- Centrale de Carillon
-
Centrale de Carillon Géographie Pays Canada Province Québec Région administrative Laurentides Municipalité Saint-André-d'Argenteuil Coordonnées Cours d'eau Rivière des Outaouais Objectifs et impacts Vocation production électrique Propriétaire Hydro-Québec Date de mise en service 1962 Barrage Type Au fil de l'eau Hauteur du barrage (lit de rivière) 17,99 m Réservoir Surface du réservoir 2 600 ha Centrale hydroélectrique Hauteur de chute 17,99 m Nombre de turbines 14 Puissance installée 752 MW modifier La Centrale de Carillon est une centrale hydroélectrique érigée sur la rivière des Outaouais par Hydro-Québec, à Saint-André-d'Argenteuil, dans les Laurentides, au Québec. Cette centrale, d'une puissance installée de 752 MW, a été mise en service en 1962.
Cette centrale a été construite par Hydro-Québec, durant la période qui précédé immédiatement la seconde nationalisation de l'électricité au Québec. Elle est érigée près du lieu où Dollard des Ormeaux et ses compagnons ont livré bataille aux Iroquois dans la bataille de Long Sault. Un monument en mémoire du défenseur de cette place est d'ailleurs installé dans un parc adjacent à la centrale.
Sommaire
Historique
Construction
La centrale de Carillon a été construite dans un contexte de progression rapide de la demande électrique au Québec, une constante au cours des premières décennies d'existence d'Hydro-Québec. Au milieu des années 1950, les ingénieurs de l'entreprise commencent à élaborer des plans pour construire deux centrales de pointe, destinées à alimenter l'île de Montréal au moindre coût sur l'Outaouais à Carillon et le Saint-Laurent, à Lachine. Dans les deux cas, les projets sont conçus sur des rivières dont le potentiel hydraulique est déjà exploité.
Les travaux de construction de la centrale de Carillon ont commencé en 1959. La centrale utilise une dénivellation de 18 m et produit, lors de son inauguration trois ans plus tard, une puissance de 654,5 mégawatts. Sa conception et sa construction ont été confiés pour la première fois à quelques-uns des jeunes ingénieurs canadiens-français engagées depuis la nationalisation de la Montreal Light, Heat and Power[1].
Malgré quelques difficultés imprévues, dont la reconstruction d'un pont Bailey utilisé pour transporter le béton, qui a été emporté par les flots à la favceur d'une « crue printannière extraordinairement puissante », la centrale de Carillon est construite dans les délais prévus[1].
Exploitation
La centrale de Carillon a été conçue afin de répondre aux périodes de consommation de pointe. En dehors de la saison estivale, la production de la centrale est plus grande en matinée et en soirée que durant le restant de la journée.
Notes et références
- Bolduc, Hogue et Larouche 1989, p. 144
Voir aussi
Bibliographie
- André Bolduc, Clarence Hogue et Daniel Larouche, Québec, l'héritage d'un siècle d'électricité, Montréal, Libre Expression/Forces, 1989 [détail de l’édition].
Articles connexes
Liens externes
- Centrale de Carillon Base de données TOPOS de la Commission de la toponymie du Québec.
- Centrale de Carillon - Site d'Hydro-Québec
- Portail du Québec
- Portail des Laurentides
- Portail de l’électricité et de l’électronique
- Portail de l’eau
Catégories :- Barrage québécois
- Laurentides
- Centrale hydroélectrique d'Hydro-Québec
Wikimedia Foundation. 2010.