- Santiago 73, post mortem
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Santiago 73, post mortem (titre original : Post mortem) est un film co-produit par le Chili, le Mexique et l' Allemagne et réalisé par Pablo Larrain en 2010.
Sommaire
Synopsis
- Santiago, capitale du Chili. Septembre 1973. Mario, fonctionnaire à l'Institut médico-légal, la quarantaine environ, retranscrit des rapports d'autopsie. Sa seule passion c'est Nancy, sa voisine du trottoir d'en face qu'il ne cesse d'admirer. Celle-ci est une danseuse de cabaret, vivant chez ses parents et refusant d'admettre son âge. Elle ignore l'existence même de Mario. Ils parviennent cependant à lier connaissance, mais les événements politiques - le coup d'État militaire d' Augusto Pinochet - interrompent brutalement cette aventure. Un matin, au réveil, Mario trouve l'appartement de Nancy abandonné et saccagé. Tandis qu'à la morgue, où travaille Mario, les cadavres s'entassent, y compris celui du Président de la République, Salvador Allende...
Fiche technique
- Titre original : Post mortem
- Titre français : Santiago 73, post mortem
- Réalisation : Pablo Larrain
- Scénario : P. Larrain, Mateo Irribaren
- Conseiller au scénario : Eliseo Altunaga
- Photo : Sergio Armstrong, couleurs
- Montage : Andrea Chignoli
- Son : Miguel Hormazábal
- Producteur : Juan De Dios Larrain
- Durée : 98 minutes
- Pays d'origine : Chili/ Mexique/ Allemagne
- Année de réalisation : 2010
- Sortie en France : 16/02/2011
- Genre : Film dramatique
Distribution
- Alfredo Castro : Mario Comejo
- Antonia Zegers : Nancy Puelmas, la voisine de Mario, danseuse de cabaret
- Jaime Vadell : le docteur Castillo, supérieur de Mario à l'Institut médico-légal
- Amparo Noguera : Sandra Carreño, la collègue de Mario
- Marcelo Alonso : Victor, l'amant communiste de Nancy
- Marcial Tagle : le capitaine Montes
Le point de vue de Patricio Guzman
- Documentariste chilien, exilé en France depuis le coup d'État de septembre 1973, auteur d'une trilogie désormais historique La Bataille du Chili (1975-1979), Patricio Guzman reproche à Pablo Larrain d'avoir peut-être « sacrifié le travail d'enquête à un exercice de style. » Toutefois, son jugement est tempéré par ce point de vue : « Le film reste pour moi une sorte de mystère excentrique, mais j'en reconnais la valeur et l'honnêteté. Il a réussi à faire de son personnage la quintessence de cette médiocrité et de cette grisaille qui aboutissent au fascisme. Il a su imposer, avec audace, une atmosphère extrêmement inquiétante, et faire de son film une sorte de bombe silencieuse. » (Propos rapportés par Jacques Mandelbaum, in : Le Monde, 16/02/2011)
- Par ailleurs, Jacques Mandelbaum estime que les deux réalisateurs, malgré ce qui les sépare, « sont aussi soucieux l'un que l'autre de lutter contre l'occultation historique des années noires. » (Le Monde, 16/02/2011) L'aîné, Patricio Guzman, ayant vécu le coup d'État, a choisi la voie du documentaire pour témoigner ; l'autre, beaucoup plus jeune, devenu adulte au moment du processus de démocratisation, utilise la fiction pour aborder de l'intérieur l'histoire de son pays.
Catégories :- Film chilien
- Film mexicain
- Film allemand
- Film sorti en 2010
- Film dramatique
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