Délégation catholique pour la coopération

Délégation Catholique pour la coopération
Contexte général
Champs d’action	Envoi de volontaires sur des projets de développement menés par les communautés catholiques du monde entier.
Zone d’influence	Monde
Fiche d’identité
Fondation	1967
Siège central	106, rue du Bac - 75007 Paris
Site web	http://www.ladcc.org/ http://blog.ladcc.org
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Fondée en 1967, la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) est la première association française d'envoi de volontaires de solidarité internationale^{[réf. nécessaire]}. Elle a pour mission d’envoyer des volontaires sur des projets de développement menés par les communautés catholiques du monde entier.

Présente dans 70 pays, la DCC compte 390 coopérants sur le terrain. Chaque année, 230 volontaires sont envoyés dans tous les domaines de développement et dans tous les types de métier.

La DCC est à la fois un Service d’Église et une ONG de développement agréée par l’État.

Historique

• 1966 : Création du Service National en Coopération (CSN). De nombreuses congrégations religieuses demandent à l’État de détacher des CSN pour soutenir les actions de développement de leurs missions à travers le monde.

• 1967 : Création de la DCC. Les Pouvoirs Publics demandent aux évêques de France et aux congrégations d’organiser l’envoi de coopérants au nom de l’Église de France. Dans cet esprit, l’épiscopat crée un service chargé, en son nom, d’organiser la coopération.

• 1968 : Pour la première fois la DCC envoie 700 volontaires, principalement vers l’Afrique. Depuis cette date, 15 000 personnes sont parties par son intermédiaire.

• 1970 : La DCC développe l’envoi de civils. Les premiers civils ont d’abord été les épouses de coopérants. Leur nombre grandit d’année en année à la demande de partenaires qui souhaitent recevoir des femmes pour certaines missions.

• 1978 : La DCC participe à la création du Comité de Liaison des ONG de volontariat (CLONG). Ce collectif rassemble les principales associations d’envoi de volontaires.

• 1993 : La DCC crée le Réseau des volontaires de retour.

• 1995 : Adoption du décret sur le volontariat civil.

• 2001 - 2002 : Suppression du Service National. Désormais, tous les volontaires de la DCC sont des civils.

• 2004 : La DCC devient membre du Comité de la Charte.

• 2005 : Adoption de la nouvelle loi sur le volontariat.

• 2010 : lancement des missions solidaires de 2 à 6 mois.

Proposition DCC

Volontariat de Solidarité Internationale

Recrutement et Formation

S'insérer et accomplir une mission professionnelle dans une culture inconnue ne s'improvise pas. Forte de ses 40 années d'expérience et d'un grand réseau d'intervenants (universitaires, organismes de formation, théologiens, professionnels de l'humanitaire...), la DCC aide les futurs volontaires à s'y préparer, notamment en leur faisant suivre une formation avant le départ.

Cette formation est aussi l'occasion pour les candidats de mûrir leur projet. C'est pourquoi elle commence dès la phase de recrutement lors d'un week-end de formation aux logiques interculturelles, au transfert de connaissances, à la doctrine sociale de l’Église, sur les motivations...

Le processus de recrutement se déroule en cinq étapes qui permettent de murir le projet jusqu’à la décision finale :

• S'informer
• Postuler
• Suivre le cycle de recrutement
• Recevoir une proposition de mission
• Se préparer au départ

Envoi et Accompagnement

Les volontaires sont attendus pour remplir une mission professionnelle mais l’insertion dans la vie locale, dans la vie ecclésiale, fait partie intégrante du témoignage attendu par le partenaire. Ils sont invités à partager le quotidien de leurs voisins, de leurs collègues, pour découvrir leur culture et partager la leur. Les conditions de vie modestes ainsi offertes favorisent l’insertion dans la vie locale et les relations avec les collègues du projet. Certains vivent seuls, d’autres en collocation avec d’autres volontaires, quelques uns dans des communautés religieuses. Certaines missions sont dans des zones très isolées, d’autres au cœur de grandes métropoles.

Un chargé de mission, bénévole, suit les volontaires :

• Il garde le contact par mail, téléphone si nécessaire.

• Il fait surtout une visite par an pour faire le point avec le volontaire et le partenaire, être le facilitateur de la suite de la mission.

En appui aux chargés de mission, l’équipe du service des postes joue aussi un rôle de modérateur et d’appui :

• La DCC demande aussi aux volontaires de renvoyer un rapport tous les 6 mois qui lui permette de mesurer l’avancée de leur coopération.

• Elle envoie également des news tous les deux mois, avec des nouvelles du monde entier et l’actualité du siège de la DCC.

Le Retour

Tous les volontaires participent au retour à une session de 2 jours de relecture personnelle de leur expérience et débriefing de leur mission.

La session retour est un temps privilégié qui permet à chaque volontaire :

• d’évaluer son expérience, son projet.
• de partager avec d’autres volontaires de retour.
• de faire le point avec la DCC, organisme d'envoi.

Une journée d’aide à la recherche d’emploi est co animée par des salariés d'ONG et des professionnels travaillant dans les ressources humaines, qui connaissent la spécificité professionnelle du volontariat.

Elle est proposée à tout volontaire de retour, la veille ou le lendemain de la session retour.

Missions Solidaires

En 2010, la DCC lance les Missions Solidaires afin de mieux répondre aux demandes des partenaires du Sud et aux désirs de solidarité en France. Ces missions de plus courte durée bénéficient de l’expertise de la DCC en matière de projets de solidarité internationale.

D'une durée de 3 à 6 mois, les postes en Mission Solidaire font appel à des compétences professionnelles bien définies. Les Volontaires ont un statut de bénévole. Le volontaire est formé avant son départ (entretien et formation de trois jours) et un suivi de mission est mis en place. C'est le volontaire qui prend en charge les frais annexes de sa mission mais il est nourri et logé sur place par le partenaire.

Les missions proposées profitent de l'expérience de la DCC. Ce sont des missions au service de projets de développement, basées sur un esprit d’insertion locale et de rencontre interculturelle.

Organisation

La DCC est composée d’un conseil d’administration composé de 17 membres, d’une équipe de 19 salariés et de 174 bénévoles.

Le conseil d’administration est composé de 17 membres, 4 étant membres de droit, les autres étant élus, beaucoup issus d’institutions (Enseignement catholique, scouts et guides de France, Congrégations féminines et masculines, anciens volontaires, etc). Il se réunit 4 fois par an.

Au siège de la DCC, une équipe d’une quinzaine de bénévoles appuie le travail administratif de l’équipe salariée. L’animation du réseau des anciens volontaires et le lien avec le réseau associatif et diocésain est assuré par 40 correspondants diocésains, tous anciens volontaires. Le recrutement et la formation sont animés par 50 chargés d’orientation et formateurs, le suivi des volontaires sur le terrain et des relations avec les partenaires du Sud est réalisé par une équipe de 55 chargés de mission, chacun responsable du suivi d’un pays.

Les chargés d’orientation, formateurs et chargés de mission sont des anciens volontaires, ou anciens expatriés humanitaires ou religieux missionnaires. Ils ont une expérience de terrain et de l’accompagnement d'adultes.

Une commission « spi » composée de bénévoles, de permanents et de l’aumônier fait vivre et développe la proposition spirituelle de la DCC aux différentes étapes du volontariat. Dans une dizaine de pays, un correspondant DCC (religieux, expatrié, etc) facilite l’insertion des volontaires.

L’association compte 500 adhérents.

Liens externes

• Site officiel

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