- Cycas Circinalis
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Cycas circinalis
Cycas circinalisCycas circinalis Classification classique Règne Plantae Division Cycadophyta Ordre Cycadales Famille Cycadaceae Genre Cycas Nom binominal Cycas circinalis
L. , 1753D'autres documents multimédia
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Parcourez la biologie sur Wikipédia : Cycas circinalis que l'on nomme grand rameau ou grand cycas aux Antilles françaises est un faux sagoutier toxique originaire du sud de l'Inde, d'Afrique tropicale, d'Indonésie et des Philippines.
Il est très utilisé comme plante ornementale sous les tropiques.
Sommaire
Étymologie
- cycas nom grec pour un genre de palmier, en raison du port de palmier des cycas.
- circinalis du latin "enroulé", renvoie aux jeunes folioles enroulées sur elles-mêmes comme les frondes de fougères.
Histoire
Lorsque Linné a donné la description de Cycas circinalis en 1753, il s'est appuyé sur des travaux antérieurs dont on sait maintenant qu'ils concernaient trois espèces différentes : Cycas revoluta séparé par Thunberg en 1784 et C. rumphii séparé par Miquel en 1839. On comprend la confusion qui s'en est suivie[1].
La première description de ce cycas dans une langue européenne a été donnée par Reede dans son ouvrage "Hortus Malabaricus", publié à Amsterdam en 1682.
Description
Le Cycas circinalis est un arbre, dioïque, avec toutes les feuilles rassemblées en bouquet au sommet du tronc, de 3-5 m de haut et pouvant atteindre 10 m de hauteur dans de bonnes conditions.
Les feuilles, d'un vert brillant, de 150-250 cm de long, pennées, portent environ 170 folioles. Le pétiole de 40-70 cm de long est glabre et ne porte pas d'épine (à la différence de C. revoluta). Les folioles médianes sont simples, faiblement discolores, de 15-30 cm de long et de 7-12 mm de large, rétrécies à 2,5 mm à la base, à l'apex acuminé.
Le mégasporophylle, organe produisant des ovules, brun tomenteux, fait 30 cm de long et porte 4 à 10 ovules. Le cône produisant le pollen fait 45 cm de long, 10 cm de diamètre.
Les graines sont grosses (25-35 mm de long).
Écologie
Le Cycas circinalis vit dans le sud de l'Inde (dans les Ghats occidentaux) , à Sri-Lanka, en Afrique tropicale, Madagascar, en Indonésie et aux Philippines.
En Inde, on le trouve dans les forêts sèches broussailleuses des Ghats occidentaux. Dans les Ghats orientaux, en Orissa, on trouve un cycas considéré parfois comme C. circinalis var. orixensis Haines (1924), mais traité maintenant comme une espèce distincte, C. spherica[1].
Propriétés
Les cycas produisent un glucoside très toxique pour les herbivores, le cycasine.
Utilisations
Le Cycas circinalis est cultivé comme plante ornementale dans les jardins tropicaux. On en trouve dans les jardins des Antilles et de la Réunion.
L'inflorescence des pieds mâles est souvent coupée avant maturité en raison de l'odeur désagréable qu'elle dégage. Ce cycas est multiplié en prélevant des rejets en hiver ou par les graines. Il produit des graines au bout de 3 ans.
La consommation est possible moyennant d'extrêmes précautions, comme Yves Delange nous en donne un exemple :[2] "Aux Comores, où Cycas circinalis L. pousse sur des laves peu altérées, on récolte les ovules avant maturité et, après les avoir épluchés, on les met à fermenter puis à sécher au soleil. Après une seconde fermentation, ils sont enveloppés dans des feuilles de bananiers et enterrés pendant un mois. La substance obtenue est ensuite cuite dans du lait de coco, souvent mélangé avec du poisson. On les réduit pour en faire de la bouillie".
Les graines sont aussi consommées dans les îles du Pacifique par les Chamorro. Les composés toxiques des graines sont extraits par un trempage dans l'eau. La première eau de trempage est capable de tuer des chèvres, des moutons ou des cochons. Après le dernier trempage, les graines sont séchées puis moulues pour fournir une farine appréciée dans les tortillas, les soupes ou les porridges[3].
Il contient une moelle riche en amidon qui moyennant un traitement adéquat fournit un faux sagou, de qualité inférieur au vrai sagou fourni par les palmiers du genre Metroxylon (ou sagoutiers).
Références
- ↑ a et b The Cycad Pages, Royal Botanic Gardens Sydney
- ↑ Yves Delange, « Les Cycadales sur quatre continents », dans Hommes & Plantes, vol. 70, 2009
- ↑ Bats plants and people
Liens externes
- Référence CITES : espèce Cycas circinalis L. (+répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
- Référence ITIS : Cycas circinalis L. (fr) ( (en))
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