- Acrotère
-
Dans l'architecture classique, grecque et romaine antique, les acrotères (du grec ancien ἀκρωτήριον, puis du latin acroterium) sont des socles (piédestaux) soutenant des ornements, disposés au sommet ou sur les deux extrémités d'un fronton.
Les statues-acrotères caractéristiques, conservées au musée de Murlo, comme le cowboy de Murlo constituent les vestiges étrusques de l'antique fabrique locale de Poggio Civitate.
Par extension, les acrotères désignent les ornements eux-mêmes ; il peut s'agir de statues, de statuettes en pierre, de vases en terre cuite.
Dans l'architecture moderne, on appelle mur acrotère, en abrégé acrotère, un muret situé en bordure de toitures terrasses pour permettre le relevé d'étanchéité. Cette appellation a largement remplacé, en France, celle, originale, de « mur besquaire » qu'on trouve en Belgique. Au Québec, cette appellation est inconnue et on utilise couramment le mot « parapet »[1] pour dénommer ce relevé au périmètre des toitures plates ou à faible pente.
Dans le vocabulaire ferroviaire, les acrotères désignent également les jupes latérales situées en toiture et sur les bords du châssis, et qui servent à protéger les éléments mécaniques ou électriques qui y sont montés.
Notes et références
- ISBN 9782981232304) Toits verts et durables, 2011, Petit lexique Canada-Français, p. 208, par Claude Frégeau, architecte (
Voir aussi
Liens externes
- J. Justin Storck, Le Dictionnaire Pratique de Menuiserie, Ebénisterie, Charpente, Acrotère
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
Wikimedia Foundation. 2010.