- Rue du Faubourg-Poissonnière
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9e 10e arrtRue du Faubourg-Poissonnière
Arrondissements 9e arrondissement 10e arrondissement Quartiers Saint-Vincent-de-Paul, Porte-Saint-Denis, Rochechouart, Faubourg-Montmartre Début boulevard Poissonnière
44 boulevard de Bonne-NouvelleFin 155 boulevard de Magenta Voies desservies rue Bergère
rue de l'Échiquier
rue d'Enghien
rue Sainte-Cécile
rue Gabriel-Laumain
rue Richer
rue des Petites-Écuries
rue Ambroise-Thomas
rue Bleue
rue de Paradis
rue des Messageries
rue de Montholon
rue La Fayette
rue de Bellefond
rue d'Abbeville
rue de Belzunce
rue de Maubeuge
rue Pétrelle
rue de Dunkerque
rue du DeltaLongueur 1408 m Géocodification Ville de Paris : 3538
DGI : 3512Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons Vue de la rue du Faubourg-Poissonnière au niveau de la rue Sainte-Cécile.La rue du Faubourg-Poissonnière marque la limite entre le 9e et le 10e arrondissement de Paris, principale voie de l'ancien quartier du Faubourg Poissonnière.
Elle fermait à l'ouest l'enclos Saint-Lazare et la couture des Filles-Dieu.
Sommaire
Origine du nom
Principale rue du faubourg formé en dehors de la porte de la Poissonnerie.
Historique
Cette voie a porté, autrefois, le nom de chaussée de la Nouvelle France (1648), nom donné alors au quartier, puis de rue Sainte-Anne (1660) en raison d'une chapelle qu'on y avait construite au no 51[1].
Elle est indiquée sur le plan de Gomboust publié en 1652.
Dès 1770 Claude-Martin Goupy spécula au faubourg Poissonnière sur des terrains vendus par la communauté des Filles-Dieu, dont il était l'entrepreneur, jouant un rôle capital dans l'urbanisation du quartier[2].
Au fil de la rue du Faubourg-Poissonnière
- no 2 se trouve le Lycée Edgar Poe.
- no 10 se trouvait le café-concert l'Alcazar ouvert en 1858[3] et remplacé en 1899 par un immeuble commercial de quatre étages construit par les architectes Auguste et Gustave Perret.
- nos 15-17 le central téléphonique Bergère construit en 1911-1914 par l’architecte François Le Cœur[4],[5].
- no 26 se trouvait l'Hôtel de Cypierre, détruit depuis, construit par l'architecte Jean-Benoît-Vincent Barré pour Jean-François Perrin de Cypierre.
- no 30 Hôtel Benoît de Sainte-Paulle, également connu comme hôtel Chéret ou Akermann et hôtel Ney[6], construit par Nicolas Lenoir en 1773 pour François Benoît de Sainte-Paulle, spéculateur à l'origine de la création du quartier. Les deux ailes sur cour ont été construites en 1778 par Antoine-François Peyre.
- no 34 plaque à la mémoire du poète Sully Prudhomme né dans cette maison le 16 mars 1839.
- no 50 hôtel-Cardon construit vers 1773-1774 par Claude-Martin Goupy pour le sculpteur et directeur de l'Académie de Saint-Luc Nicolas-Vincent Cardon[7].
- no 52 hôtel construit vers 1775 par Claude-Martin Goupy pour le peintre-décorateur Pierre-Hyacinthe Deleuze, de l'Académie de Saint-Luc[7].
- no 56 plaque à la mémoire du peintre Jean-Baptiste Corot mort le 22 février 1875 dans cette maison.
- no 58 ancien hôtel Titon construit par Jean Charles Delafosse vers 1776[8],[7].
- no 76 se trouvait la première caserne dite de la Nouvelle-France, construite par Claude-Martin Goupy sur un terrain qu'il avit acheté en 1770 aux religieux de Saint-Lazare, Claude-Martin Goupy louait cette caserne à l'année aux Gardes-Françaises. La nouvelle caserne a été construite entre 1932 et 1941 par la ville de Paris aux nos 80-82 rue du faubourg-Poissonnière, sur le mur de l'immeuble situé au no 80 de la rue du Faubourg-Poissonnière les sculptures proviennent de l'entrée de la première caserne.
- no 80 Ancien débit de boissons au coin de la rue des Messageries, avec devanture de la première moitié du XIXe siècle inscrite monument historique[9].
- no 92 Étienne Calla, mécanicien, élève de Jacques de Vaucanson, installe une fonderie en 1820[10]. C'est la maison Calla qui réalisera les fontes ornementales de l'église Saint-Vincent-de-Paul à la demande de Jacques Hittorff[11]. La fonderie Calla déménagera au nord de l'enclos Saint-Lazare, à La Chapelle, en 1849.
- no 121 le lycée Lamartine fondé en 1893 sur l'emplacement d'une folie (hôtel particulier) datant du XVIIe siècle rachetée en 1891 par l'Éducation nationale. De nombreux travaux sont faits, mais certaines parties furent conservées telles quelles et classées monument historique (bureau, salon et décor intérieur)[12].
Annexes
Liens internes
Liens externes
- Rue du Faubourg-Poissonnière (mairie de Paris)
Notes et références
- Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments par Félix Lazare,... et Louis Lazare,... 1844-1849 (p. 551/552)
- Pascal Étienne, Le Faubourg Poissonnière : architecture, élégance et décor, Paris, Délégation à l'Action artistique de la Ville de Paris, 1986, 312 p., p. 92-108
- Source : François Caradec et Alain Weill, Le Café-Concert, Fayard, 2007.
- Central téléphonique «Provence», Central téléphonique "Bergère", structurae. Consulté le 27-03-2010
- Notice no PA75090001, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00086496, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Claude Goupy, architecte et seigneur du fief de Meaux à Eaubonne (p. 2) [PDF]
- Notice no PA00086505, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00086487, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Les rues de Paris: Paris ancien et moderne; origines, histoire, monuments, costumes, mœurs, chroniques et traditions; ouvrage rédigé par l'élite de la littérature contemporaine sous la direction de Louis Lurine, et illustré de 300 dessins exécutés par les artistes les plus distingués, Volume 2 (p. 392/393)
- Histoire de la culture technique et scientifique en europe (p. 317-318) [PDF]
- Notice no PA00088987, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Bibliographie
- Jacques Hillairet et Pascal Payen-Appenzeller, Dictionnaire historique des rues de Paris [détail des éditions] (OCLC 466966117) [présentation en ligne]
Catégories :- Rue du 10e arrondissement de Paris
- Rue du 9e arrondissement de Paris
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