- Céphalophore
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Céphalophorie
Une céphalophorie, du grec képhalê (tête) et phorein (porter), est un épisode où un personnage décapité se relève et prend sa tête entre les mains avant de se mettre en marche.
Sommaire
Saints céphalophores
C'est un thème courant de l'hagiographie chrétienne.
Grande-Bretagne
- Devon : saint Nectan
- Dorset : saint Juthwara
France
- Auvergne : saint Principin
- Bourgogne (Nièvre) : saint Révérien
- Bretagne : sainte Noyale, saint Gohard, sainte Tréphine
- Champagne : saint Nicaise
- Languedoc-Roussillon : saint Aphrodise de Béziers
- Limoges : sainte Valérie
- Lorraine: saint Élophe, sainte Libaire, saint Livier
- Midi-Pyrénées : saint Gaudens, saint Aventin, saint Frajou
- Normandie : Saint Clair de Beauvaisis
- Paris : Denis de Paris
- Picardie : saint Juste de Beauvais
Bien d'autres saints céphalophores sont ou étaient célébrés en France. On peut citer sainte Quitterie, princesse wisigothe dont le culte était particulièrement important à Aire-sur-Adour, ou encore saint Nicaise évangélisateur du Vexin. Ce dernier décapité près de l'Epte aurait ensuite traversé cette rivière et donné son nom à la petite ville de Gasny dans l'Eure (Gué de Nicaise)[1].
De nombreux saints céphalophores faisaient l'objet d'un culte. Leurs reliques, et en particulier leur chef, étaient réputées guérir les maladies mentales (liées à la « tête »).
Espagne
Suisse
- Valais : saint Maurice
Notes et références
- ↑ Étymologie fantaisiste comme souvent et qui ne correspond aucunement aux formes anciennes du nom : Wadiniacus 876; Wadiniacum v. 1025. Nom de type gallo-roman en -i--acum, composé avec le nom de personne germanique (Cf. Isigny, Glatigny, Rocquigny, etc.). Même étymologie que Vagney (Vosges) et Guenay (hameau de Jaunay en Indre-et-Loire). In François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Éditions Picard 1981. ISBN 2-7084-0067-3
Liens externes
Catégories : Croyance médiévale | Tête et cou
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