- Bososoku
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Bōsōzoku
Un bōsōzoku (暴走族?) est un membre d'une contre-culture japonaise associée à des clubs des motos et des gangs. Le terme est un amalgame de « bōsō », référence à une conduite violente et imprudente, et « zoku », clan. Mais on peut aussi voir dans l'élément « bō », le mot « bōryokudan » qui signifie « bandit ».
Sommaire
Historique
La formation des gangs
Les premiers bōsōzoku ont été observés dès les années 1950. Fortement influencés par la culture américaine, et plus particulièrement le gang des Hells Angels, certains gangs de motards commencent à se former. Ces gangs de motards qui partagent, le plus souvent, un intérêt pour les modifications (souvent illégales) de leurs motos, par exemple en retirant la chicane de leur cartouche d'échappement, de manière à produire plus de bruit.
Les bōsōzoku d'aujourd'hui
Les années 2000 marquent le déclin de ce mode de vie. En effet, la tendance est à la baisse pour ce qui est du nombre de gangs de ce type à travers l’archipel. En 2007, il ne sont qu'un peu plus de 13 000 à sillonner les routes japonaises sur leurs motos pétaradantes. « La majorité des groupes sont composés de moins de 10 personnes (619 bandes), ou de moins de 30 (218 bandes) enfin seulement une dizaine de bandes comptent plus de 30 membres. Cependant aucun groupe ne dépasse les 50 individus. »[1]
Description
Règles et style de vie
Ces groupes bōsōzoku s'engagent également dans des activités dangereuses ou la conduite imprudente, comme le slalom en pleine circulation, le fait de ne pas porter de casque, et de bruler les feux rouges. Une autre activité est le shinai boso (市内暴走?), c'est à dire l'excès de vitesse en ville, en vue de rechercher toujours plus de sensations fortes. Ces groupes de motards possèdent des codes assez stricts. Lorsque beaucoup de motos sont impliquées, celui qui ouvre la marche est le sentōsha, le leader; il est responsable de l'évènement et les autres ne sont pas autorisés à le dépasser. Le plus souvent, la police japonaise envoie une voiture de police au devant de ces groupes de motards, afin de prévenir toute infraction. Le plus souvent, les délits comprennent la circulation à haute vitesse en ville, créant un fort trouble en agitant des drapeaux du Japon impérial. Des luttes entre gangs peuvent également survenir, et inclure l'utilisation d'armes telles que des battes de baseball, ou des cocktails Molotov.
Ces gangs de bōsōzoku sont généralement composés de personnes n'ayant pas encore 20 ans, donc non-adulte en vertu de la législation âge, et sont par conséquent soumis à une pression constante de la police.
Des véhicules modifiés
Dans la culture populaire
- Eikichi Onizuka, héros du manga GTO est un ancien chef de gang bōsōzoku
- Le manga Akira fait référence aux combats entre gangs
- Dans le manga Gantz apparaissent également des affrontement entre gangs
Notes et références
Voir aussi
- Portail du Japon
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