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Abbaye Saint-Sauveur de Redon
Pour les articles homonymes, voir Saint-Sauveur.Abbaye Sainte-Sauveur de Redon Vue générale de l'édifice Latitude
LongitudePays France Région Bretagne Département Ille-et-Vilaine Ville Redon Culte Catholique romain Type Abbaye Début de la construction 834 Classé(e) Monument historique modifier L’abbaye Saint-Sauveur de Redon est fondé en 832 par Conwoïon et reconnue le 18 juin 834 par Nominoë.
Conwoïon eut pour compagnons :
- Guincalon, noble, ami et conseiller de Rorgon, originaire d’Acalm (Augan)
- Louhemel
- Condeloc, estimé de Gui II, comte de Vannes, originaire de Carentoir
- Conhoiarn, de Comblessac
- Tethwiu, Riowen,
- Wentenwion, Artwolau,
- Riwelen,
- Cundeleus,
- Cunneus,
Peu de temps après, en septembre ou octobre 832, Conwoïon part pour le Limousin demander à l’empereur d’accorder la sauvegarde de l’emplacement de Redon au monastère mais il rencontre l’opposition du comte Ricuin de Nantes et surtout de Rainier ou Ragenaire, évêque de Vannes. Conwoïn rencontre à nouveau l’empereur à Tours en novembre de la même année.
En juin 834, Nominoë reconnaît l’abbaye de Redon par une charte qui est signée également par Rénier. Le 27 novembre, Louis le Pieux reconnaît l’abbaye grâce à l’intervention de Ermor, évêque d’Aleth et de Félix, évêque de Quimper, qui ont fortement plaidé en la faveur de Conwoïon.
L'abbaye connait son apogée à la fin du XIe siècle et au cours du XIIe siècle; elle régente 27 prieurés et 12 paroisses dans toute la Bretagne. On y vient en pèlerinage.[1]
En 1622, Richelieu est l’abbé commandataire du monastère. À cette époque, le frère Robert Plouvier dirige la reconstruction des bâtiments [2].
En 1839, les Eudistes arrivent et transforment l’abbaye en collège. Aujourd’hui l’abbaye intègre un lycée privé catholique.
L’ancienne abbaye et l’église[3] sont classées aux monuments historiques.
Sommaire
Architecture
Aux parties anciennes du XIe siècle, s'ajoutent des constructions du XIIe siècle (transept) et du (cloître). Des fresques médiévales ont été mises au jour lors de restauration en 1950 et les vitraux contemporains, sont de Gruber. La tour de croisée, à deux étages, est une des plus belles constructions romanes qui soit en Bretagne.[1]
Le site comprend :
Archives
- Ordonnance de l’intendant pour l’expulsion des pèlerins et la fermeture nocturne de l’abbaye. Datée du 3 juillet 1735. Fonds de l’Intendance de Bretagne aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cote C 26.
- 23 images sur la base Mistral
Notes et références
- ↑ a et b « La France des abbayes romanes », dans Notre Histoire, no 201, Juillet 2002
- ↑ Notice no PA00090664, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- ↑ Notice no PA00090666, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Voir aussi
- Portail de l’architecture chrétienne
- Portail du monachisme
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