- Affaire Villarceaux
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L'affaire Villarceaux est l'un des plus gros scandales politico-immobiliers français des années 1970, dont le juge Jacques Bidalou, que Jean-Edern Hallier appelait « la statue du commandeur de la magistrature », fera l'un de ses chevaux de bataille. Il y perdit son poste.
Le domaine de Villarceaux se compose de 3 châteaux et 814 hectares dans le Vexin français. En 1970, le propriétaire des lieux, le comte de Tulle de Villefranche souhaite se séparer de 213 ha pour pouvoir financer le reste. Un notaire, Jean-Pierre Delarue[1], et une SARL, Villarceaux, animée entre autres par M. Bruère, participent à l'opération.
Cette dernière aboutit à une escroquerie monumentale, le comte se retrouvant spolié de sa propriété, vendue aux enchères, et grugé de 14 millions de francs. La justice n'est toujours pas parvenue à faire la lumière sur cette affaire.
Initialement lourdement condamné à 11 ans de prison, Delarue bénéficie six mois plus tard d'une grâce médicale, avant d'être retrouvé suicidé dans un hôtel du XIe arrondissement de Paris, où il résidait sous une fausse identité.
Sommaire
Notes et références
- Jean-Pierre Thiollet, in Le Quotidien de Paris n°1242, 22 novembre 1983 "Splendeur et misère d'un notaire de Pantin" par
Voir aussi
Articles connexes
- Andrée Mallah, la mère de Nicolas Sarkozy, a plaidé comme avocat dans cette affaire dès 1971
- Villarceaux
Liens externes
Bibliographie
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