- Cascades de Polischellu
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Les cascades de Polischellu (en Corse-du-Sud, entre le Col de Larone et le Col de Bavella) sont accessibles par la route départementale D268, sur le bord de laquelle est aménagée une aire de stationnement autour d'un gros arbre au tronc curieusement inséré entre 2 rochers, non loin du pont traversant la rivière.
Un sentier non balisé mène, après quelques minutes de marche à travers la végétation, à un enfilement de petites cascades. Les espèces de vasques successives formées par les rochers sont idéales pour la baignade. Si, dès le printemps, le repos sur les blocs arrondis et chauffés par le soleil est agréable, il faudra attendre l'arrivée de plus fortes chaleurs pour se consacrer à des jeux aquatiques ne se limitant plus à de petites éclaboussures et des bains de pieds.
Environnement
Ce site fait partie des paysages de grande qualité relativement bien préservés. Mais il est situé dans l'une des zones de Corse touchées par les pluies issues du nuage de Tchernobyl. Il s'en est ensuivi des taux importants de radioactivité au sol, dans les deux décennies ayant suivi l'accident (12 500 Bq/m2 en moyenne, avec des concentrations localement plus importantes enregistrés dans le sol (31 300 Bq/m2) et 89 500 Bq/m2) près du proche col de Larone ; aux pieds d'une pente formée d'une grande dalle imperméable de granite sur laquelle la pluie a ruisselé en ne déposant son césium qu'en bas ; dans les premières couches de terre[1], ce qui pourrait exposer les champignons et certaines espèces de gibier (sangliers) à des taux excessifs pour la consommation de radioactivité comme on[Qui ?] en a aussi mesuré en Allemagne ou dans le massif des Vosges dans des contextes assez similaires[2]. On sait que les champignons bioaccumulent fortement la radioactivité, ce qui a été confirmé par l'analyse de champignons (chanterelles des Vosges) à 200 Bq/kg (en poids frais) pour le césium 137[2]. Les sangliers mangent les champignons et des venaisons de sangliers vosgiens été mesurées à des niveaux de 1 500 à 2 000 Bq/kg de césium 137 auxquels il faut ajouter une vingtaine de becquerels de césium 134 par kilogramme[2]. D'autres études en Allemagne montrent que la contamination des sangliers dans les régions contaminées où des truffes sont présentes peut durer plusieurs décennies.
Références
- Journée d'information scientifique sur les conséquences sanitaires de l'accident de Tchernobyl en Corse - Campagne de mesure du Césium 137 en 2001 - Objectifs et synthèse des résultats de la campagne de mesures environnementales et agro-alimentaires, 2001, consulté 8 octobre 2011 (voir l'illustration et le commentaire pages 7-13 du compte-rendu) [PDF] M. Linden, sous-directeur OPRI,
- Éléments d'information sur la contamination en France, no 163-164, reprenant et citant les pages 15 à 21 du rapport IPSN de mai 1997 concernant le secteur de Saint-Jean-d'Ormont
Catégories :- Chute d'eau de France
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