Services and Applications For Emergency Response

Services and Applications For Emergency Response

Services and Applications For Emergency Response (SAFER) est un projet développé dans le cadre du programme européen GMES. Il préfigure le futur service opérationnel de réponse aux crises et aux situations d'urgence.

Coordonné par la société Infoterra, le projet est mené par un consortium de partenaires européens composé de sociétés industrielles et d'organismes de recherche. Démarré en janvier 2009, le projet SAFER dure trois ans. Son budget total est de quarante millions d'Euros. Il est partiellement financé par la Commission européenne dans le cadre du programme-cadre de recherche et développement (PCRD). Le financement est également assuré par les membres du consortium.

SAFER produit pour ses utilisateurs des cartes et des informations établies à partir des images des satellites d'observation.

Sommaire

Objectifs du projet SAFER

L’objectif principal du projet SAFER est de préparer la mise en place de la version opérationnelle du service européen GMES de réponse aux situations d’urgence. Le projet a été sélectionné par la Commission européenne parmi les propositions soumises pour l’appel à projet « services de base GMES » du 7ème programme cadre de recherche et développement SAFER représente une étape majeure pour le passage des démonstrateurs pré-opérationnels à un service d’information opérationnel et indépendant en cas de catastrophe.

En apportant une information plus rapide et plus riche, SAFER contribue à renforcer la capacité européenne de réactions aux crises : feux, inondations, tremblements de terre, éruptions volcaniques, glissements de terrain, crises humanitaires complexes, etc. Les activités menées dans le cadre du projet SAFER portent essentiellement sur l’amélioration du service de base et la validation de ses performances avec deux priorités :

1) La première priorité est l’amélioration de la réponse à court terme quand une crise survient. Cela concerne la capacité de cartographie rapide et les services préparatoires associés (production des cartes de référence). Afin de valider cette capacité opérationnelle, le projet SAFER va livrer à partir de 2008 un service en vraie grandeur à l’occasion des catastrophes et crises réelles et pour des exercices organisés par les protections civiles. Cette validation portera en particulier sur le principal critère de performance, à savoir le temps de réponse du service. De manière plus générale, le plan de travail du projet SAFER concerne les questions techniques, les questions d’organisation et les questions de procédure.

2) La seconde priorité est l’extension des fonctions du service de base, avant et après la crise. Il est question ici d’évolution à moyen terme des performances du service, en ajoutant des informations thématiques au service de base. Dans ce cas, le critère de performance est la valeur ajoutée des produits d’information selon la nature des crises concernées.

Historique

Depuis 1999, plusieurs projets de recherche ont contribué à répondre au besoin de services de géo-information spécialisés pour la réponse aux crises et aux situations d’urgence. Même si les premières initiatives ont été financées à un niveau national (par exemple PACTES en 2000 avec un financement du ministère français de la recherche), les actions les plus structurantes ont été menées dans un contexte européen et international : La charte internationale « Espace et catastrophes majeures ».

Le projets de recherche et développement menés dans le cadre du 6ème programme-cadre de la commission européenne : PREVIEW et BOSS4GMES. L’initiative « composante service de GMES » de l’Agence Spatiale Européenne : RESPOND, RISK-EOS et, pour une partie, TERRAFIRMA. Les industriels européens de l’espace et des services ont investi de manière très significative pour accompagner ces activités.

De 2004 à 2007, a capacité de services GMES pré-opérationnelle a ainsi été mise en place avec succès, tant en termes de services précurseurs qu’en termes d’infrastructure nécessaire pour livrer efficacement ces services. La charte internationale « espace et catastrophes majeures » La charte internationale « espace et catastrophes majeures » fournit une première réponse aux besoins des utilisateurs. A l’initiative des agences française et européenne de l’espace (CNES et ESA), la charte internationale (espace et catastrophes majeures » a été signée avec l’agence canadienne de l’espace en octobre 2000. Elle a été formellement déclarée opérationnelle en novembre 2000 et, depuis cette signature, les principales agence spatiales ont adhéré à la charte.

La charte internationale a pour objectif de fournir une solution coordonnée d’acquisition et de livraison des données spatiales en cas de catastrophe naturelle ou industrielle à travers un réseau d’utilisateurs autorisés. Chaque membre s’engage à allouer les ressources nécessaires pour les besoins de la charte et contribue ainsi à aider à limiter l’impact des catastrophes sur les vies humaines et les biens. L’augmentation du nombre d’activations de la charte (passé de douze activations en 2001 à quarante-trois en 2007) pose la question de la pérennité de son financement, in particulier en ce qui concerne les services à valeur ajoutée exploitant les images acquises : le mandat de la charte est limité à la fourniture des données images, pour les catastrophes majeures uniquement. Les projets de recherche et développement de la commission européenne et de l’agence spatiale européenne Financés par l’ESA dans le cadre de l’initiative « composante service de GMES », les projets RISK-EOS et RESPOND, complètent la charte internationale en proposant des services d’information complets, incluant les traitements à valeur ajoutée, en support à la gestion des crises, au bénéfice des forces de protection civile et des organisations d’aide humanitaire. RISK-EOS a permis le développement et la qualification de services thématiques pour la gestion des inondations et des incendies (analyse de risques, alerte précoce, évaluation des dégâts après la crise).

Le projet RESPOND s’adresse à la communauté des acteurs de l’aide humanitaire afin de développer et faciliter l’accès aux cartes, aux images fournies par les satellites d’observation de la Terre et à l’information géographique. De manière similaire, mais dans le cas d’évènements moins soudains, TERRAFIRMA a permis le développement de services spécialisés concernant les glissements et affaissements de terrain. Cofinancé par la commission européenne, PREVIEW a développé des méthodes innovantes pour un large éventail de types de risques : inondations, incendies, glissements de terrain, tempêtes, éruptions volcaniques et tremblements de terre, catastrophes industrielles.

À partir de ce savoir-faire, BOSS4GMES a été conçu comme un projet de transition, avec comme premier objectif de préparer, à partir des ressources existantes, la définition d’une capacité de service opérationnelle et pérenne : - Définition du concept technique permettant de répondre aux attentes des utilisateurs (avec notamment temps de réponse de la chaîne, livraison de l’information aux acteurs sur le terrain, etc.) - Définition d’un schéma d’organisation fédérant au mieux les capacités de services existantes, en particulier dans le cas de crises complexes. - Proposition d’un modèle économique adapté au service proposé, pour assurer la pérennité de son financement au-delà de la durée des projets initiaux. - Consolidation de la demande de communautés d’utilisateurs variées et communication vers de nouveaux utilisateurs. Des résultats impressionnants et des manques restant à combler

L’évaluation des projets précédents montre que des résultats majeurs ont été acquis mais souligne également qu’un certain nombre de sujet n’ont pas encore reçus de réponse appropriée permettant la mise en place réussie du service opérationnel de gestion des risques et des crises. La charte internationale, pour l’acquisition des données, complétée par les projets RISK-EOS et RESPOND pour la fourniture de valeur ajoutée, constituent la réponse actuelle aux besoins des utilisateurs opérationnels. Avec environ trente à quarante activations annuelles, cette réponse présente néanmoins des limitations importantes : - Les délais de livraisons sont plus élevés que ceux spécifiés par les utilisateurs. - L’information fournie n’est pas toujours parfaitement adaptée (par exemple contenu des cartes de référence). - Les mécanismes de livraison des produits sont insuffisants, en particulier en ce qui concerne les acteurs intervenant directement sur le terrain. - Et, avant tout, les actions en cours reposent davantage sur une logique de projets et d’engagement de moyens plutôt que sur un engagement de performance, de qualité garantie et de disponibilité du service.

Du point de vue de l’organisation du service, les axes d’améliorations principaux concernent: - Le manque de fédération de la demande utilisateur: conseil européen, commission européenne, entités de protection civiles, organisations d’aide humanitaire (européennes ou non), etc. - L’intégration insuffisante de l’offre de service : charte internationale, centre satellitaire de l’union européenne, services à valeur ajoutés fournis dans le cadre des projets – entraînant un manque de synergies et une visibilité réduite de la part de la communauté des utilisateurs. - L’absence de ligne budgétaire pour le financement des opérations.


Description

Activités récentes

Principaux partenaires du projet SAFER

Piloté par le groupe Infoterra, le consortium du projet SAFER est construit autour d’un noyau de fournisseurs de service européens, déjà impliqués dans les projets précédents ou en cours. Un large réseau de partenaires scientifiques apporte une expertise thématique spécialisée (volcans, tremblements de Terre, risques météorologiques, etc.) et assure la dimension européenne du projet, en particulier en associant les nouveaux états membres.

Références

1) Commission européenne, “Communication de la Commission au parlement européen et au conseil : renforcer la capacité de réaction de l’Union européenne en cas de catastrophes” COM(2008) 130 final, 5/03/2008. 2) Le service européen de réponse aux catastrophes – Rapport du groupe d’implémentation, version finale, avril 2007 (en anglais). 3) Agence Européenne de l’Environnement - Briefing 1/2005 - Changements climatiques et inondations liées aux rivières et fleuves en Europe.

Le site Internet du projet SAFER


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Services and Applications For Emergency Response de Wikipédia en français (auteurs)

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