- Couverture (charpenterie)
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Couverture (construction)
Pour les articles homonymes, voir Couverture.Dans le domaine de la construction la couverture, le couvert, désigne l'agencement de matériaux recouvrant un bâtiment pour le protéger des intempéries (même les murs sont concernés (chaperon)).
Le but est de protéger contre les pluies, poussières, neige poudreuse... Elle doit aussi résister aux vents violents. Considérée comme la cinquième façade du bâtiment, elle apporte aussi son cachet et contribue activement à l'esthétique de l'habitation. Sa particularité réside dans son alliance à la pesanteur : pour que l'eau s'écoule il faut une pente minimum. La pente donnée est variable selon le système de construction, différent entre terrasse et toit. En général sur un toit la pente est donnée par une charpente en éléments bois ou métal ou bien par la construction de voûte ou de dôme qui par leur forme permettent l'écoulement ou encore dans la construction de dalle béton la pente est donnée par une chape.
Par région en France, (et sur le globe), les pentes varient avec les mêmes éléments de couverture, traditionnellement.
Depuis quelques années, d'autres fonctions comme le confort par l'isolation thermique et le support de la production d'énergie électrique ou de chauffage sont des éléments importants pour la nouvelle génération de couverture.
Sommaire
Couverture par petits éléments traditionnels juxtaposés.
Les éléments traditionnels encore utilisés sont la tuile sur pente faible, l'ardoise sur pente forte, et quelquefois le bardeau ou tavaillon. Les éléments traditionnels du passé sont le chaume et la lauze.
Un complément de couverture est fait avec des films plastiques sous ces éléments, il remplace en général l'enduction au bitume des planchettes qui sont le support des éléments sur charpente.
Couverture par grands éléments métalliques.
Les grands éléments traditionnels métalliques soudés entre eux traditionnels encore utilisés en pose sur charpente sont le zinc (toit à deux pentes...), le cuivre (clocher à bulbe...). Des éléments en plomb ont été utilisés. Des éléments en titane ont été posés et fixés sur des toits d'architecture moderne qu'ils recouvrent totalement. Certaines des couvertures historiques ont pu être dorées à l'or fin, essentiellement pour les bâtiments religieux.
Des éléments composites avec métal couvrant (par exemple des arceaux) ont été utilisés.
Les murs de clôture ou d'élévation de bâtiment pour certains ont une couverture métallique (couvertine).
Couverture par du verre.
A partir des orangeries historiques et de leur vitres (minérales), au XIXe siècle (et plus récemment avec du verre organique, résine) dans des serres, dans les palais princiers à verrières et lanterneaux, dans des halls de grands hôtels, dans des halls de gare, dans des halls d'exposition et musées, dans les grands magasins , dans des usines à toiture à sheds, sur des ateliers classiques de peintres, pour des marquises de l'habitat bourgeois, sur des oriels d'habitat moderne, le verre est utilisé en couverture.
Les panneaux sont plats ou galbés. Le verre est un sandwich de glaces ou est armé. Il est aussi matière à constituer des petits dômes zénithaux.
La couverture de grandes surfaces permet son aération par des systèmes de fenêtrage utilisant des sortes de vasistas reliés par une mécanique commune (en usage dans toutes les serres).
Couverture par enduction de matière.
La couverture sur support de maçonnerie sans charpente, historiquement, a pu être faite à l'aide d'enduit de bitume passé en couches. Sur les dalles supports non accessibles en béton moderne, l'étanchéité est mise sur la couche d'isolation thermique par des couches d'asphalte sur lés de tissu enduit indépendants du support. Sur les dalles supports accessibles (parkings) l'étanchéité est mise sur le béton par des couches d'enrobé d'asphalte coulé sur la dalle.
Les enduits plastiques élastiques monocouche élastomères et polymères sont utilisés sur des voiles en béton.
Des éléments de feutre enduit armé d'une feuille métal sont utilisés pour être mis en forme pour des relevés d'étanchéité sur des pieds de souche ou murets.
Couverture autoportante.
La couverture posée sur pannes n'a pas besoin des éléments de chevronnage, les éléments sont rigides par un nervurage.
Ils sont fixés par des pattes et vis, ils se recouvrent latéralement.
Le couvert est fait avec des bac-acier inox, des bac-alu (aluminium anodisé), bac-acier électrozingués à plis, des tôles ondulées en acier galvanisé, en acier laqué, en fibro-ciment, en fibres plastiques.
Couverture par matière plastique soudée.
La couverture sur maçonnerie ou charpente peut être faite par capuchonnage avec des lés découpés dans des feuilles épaisses thermoplastiques, lés soudés.
Couverture en altitude.
Les bâtiments de montagne nécessitent une double toiture. Elle peut être composée de plusieurs couches successives.
Dans l'ordre :
- Chevrons
- Isolant mince
- Contre latte
- Volige de 27 mm
- Cabrons
- Isolant goudronné
- Contre latte traitée autoclave
- Basting 4*10 traité autoclave
- Bac-acier non feutré tirfonné dans bac-acier + "arrêts de neige"
Voir aussi
Articles connexes=
Liens externes
Notes et références
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