- Diamants de conflits
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Les diamants de conflits, parfois aussi nommés « diamants de sang », sont des diamants issus du continent africain, et qui alimentent les nombreuses guerres livrées par des rebelles aux gouvernements. Extraits de mines localisées dans des zones où la guerre fait rage, ces diamants sont vendus en toute illégalité et en toute clandestinité, afin de fournir en armes et en munitions les groupes armés qui les exploitent.
Sommaire
Histoire
Angola
Libéria et Sierra Léone
De 1989 à 2001 le Libéria a traversé une guerre civile. En 2000, les Nations Unis ont accusé le président libérien Charles Ghankay Taylor de soutenir l'insurrection du Revolutionary United Front (RUF) au Sierra Leone voisin, en fournissant des armes et de l'entraînement en échange de diamants. En 2001, les Nations Unis ont sanctionné le marché du diamant au Libéria. En août 2003, Taylor quitte ses fonctions présidentielle et, s'exile au Nigeria. Il est arrêté en 2006, extradé et est alors jugé au tribunal de La Haye. Le 21 juillet 2006, il plaide non coupable aux accusations de crime contre l'humanité et crime de guerre.
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire (aussi connu comme la Côte d'Ivoire) a commencé à développer une industrie du diamant naissante minière dans le début des années 1990. Un coup d'État a renversé le gouvernement en 1999, déclenchant une guerre civile. Le pays est devenu une voie pour l'exportation de diamants du Libéria et déchirée par la guerre en Sierra Leone. Les investissements étrangers ont commencé à se retirer de la Côte d'Ivoire. Pour réduire le commerce illégal, la nation cessé toute extraction du diamant et le Conseil de sécurité a interdit toutes les exportations de diamants de Côte d'Ivoire en Décembre 2005. Malgré les sanctions de l'ONU, cependant, le commerce illicite des diamants existe toujours en Côte d 'Ivoire. Les diamants bruts sont exportés hors du pays vers les Etats voisins et des centres de commerce international à travers la partie nord, contrôlée Forces Nouvelles du pays, un groupe qui est rapporté à l'aide de ces fonds pour réarmer.
République Démocratique du Congo
République du Congo
La République du Congo a été exclue du processus de Kimberley en 2004[1], car bien que n'ayant pas d'industrie diamantaire officielle, elle exportait de grandes quantités de diamants, dont elle ne pouvait détailler l'origine. Elle a aussi été accusé de falsifier les certificats d'origine. La république du Congo fut ré-admise en 2007[1].
Zimbabwe
Un problème économique et politique mondial
Le commerce diamantaire mondial est dominé par de grandes multinationales, comme la société sud-africaine De Beers. En 2000, la part dans le négoce diamantaire mondial des diamants considérés comme issus de la contrebande et des conflits africains était estimée entre 4 % et 15 %. Le fait que ces diamants servent à armer des groupes rebelles ne fait que rajouter à la situation instable des zones diamantifères. Néanmoins, des conflits comme celui de la Sierra Leone sont pour la plupart terminés depuis 2003.
Une solution internationale
Le Processus de Kimberley, traité international signé le 30 avril 2003 dans la ville de Kimberley, vise à supprimer le trafic mondial de diamants de conflits. Les pays signataires, au nombre de 43, s'engagent à identifier les diamants issus de leurs mines comme propres.
Articles connexes
- Diamant
- Processus de Kimberley
- Blood Diamond, film d'Edward Zwick
- Guerre civile de Sierra Leone
- Trafic d'armes
Sources
- Bulletin Autres facettes, par le PAC.
Notes et références
- Blood Diamonds No Longer Congo-Brazzaville’s Best Friend, IPS (30 Nov 2007). Consulté le 2010-08-11.
Liens externes
Catégories :- Économie internationale
- Économie en Afrique
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