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Despotikó
Δεσποτικό (el)Géographie Pays Grèce Archipel Cyclades Localisation Mer Égée (mer Méditerranée) Coordonnées Superficie 8 km2 Point culminant Chodro Vouno (189 m) Administration Grèce Périphérie Égée-Méridionale Nome Cyclades Communauté Antiparos Démographie Population Aucun habitant (2001[1]) Autres informations Fuseau horaire UTC+2 Site officiel Site de la communauté d'Antiparos Géolocalisation sur la carte : Grèce
Cyclades Despotikó (parfois Despotiki), en grec moderne Δεσποτικό, est un petit îlot rocheux inhabité situé au sud d'Antiparos dans l'archipel des Cyclades.
Sommaire
Géographie
Despotikó est situé à environ 700 mètres au sud d'Antiparos dont il est séparé par un étroit bras de mer. C'est un îlot long d'environ 5 kilomètres d'ouest en est et large au maximum de 2 kilomètres du nord au sud. Il est composé d'une succession de petits sommets d'ouest en est : sommet sans nom (82 mètres) ; Chodro Vouno (189 mètres) ; sommet sans nom (125 mètres) ; Karavi (163 mètres) ; Raches (162 mètres) ; Vigla (176 mètres) ; sommet sans nom (73 mètres). Une petite plaine littorale se trouve au nord-est de l'îlot, face au chenal le séparant d'Antiparos. Une vallée littorale (la baie de Livadi) sépare au sud les sommets de Chodro Vouno et Karavi[2].
Histoire
Article connexe : Histoire des Cyclades.Despotikó était occupé par la Civilisation des Cyclades dès le IIIe millénaire av. J.-C. comme l'attestent le cimetière au lieu-dit Zoumbaria et l'habitat au lieu-dit Cheriomlos. Au lieu-dit Mandra, le complexe architectural comprenant un sanctuaire archaïque (probablement dédié à Apollon et Artémis), les restes d'un temple dorique daté des environs de 500 avant J. C. ainsi que des constructions hellénistique montre que l'île était alors encore habitée. Le cimetière de Zoumbaria était encore utilisé à l'époque romaine. Les tombes et murs trouvés autour des lieux-dits Livadi et Minaredes couvrent une vaste période allant du Cycladique ancien à l'hellénistique[3].
Il est raconté que le pirate français Daniel utilisait l'île comme base d'opérations dans la seconde moitié du XVIIe siècle. En 1675, une flotte ottomane de sept galères fut envoyée pour mettre fin à ses agissements. Elle attaqua par surprise, mais Daniel réussit à s'enfuir à terre avec son équipage juste avant de faire sauter son navire. Les pirates promirent une forte somme à la population de l'île si elle consentait à les cacher. Les habitants préférèrent les livrer aux Ottomans qui les exécutèrent. Les pirates français Hugues Creveliers, Onora et Orange organisèrent ensuite une expédition punitive contre Despotikó dont ils massacrèrent la population. L'île est inhabitée depuis[4].
Archéologie
C'est dans le chenal séparant les deux îles que Theodore Bent découvrit des vestiges d'un habitat préhistoriques, lors d'une des premières explorations archéologiques sous-marines connues (en fait, il regardait le fond de l'eau à travers une loupe au fond d'un seau, technique empruntée aux pêcheurs d'éponges)[5].
Notes et références
- (el) http://www.statistics.gr/
- ISBN 960-8195-36-5. Carte topographique, Paros, Antiparos, Éditions ANAVASI,
- Y. Kourayos, op. cit., p. 68-69.
- Y. Kourayos, op. cit., p. 69-70.
- Bent, « Researches among the Cyclades », Journal of Hellenic Studies, vol. V, 1885, p. 47
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Yannis Kourayos, Paros, Antiparos. History. Monuments. Museums., Adam Editions - Pergamos, Athènes, 2004. (ISBN 960-500-435-6)
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