- Cinéma cubain
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Sommaire
Histoire du cinéma cubain
Le 24 janvier 1897, le français Gabriel Veyre organise les premières projections publiques à Cuba. La même année, il tourne les premières prises de vues avec Simulacro de incendio.
En 1910, il existe déjà 200 salles sur l'île. Les premiers exploitants sont Santos et Artigas, et sont aussi les premiers producteurs nationaux en lançant neuf films dès 1913 dont Manuel García o el rey de los campos de Cuba réalisé par Enrique Díaz Quesada.
La fin de la Première Guerre mondiale marque le déclin du cinéma national et l'entrée en puissance des films américains. Le cinéma parlant font entrer les films mexicains. Avant la Révolution cubaine, la capitale possédait 135 salles de cinéma dont la plupart ont été fermées : il n’en reste plus qu’une vingtaine dans cette ville de 2,2 millions d’habitants[1].
Films
- 1966 : La mort d'un bureaucrate (La muerte de un burócrata) de Tomás Gutiérrez Alea
- 1968 : Mémoires du sous-développement (Memorias del subdesarrollo) de Tomás Gutiérrez Alea
- 1968 : Lucía de Humberto Solás
- 1985 : Vampires à La Havane (¡Vampiros en La Habana!) de Juan Padrón (animation)
- 1994 : Fraise et Chocolat (Fresa y chocolate) de Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío (Prix Goya du meilleur film étranger en langue espagnole)
- 1995 : Guantanamera de Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío
- 1998 : La vie, c'est siffler (La vida es silbar) de Fernando Pérez (Prix Goya du meilleur film étranger en langue espagnole)
- 2000 : Liste d'attente (Lista de espera) de Juan Carlos Tabío
- 2003 : Suite Habana de Fernando Pérez (documentaire)
- 2005 : Viva Cuba de Juan Carlos Cremata Malberti et Iraida Malberti Cabrera
Réalisateurs/réalisatrices
- Tomás Gutiérrez Alea
- Enrique Pineda Barnet
- Miguel Coyula
- Fernando Pérez
- Enrique Díaz Quesada
- Juan Carlos Tabío
- Sergio Giral
Acteurs/actrices
- Steven Bauer (Scarface, La Bête de guerre, Peur primale, Traffic...)
- Vladimir Cruz (Fraise et Chocolat, Che - 1ère partie - L'Argentin, Liste d'attente...)
- Mirta Ibarra (La dernière cène, Fraise et Chocolat, Guantanamera...), épouse de Tomás Gutiérrez Alea
- Jorge Perugorría (Fraise et Chocolat, Guantanamera, Liste d'attente, Reinas, Che...)
Notes et références
- Le Monde du 31-12-2008, mis en ligne le 30-12-2008, [lire en ligne] Guillaume Carpentier, Les ruines de la révolution, dans
Voir aussi
- 1964 : Soy Cuba de Mikhail Kalatozov
- 1999 : Buena Vista Social Club de Wim Wenders (documentaire)
- 2000 : Avant la nuit (Before Night Falls) de Julian Schnabel
- 2005 : Habana Blues de Benito Zambrano
- 2008 : Che de Steven Soderbergh
Bibliographie
Nancy Berthier et Julie Amiot, "Cuba. Cinéma et Révolution", Grimh, 2006, 280 pages Nancy Berthier, Cinéma et Révolution cubaine. La Révolution cubaine (co-auteur : Jean Lamore), Paris, Armand-Colin, 2006 Sandra Hernández (coord.), Tomás Gutiérrez Alea et le cinéma cubain, CRINI (Centre de Recherche sur les Identités Nationales et l’Interculturalité), Université de Nantes, 2003. Sandra Hernández (coord.), Le cinéma cubain : identité et regards de l’intérieur, CRINI (Centre de Recherche sur les Identités Nationales et l’Interculturalité), Université de Nantes, 2006. Paulo Paranagua, "Le cinéma cubain", Centre Pompidou
Liens internes
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