The Substitute (films)

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The Substitute est le titre d'une série de films d'action initiée en 1996 et scénarisée par Roy Frumkes, Rocco Simonelli et Alan Ormsby, renforcés par Dan Gurskis dans le quatrième film de la série.

Le schéma de chacun des quatre Substitute est identique : un mercenaire effectue un remplacement dans une école où règne une certaine terreur, en se faisant passer pour un enseignant, et y rétablit l'ordre.

Sans pouvoir prétendre à une analyse sociologique poussée, The Substitute pose à sa manière la question : « répression ou éducation ? ».

The Substitute

The Substitute 2 : School's Out

Tom Berenger est remplacé par l'acteur Treat Williams. La réalisation est assurée par Steven Pearl.

Scénario

Le mercenaire Karl Thomasson se rend à Brooklyn où il doit enterrer son frère, professeur d'histoire assassiné alors qu'il s'interposait lors d'un vol de voiture. Thomasson pense que l'histoire est plus compliquée qu'il n'y paraît et décide de remplacer son frère au lycée pour enquêter sur La fraternité (brotherhood), un gang qui organise des trafics de voitures volées.

Commentaire

The substitute 2 adopte un fonctionnement strictement parallèle au tout premier opus de la série.

The Substitute 3 : Winner Takes All (1999)

Réalisé par Robert Radler.

Scénario

Dans l'université de Long Island, Karl Thomason enquête sur un gang criminel et sur ses liens avec une équipe de football où est pratiqué le dopage, sous couvert d'une partie de la direction de l'établissement.

Commentaire

Tourné en seulement 16 jours, cet épisode des aventures du remplaçant aux méthodes musclées tente de se renouveler en s'occupant d'une nouvelle tranche d'âge (les universitaires) et de nouveaux problèmes.

The Substitute 4 : Failure Is Not an Option

Réalisé par Robert Radler.

Scénario

En Georgie, un général demande à Karl Thomasson d'infiltrer une académie militaire dont le commandant dirige apparemment une unité néo-nazie sectaire occulte baptisée les Loups-garous, et dont le but est de perpétrer des attentats contre l'Amérique « multiculturelle » (c'est le mot employé dans le film).

Commentaire

Voulant sans doute échapper à l'accusation de prôner une justice expéditive rendue par un soldat blanc dans des quartiers pauvres et multi-ethniques, les auteurs de The Substitute dotent leur héros d'ennemis eux-mêmes soldats. Cet opus est sans doute à comparer avec Magnum Force, film où L'Inspecteur Harry est aux prises à un groupe de ses propres collègues qui commettent des meurtres dans le but d'accélerer la marche de la justice. Curieusement, ce film Politiquement correct est loin d'être le plus réussi, le plus vraisemblable, ni même le plus convaincant d'un point de vue moral.

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