- Une chiffe
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Une chiffe est une nouvelle d’Anton Tchekhov.
Sommaire
Historique
Une chiffe fut initialement publiée dans la revue russe Les Éclats, numéro 8 du 19 février 1883 sous le pseudonyme A. Tchékhonté. Autre traduction possible mais non certaine La Bouillie[1].
Résumé
Le narrateur appelle dans son cabinet Melle Julie la gouvernante de ses enfants, il va lui donner son salaire pour les deux mois passés. Il lui donnera trente rouble par mois et non quarante comme cela était convenu, elle proteste à peine. Puis il ne lui paiera pas les cinq premiers jours, les dimanches, les trois jours de fêtes, les quatre jours ou Colas son fils a été malade et enfin les trois jours ou elle a été souffrante l’après-midi. Il retirera également la tasse à thé qu’elle a cassé, la veste que Colas a déchiré et les dix rouble qu’elle a emprunté, elle proteste et dit n’avoir emprunté que trois roubles, il passe outre et lui retire en plus ces trois roubles qu’il n’avait pas noté. Il lui donne onze rouble et elle le remercie.
Il laisse éclater sa colère, pourquoi lui dire merci puisqu’il l’a volé, elle répond «Dans mes autres places, on ne me donnait rien du tout». Il raconte la farce qu’il a voulu lui faire, reprend les onze rouble et lui donne une enveloppe qu’il avait préparé avec les quatre vingt rouble dus.
Est il possible d’être aussi nouille se demande t-il en regardant son sourire piteux? «On peut» lit il sur le visage de la jeune fille.
Notes et références
- ISBN 978 2 296 11343 5) Dictionnaire Tchekhov, page 37, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (
Édition française
- Une chiffe, Œuvres de A. Tchekhov 1883, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1952, numéro d’éditeur 431.
Catégories :- Nouvelle d'Anton Tchekhov
- Nouvelle parue en 1883
- Nouvelle publiée dans Les Éclats
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