- Tuerie de Tours
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La tuerie de Tours est une tuerie de masse survenue le 29 octobre 2001 dans l'hypercentre de Tours.
Sommaire
Déroulement des faits
Le lundi 29 octobre 2001, Jean-Pierre Roux-Durrafourt, habitant de Chambray-lès-Tours, cheminot et conducteur d'engins, père de 3 enfants, divorcé (depuis 1999) sort en voiture dans les rues de Tours. Il gare sa Peugeot 505 en centre-ville, enfile une cagoule et prend la carabine 22 long-rifle qui était dans sa voiture. Il est vêtu d’une veste de cuir marron huilée et d’un jean.
Pendant 30 minutes il se déplace dans les rues de Tours et tire au hasard sur les passants dans un rayon de 300 mètres autour de l'hôtel de ville de Tours. Jean-Pierre Roux-Durrafourt tue une première victime de 48 ans, puis deux hommes, âgés de 59 et 66 ans. L'homme tire également sur des voitures, des magasins, des forces de l'ordre : il fait sept blessés.
Le forcené se déplace ensuite boulevard Heurteloup et il abat de plusieurs balles une quatrième personne de 33 ans. Il se réfugie ensuite dans un des parkings souterrains de la ville situé entre la gare de Tours et le Centre international de congrès Vinci. Le centre-ville est alors fermé, la police pénètre dans le parking souterrain, caché derrière une voiture, il hurle « je veux un avion pour Kaboul »[1] avant que deux agents l'appréhendent après l'avoir blessé au thorax.
Procès
Le dimanche 16 mars 2003 se tient l'une des plus grandes reconstitutions judiciaires dans le centre-ville de Tours. Jean-Pierre Roux-Durrafourt dit alors ne plus se souvenir de ses actes.
À partir du 16 mars 2005 débute le procès de Jean-Pierre Roux-Durrafourt devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire au palais de Justice de Tours, il est alors âgé de 47 ans. Le prévenu est jugé pour «assassinats, tentatives d'assassinats, tentatives de meurtres sur un militaire de la gendarmerie et sur des fonctionnaires de la police nationale».
Trois experts psychiatres sont entendus, ils jugent tous que l'accusé ne souffrait pas de maladie mentale.
L'accusé dit avoir de nombreux trous de mémoire, néanmoins les faits sont incontestables. Le verdict est prononcé le 29 mars 2005 en soirée. L'accusé est alors condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sécurité de 22 ans (peine maximale) conformément à la demande du ministère public. Il annonce son intention de faire appel avant finalement de se rétracter.
Autour de la tuerie
- Le doute plana au matin du 29 octobre 2001 sur la tuerie de Tours, les médias radiophoniques relayant qu'il s'agissait peut être d'un attentat terroriste suite au 11 Septembre 2001.
- Le ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant écourta un voyage officiel en Tunisie et décora le soir même les deux policiers de la médaille d’argent «pour acte de courage et de dévouement».
- Le président de la République Jacques Chirac adressa un message au maire socialiste de Tours Jean Germain :
«J’ai appris avec consternation le drame qui s’est déroulé ce matin dans le centre de Tours. Je m’associe au sentiment d’effroi et à l’émotion que doivent ressentir tous les Tourangeaux face à cet acte barbare qui s’est produit en plein cœur de votre ville. En ce jour qui endeuille votre ville, je vous adresse, M. le Maire, au nom de tous nos compatriotes, un message de solidarité à tous vos concitoyens.»
- Une plaque commémorative fut installée à l'extrémité Est du boulevard Béranger.
Voir aussi
- La Nouvelle République du Centre-Ouest ; consulté le 29 octobre 2011
Catégories :- Massacre
- Affaire criminelle française
- Affaire criminelle à Tours
- 2001 en France
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