ASPF

L'Association pour le développement des Soins Palliatifs fondatrice ou ASP fondatrice est une association non confessionnelle et apolitique, intervient auprès des malades atteints d’une affection menaçant leur vie, à l’occasion d’une phase critique ou au moment de la phase terminale. Elle met à la disposition des malades ses accompagnants bénévoles pour les aider ainsi que leur famille à vivre jusqu’à la fin, entourés de tout le respect qu'on doit à tout être humain.

La préoccupation de l’association est d’être une association de terrain, soucieuse d’aider concrètement les malades et leur famille : c’est ainsi qu’avec le docteur Maurice Abiven, elle a participé au financement et à la conception architecturale de la première unité de soins palliatifs en France à l’Hôpital International de l’Université de Paris, devenu l’Institut Mutualiste Montsouris. Parallèlement, elle a cherché à recruter des accompagnants bénévoles susceptibles d’intervenir en équipes coordonnées à la demande de services hospitaliers ou au domicile : c’est ainsi qu’elle met actuellement à disposition des soignants et des familles 24 équipes d’accompagnement représentant 230 bénévoles auprès des malades à Paris-Île-de-France dans 3 unités de soins palliatifs, auprès de 5 équipes mobiles hospitalières orientés vers la cancérologie, dans 4 institutions pour personnes âgées malades ; 2 équipes renforcées d’une infirmière clinicienne sont spécialisées dans la prise en charge des grands malades à domicile.

La charte^[1] de l’ASP a été adoptée par d’autres associations existantes mais également par celles qui se sont ensuite créées. Quand 10 associations ASP ont existé, Jean Faveris a décidé de constituer une Union des ASP, devenue plus tard UNASP (Union Nationale des Associations pour le développement des Soins Palliatifs).

Histoire

La naissance de l’ASP (qui est devenue ASPF en 1995) est une histoire d’amitié dans le contexte des années 1980.

Deux anciennes infirmières, devenues l’une médecin anesthésiste-réanimateur et l’autre haut fonctionnaire, avaient connu sur le front de Normandie les souffrances des blessés. Monique Tavernier s’était inspirée très tôt de l’expérience anglaise des soins palliatifs, avait fait connaissance du Saint Christopher’s Hospice, l’avait relatée à Françoise Dissart qui rencontre le Contrôleur Général des Armées Jean Faveris dans le cadre de l’Institut des hautes études de défense nationale. Le projet est mis sur pied. Il va mûrir progressivement, une association se crée sous la présidence de Jean FAVERIS.

Sa première préoccupation sera d’élaborer une charte définissant l’éthique et les objectifs de l’association qui se veut au contact des malades et de leur famille pour les aider de façon concrète.

Pour ce faire, le Conseil d’administration s’est entouré d’un Comité de la Charte, animé par le Professeur D. Laplane, Chef du service de Neurologie à l’Hôpital de la Pitié Salpétrière, des cancérologues, des hématologistes….

Références

Liens externes

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