005
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