- Désentrelacement
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Le désentrelacement est le procédé qui permet d'afficher en balayage progressif une image transmise en mode entrelacé.
En mode entrelacé, une moitié d'image est transmise à chaque trame : lignes impaires pour la première image, ligne paires pour la deuxième et ainsi de suite. Le signal est donc composé de trames impaires et paires se succédant. En affichage progressif, une trame correspond à une image entière, une ligne paire succède à une ligne impaire dans la trame.
Si un signal vidéo entrelacé est affiché tel quel par un moniteur à balayage progressif, alors chaque trame est considérée comme une image et non comme une demie image. On peut donc avoir à l'écran des lignes appartenant à deux images successives et non à la même image, ce qui crée des artefacts.
L'affichage désentrelacé comporte quelques avantages par rapport à l'entrelacé :
- la résolution verticale perçue d'une image entrelacée est équivalent à 60 % du nombre de lignes affichées à l'écran : en effet, la fréquence étant plus faible, on a l'un au-dessus de l'autre un point bien éclairé et un point ayant perdu de l'intensité, d'où une moins bonne perception des détails ; la résolution latérale n'est elle pas affectée
par exemple, la perception d'un affichage en haute résolution 1080i (1 920×1 080, entrelacé) est équivalent à un affichage en théorie plus faible 720p (1 280×720, progressif) malgré un nombre plus important de lignes ; - pas de clignotement de motifs horizontaux rapprochés, pas d'artefact lors des travellings rapides ;
- équipement vidéo de traitement plus simple ;
- compression plus facile.
Méthodes de désentrelacement
Il existe plusieurs méthodes de désentrelacement, chacune présentant ses propre artefacts.
- Tissage (waving)
- Cette méthode consiste simplement à ajouter une trame impaire à une trame paire et d'afficher les deux ensemble. Les lignes paires et impaires ne correspondent à la même image qu'une fois sur deux.
- Cette méthode produit des « dents de scie », des effets de « store vénitien », et par ailleurs, on divise par deux la cadence d'image ; elle a le même défaut que l'affichage sans traitement, mais avec moins de scintillement donc une meilleure résolution verticale.
- Désentrelacement inter-trame (blending)
- Cela consiste à calculer les lignes manquantes à partir des trames précédente et suivante.
- Cette méthode produit un effet « fantomatique », l'image est « adoucie » verticalement.
- Désentrelacement intra-trame (line doubling)
- Cela consiste à agrandir chaque trame pour l’adapter à la définition de l’écran, ce qui revient à considérer que l'on a un signal à plus basse résolution.
- Cette méthode dégrade la résolution verticale.
- Recomposition de l'image
- Cela consiste à remettre ensemble les trames d'une même demi-image, une image est alors affichée deux fois de suite (comme c'est le cas d'ailleurs lors d'une projection cinématographique).
- Cette méthode respecte l'image initiale et présente une meilleure stabilité, mais nécessite de « démêler les trames ». On l'appelle parfois « télécinéma inverse », mais c'est une technique différente du kinescopage.
- Autre méthode
- Tutorial expliquant comment désentrelacer sous after effects : :http://www.creativecow.net/articles/kramer_andrew/deinterlace/deinterlace.html
Catégorie :- Technique de la télévision
- la résolution verticale perçue d'une image entrelacée est équivalent à 60 % du nombre de lignes affichées à l'écran : en effet, la fréquence étant plus faible, on a l'un au-dessus de l'autre un point bien éclairé et un point ayant perdu de l'intensité, d'où une moins bonne perception des détails ; la résolution latérale n'est elle pas affectée
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