- Centrale nucléaire de Kozlodouï
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Centrale nucléaire de Kozlodouï Administration Pays Bulgarie Lieu Kozlodouï Coordonnées Année de construction 1970 Date de mise en service 28 octobre 1974
1974 (réacteur 1)
1975 (réacteur 2)
1980 (réacteur 3)
1982 (réacteur 4)
1987 (réacteur 5)
1991 (réacteur 6)Statut Opérationnelle Réacteurs Type REP (VVER-440 et 1000) Réacteurs actifs Réacteurs 5 & 6 (2x REP VVER 1000) Puissance nominale 1,920 MWh Production d’électricité Production annuelle d'électricité 8,884 GWh Divers Site web http://www.kznpp.org/ Géolocalisation sur la carte : Bulgarie
modifier La centrale nucléaire de Kozlodouï est située à Kozlodouï (Bulgarie) sur le bord du Danube à la frontière de la Roumanie. Il s'agit de la seule centrale nucléaire bulgare, elle couvre 35 % de la consommation électrique du pays[1].
Quatre anciens réacteurs de Kozlodouï, de 440 MW chacun, ont été fermés en 2002 et 2006 par souci de sécurité, sous la pression de l'Union européenne. En 2011, Kozlodoui exploite encore deux réacteurs, les tranches 5 et 6, de type VVER et de 1.000 MW chacun[2].
Sommaire
Risque sismique
Le 4 mars 1977, au moment du tremblement de terre de Vrancea en Roumanie qui fit 1 500 victimes, la centrale a été arrêtée manuellement.
Incidents
En septembre 2001, les autorités bulgares ont reconnu pour la première fois, un récent incident nucléaire à la centrale de Kozlodouï et une « tendance inquiétante à la dégradation de la sécurité » dans cette centrale. En réaction, la Roumanie a dénoncé l'aggravation de la dégradation de la sécurité et demandé l'accès de ses experts à la centrale.
Le 10 juillet 2002, des fumées sont apparues dans la gaine d'isolation d'une conduite de la tranche 2. La panne, « qui ne trouve pas son origine dans un incendie », a été détectée dans la salle des machines du réacteur, « dont la sécurité n'a pas été affectée », a indiqué la centrale dans un communiqué.
Le 17 juillet 2002, une tempête a mis hors-service l'une des six tranches de la centrale nucléaire de Kozlodouï. La direction de la centrale a précisé qu'il n'y avait pas eu de fuites radio-actives.
En mars 2006, la tranche 5 à 1000 MW a été arrêtée après une panne de la chaîne électrique, sans provoquer de fuite radioactive. La panne a été classée au niveau 1 sur l'échelle internationale des incidents nucléaires (Échelle INES). Selon l'expert Gueorgui Kastchiev, « il y a eu un blocage massif des systèmes de protection sans précédent de l'histoire mondiale de l'énergie atomique », ce qui correspond selon lui à « un incident des 2e ou 3e niveau » sur l'INES. Selon le directeur de la centrale, « Vingt-deux des 62 dispositifs de protection (de la centrale) ne fonctionnaient pas » au moment de la panne mais sans qu'« il n'y ait de danger d'explosion ».
Fin avril 2011, une hausse du niveau de radioactivité a été enregistrée dans l'enceinte de confinement dans le circuit primaire du réacteur numéro 5 lors d'une maintenance. C'est une hausse du niveau de gaz radioactif xénon (Xe 133) qui a été constatée lors de travaux dans le circuit primaire du réacteur 5 alors que la centrale était apparemment à l'arrêt. Le personnel a été évacué mais a cependant été exposé à des radiations de moins de 0,05 mSv (millisieverts) soit un dixième de la dose annuelle autorisée (0,5 mSv). L'incident a été classé niveau 0[3]. Le niveau de radioactivité est revenu à la normal le 26 avril vers 6 heures du matin[4].
Fermeture des réacteurs
Article connexe : Adhésion de la Bulgarie à l'Union européenne.En 2002, les deux réacteurs les plus anciens, 1 et, 2 ont été fermés sur demande de l'Union européenne.
Dans la période 1990-2000, les réacteurs 3 et 4, initialement prévus pour être exploités jusqu'au 2011 et 2013 respectivement, ont subi des améliorations notables de sécurité. Les réacteurs 3 et 4 (440 mégawatts chacune) ont été équipés d'un système de condensation supplémentaire. Les rapports de IAEA et WANO (World Association of Nuclear Operators) ont confirmé qu'il n'existe pas de raisons techniques pour leurs fermetures. Le gouvernement, fort de ce soutien, avait demandé à la Commission européenne un report de la fermeture ; cela s'est avéré impossible, pour des raisons à la fois légales et politiques. Les réacteurs 3 et 4 ont été fermés dans les quelques dernières heures de 2006 (31 décembre 2006 à 22h), juste avant l'entrée dans l'Union européenne. L'Union européenne a prévu des compensations de 210 millions d'euros pour la fermeture de ces quatre réacteurs.
Avant la fermeture de réacteurs 3 et 4, la centrale nucléaire de Kozlodouï assurait 44% de la production d'électricité du pays.
Réacteur Type Puissance Début des travaux Mise en service Arrêt définitif Kozloduj-1 WWER-440/230 440 MW 1970 1974 2002 Kozloduj-2 WWER-440/230 440 MW 1970 1975 2002 Kozloduj-3 WWER-440/230 440 MW 1973 1981 2006 Kozloduj-4 WWER-440/230 440 MW 1973 1982 2006 Kozloduj-5 WWER-1000/320 1.000 MW 1980 1988 (2018) Kozloduj-6 WWER-1000/320 1.000 MW 1982 1993 (2023) Références
- La Bulgarie veut augmenter la part de l’énergie nucléaire AFP - 02/06/2011 :
- Bulgarie: Redémarrage d'un réacteur de la centrale de Kozlodoui AFP - 27/10/2011 :
- Bulgarie: hausse de la radioactivité dans un réacteur nucléaire AFP - 27/04/2011 :
- (en)RSOE EDIS
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site web officiel de la centrale
- Revue de presse sur la centrale nucléaire de Kozlodouï Romandie News par dissident-media.org
- EDF en lice pour le rachat d'une centrale nucléaire - article de Enerzine.com du 07/06/2007
Catégorie :- Centrale nucléaire en Bulgarie
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