- Curro
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Rapa das bestas
La Rapa das Bestas est une tradition de Galice consistant a rassembler les chevaux semi-sauvages qui errent dans les montagnes pour leur couper les crins et leur apporter des soins si nécessaire. Cette tradition est aussi appelée curro. Le verbe galicien rapar veut dire raser, qui donner le substantif rapa, rasage pour la coupe des crins.
Les chevaux concernés sont essentiellement des poneys galiciens. Les Poneys galiciens qui ne sont plus de pure race, les éleveurs ayant introduit d'autres étalons pour obtenir un cheval plus propice à la production de viande. Le poney autochtone fait l'objet depuis la dernière décennie su XXème siècle d'un programme de récupération de la race. Les poneys de pure race, même lorsqu'ils sont élevés en semi-liberté, ne participent pas aux curros, car ils ne peuvent être marqués au fer, ni subir aucune maltraitance [1].
Sommaire
La tradition
La rapa das bestas est une fête typiquement galicienne.
Chaque été, les hommes de certains villages se réunissent et partent dans la montagne pour rassembler les chevaux et les conduire vers un enclos, le curro. A cet endroit, les crins des chevaux sont coupés, les poulains marqués, et on soigne les animaux malades ou blessés. On assiste à des combats d'étalons.
La rapa das bestas donne lieu ensuite à une grande fête de village avec barbecues, bal et repas collectif. On en profite aussi pour vendre ou acheter les chevaux.
La rapa das bestas de Sabucedo
La rapa das bestas de Sabucedo, sur le territoire de la commune A Estrada, est classée en Espagne depuis 1963 fête touristique d'intérêt international. La tradition dans cette commune remonterait au XVIème siècle, c'est l'une des plus connus de Galice et elle a et entretien le rite initiatique. A Sabucedo les lutteurs qui doivent immobiliser le cheval n'ont droit à aucun instrument, ils doivent agir uniquement à mains nues, avec la force de leurs bras et leur habilité. Si les touristes peuvent accompagner la descente des bêtes de la montagne, seuls les hommes initiés depuis leur enfance et ayant acquis le savoir-faire nécessaire peuvent affronter les chevaux. « Su valor sólo era comparable al de los aloitadores de Sabucedo », Camilo José Cela in Mazurka para dos muertos. (Son courage n'avait d'égal que celui des lutteurs de Sabucedo)[2].
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
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