- Crématorium
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La première fonctionnalité d'un crématorium est d'être un lieu où l'on incinère les défunts.Cependant, il est proposé aux familles de rendre un dernier hommage au proche par le biais d'un moment de recueillement. La gestion d'un crématorium consiste donc à accueillir les familles, les accompagner dans cet instant difficile et mener à bien l'acte technique.
Historique en France
En 1887, une loi sur les libertés funérailles est votée. À partir de cette date, toute personne majeure ou émancipée peut choisir son mode de sépulture (crémation ou inhumation).
Cependant, les crématoriums ont connu des débuts difficiles car ce n'est qu'en 1963 que l'Église catholique autorise la crémation (pendant près de 80 ans la crémation était condamnée par le Vatican). Le privilège du monopole funéraire jusque janvier 1998 ne favorisa pas la construction de crématorium ni la promotion de ce choix, une cérémonie avec crémation étant d'un coût moins élevé d'environ 30 % que celui d'obsèques avec inhumation en cimetière...
Le premier crématorium français a été créé en 1889 à Paris, dénommé aujourd'hui Crématorium du Père Lachaise. Désormais, toutes les régions métropolitaines sont équipées de crématoriums.
Le nombre de recours à la crémation est en constante évolution. En effet, dans les années 1990, la crémation ne concernait que 5 % des décès et en 2006 ce taux s'élevait à 26 %. Dans cette logique, le nombre d'établissements augmente ; en 2007 on comptait 135 établissements sur le territoire français métropolitain et d'outre-mer. A fin 2011, il en existe 142.
Délégation de service public
Depuis 1993, l'exploitation d'un crématorium peut se faire par le biais de la délégation de service public. Dans ce cas, la construction de l'établissement ne dépend que de la collectivité et le choix du délégataire se fait donc par appel d'offre.
Liens externes
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