- ANACRIM
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Analyse criminelle
ANACRIM (ANAlyse CRIminelle) : utilisation de techniques informatiques pour schématiser et analyser les données d'enquêtes complexes.
« Il convient de traiter de toutes les relations entre toutes les entités : par exemple, de rattacher les appels téléphoniques à des abonnés, les abonnés à leurs correspondants, les correspondants à leurs autres relations et ainsi de suite. »
« Toutes les " entrées " sont ainsi possibles pour répondre à des questions de temps, de lieux, de relations, et dans certains cas toutes les questions qui peuvent permettre de préciser les lieux fréquentés par un individu, sa réputation, voire le profil de ses habitudes ou de ses comportements. »[1]
L'ANACRIM a d'abord été utilisée sans autorisation légale par la Gendarmerie, avant d'être régularisée par la loi du 12 décembre 2005, avec l'accord de la CNIL[2].
La loi autorise l'enregistrement de personnes même sans indices, à l'appréciation des enquêteurs[2]. Les magistrats, avocats, experts, témoins et victimes impliqués dans une enquête peuvent aussi être enregistrés[2].
Les enquêteurs utilisant cette technicité sont appelés ANACRIM ou ARC (analyste en recherches criminelles). En Gendarmerie, ils ont majoritairement la qualité d'officier de police judiciaire. Ils sont formés en partie au centre de formation de police judiciaire à Fontainebleau en liaison avec l'université de Troyes.
Références
- Loi n°2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure (1), Version consolidée au 27 février 2008
- Dispositions relatives aux traitements automatisés d'informations
- Le site du fournisseur du Logiciel ANALYST'S NOTEBOOK utilisé, entre autres, par la Gendarmerie Nationale : http://www.ipari.com/index2.php?id_rubrique=2&pos=2&id_menu=6&id_page=55&id_menu_on=6&posmenu=1 avec un démonstration.
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