- Acheté
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Achat
L'achat est l'acquisition d’un bien ou d'un service contre de l’argent (monnaie).
Tandis que la vente est un acte passif, demeurant dans l'attente de l'acquisition par une autre personne d'un objet ou de la vertu d'une personne, l'achat est un acte actif demandant de la part du requérant un assentiment, un déboursement et une appropriation pratique d'un objet ou de la vertu d'une personne. L'achat est plus complexe que d'être le simple contraire de la vente.
L'objet de la vente est de dynamiser l'acheteur, de solliciter la personne à procéder à l'achat. Pour cela il est utilisé une multitude de manières et de méthodes (de la publicité à la contrainte par l'emploi de ruses moins fines, quelquefois), confinant de près à un art, qui font l'objet de l'article vente. L'objet de l'achat est l'acquisition et tout ce qui est mis en vente n'est pas obligatoirement acheté, loin de là !
Notons que pour certains biens ou services sans acquisition immédiatement disponible sur l'ensemble des marchandises disponibles, l'acheteur devra solliciter l'artisan ou la firme à même de réaliser le bien ou le service qu'il recherche (achat sur mesure).
Entrent dans les procédés de l'achat, la précision d'une nécessité (devenue besoin), la recherche de pourvoyeurs, la réponse aux appels d'offre, la négociation ou le marchandage, la rédaction de contrats ; avec comme objectif, la satisfaction du besoin au moindre coût (moins disant) ou au meilleur rapport qualité/prix (mieux disant), et la majeure partie de l'art de la vente.
C'est sur l'achat que s'appliquent les taxes du commerce : c'est l'acquéreur final qui les débourse.
Sommaire
Préliminaires
En dernier ressort, ce qui est produit pour la vente est essentiellement destiné à être acheté ; en d'autres mots, les choses et les services sont produits et proposés afin d'être acquis. Le pas est aisé d'énoncer alors que ce qui est produit l'est pour être acquis, c’est-à-dire que c'est en vue de l'achat que l'on produit les choses. Qu'importe ce que l'on produit, pourvu que l'on trouve un acquéreur, un acheteur, pourvu que quelqu'un achète ce qui est produit dans ce but. C'est là une raison pour laquelle il est proposé plus de produits sur les marchés que d'acquéreurs potentiels, qu'il est produit en grand nombre, des services ou des choses, des vertus ou des sentiments, plus qu'il n'en faut pour être en totalité acquis : leur nombre dépasse de loin le suffisant qui serait de trouver entièrement un acquéreur pour chaque chose, chaque produit, chaque vertu et chaque sentiment. C'est précisément ici que l'achat présente un intérêt d'étude.
Distinctions
Il y a deux sortes d'achat :
- celui effectué dans le cadre stricte du commerce, comme prélude à une vente ultérieure : dans ce cadre l'échange est une transition dans un cycle nommée revente, couramment appelé négoce.
- celui qui est en fait en bout de la ligne du commerce, qui ne donnera lieu, en cas de vente ultérieure, qu'à l'épithète de seconde main, c’est-à-dire que la chose, la vertu, le service auront été usés, ne seront plus considérés comme neufs : dans ce cadre l'achat est une terminaison d'un cycle.
L'achat commercial est déjà traité dans l'article commerce.
Le présent article nommera cet achat privé.
L'achat privé
- L'achat privé contient toutes les taxes pesant sur le produit, la vertu, le service.
- L'achat privé est la finalité du commerce.
- Le commerce ne fonctionne que par l'achat privé.
- Le commerce est l'art de faire procéder à l'achat, et en dernière instance à l'achat privé. Le dernier acquéreur, celui dont on dit qu'il jouit de l'objet, de la vertu, du service, est l'objectif du commerce : c'est par cette acquisition que se termine le cycle de cette vertu, de ce produit, de ce service du point de vue du commerce.
- L'achat privé change, dans le cycle commercial d'une vertu, d'une chose, d'un service, chacun de ces trois produits en simple vertu, chose possédée : il n'y reste que l'histoire de son existence à la fois dans sa naissance, son origine et à la fois dans sa finalité, sa finitude.
- C'est l'achat privé qui termine le cycle commercial d'une chose, d'une vertu, d'un service.
- Ce n'est pas l'achat privé qui élabore les richesses, mais les diverses transactions qui fondent la circulation de ses objets, vertus, services, en tant que transpositions commerciales dont l'objectif est de se terminer en achat privé. L'achat privé est une richesse privée pour l'acquéreur de la chose, vertu, service, tandis que c'est l'ensemble du passage de main en main qui crée la richesse globale du commerce.
- L'achat privé montre que la chose, la vertu, le service sont un support de transaction commercial.
- Quand un particulier vend une chose, un service, une vertu à un autre, cela est du ressort du droit civil et non pas du droit commercial.
Comptabilisation
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