Du Quesnoy

Du Quesnoy, seigneurs et barons, puis marquis du Quesnoy, par érection du mois de juillet 1714, dans le Boulonnais et en Basse-Normandie. L'ancienneté de cette famille, d'origine chevaleresque, et divisée en deux branches, remonte vers le commencement du XII^e siècle, suivant une bulle du pape Alexandre III, datée du 17 des calendes de mai 1181, portant confirmation de donations faites, dès cette époque, par cette maison, au prieuré de Saint-Lô du Bourgachard; sa filiation n'est cependant suivie que depuis Jean du Quesnoy ou du Quesnay, aussi du Quesney, premier du nom, dit Taupin, chevalier, seigneur du Quesnoy, appelé Taupin du Quesnoy Escuyer, dans une montre de Manduit de Thibouville, chevalier, et de trois écuyers de sa compagnie, qui fut reçue au Pont-Audemer, le 22 avril 1378. Cette famille a produit quatre gentilshommes ordinaires de la chambre du roi, un chevalier de son ordre en 1649, un aide-de-camp de ses armées en 1650, et des chevaliers de Saint-Louis; elle a également donné des officiers de divers grades. D'argent, au lion de gueules, accompagné de neuf glands de sinople.

Du Quesnoy, seigneurs des Cœulles, dans le Boulonnais. François du Quesnoy, écuyer, capitaine de dragons, fut maintenu dans sa qualité de noble, avec Louis du Quesnoy, son père, colonel d'un régiment d'infanterie, par l'ordonnance de M. Bignon, conseiller d'État, commissaire départi dans la généralité d'Amiens, du 4 octobre 1698, sur preuve remontée à Jean du Quesnoy, son quatrième aïeul, écuyer, seigneur du Quesnoy en Boulonnais, marié avec Antoinette de Resti, le 9 mai 1495. D'or, à l'aigle de sable.

Quesnoy est un toponyme et patronyme picard équivalent du français chênaie.

C’est aussi une orthographe alternative à Duquenoy, Duquesnoy et Duquesnois.

Voir aussi

• Duquesnoy
• Duquesne
• Duchêne

Source

• Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, Paris, Au Bureau général de la noblesse de France, 1820-22. ( Tome deuxième) (OCLC 6865220)