- Richard Yates (auteur)
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Pour les articles homonymes, voir Richard Yates.Richard Yates est un romancier et nouvelliste américain né le 3 février 1926 et mort le 7 novembre 1992 (à 66 ans).
Il est réputé pour ses descriptions de la la vie de la classe moyenne américaine de la moitié du XXe siècle[1].
Sommaire
Biographie
Il nait à Yonkers (New York) dans un foyer instable. Ses parents divorcent quand il a trois ans et il passe une grande partie de son enfance d'une ville à l'autre.
Il s'intéresse d'abord au journalisme et à l'écriture lors de sa fréquentation de l'Avon Old Farm School d'Avon dans le Connecticut.
Après avoir quitté Avon, il rejoint l'armée, servant en France et en Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.
Il est de retour à New York à la mi 1946[2] et y travaille comme journaliste tout en effectuant des piges comme nègre littéraire (écrivant quelques discours pour le procureur général Robert Kennedy) et rédacteur publicitaire pour Remington Rand.
Il commence sa carrière littéraire en temps que romancier en 1961 par la publication de Revolutionary Road (VF : La fenêtre panoramique).
Il enseigne l'écriture à l'Université Columbia, la New Scool, l'Université de Boston (qui possède ses archives)[2], à l'Université de l'Iowa, à la Wichita State University, l'Université de Californie du Sud, et à l'Université de l'Alabama à Tuscaloosa[3].
Il meurt à Birmingham, Alabama.
Romans
Son premier roman, Revolutionary Road , a été finaliste pour le National Book Award de cette année (aux côtés de Le Cinéphile de Walker Percy, qui a gagné, et du Catch 22 de Joseph Heller). Ce roman figure dans la liste des 100 meilleurs romans de 1923 à nos jours du Magazine Times[4].
Il est alors défendu par des auteurs aussi différents que Kurt Vonnegut , Dorothy Parker, William Styron, Tennessee Williams et John Cheever.
Son type de réalisme aura une influence directe sur des écrivains tels André Dubus, Raymond Carver et Richard Ford[2].
Toute sa vie, son œuvre est reconnue quasi unanimement par la critique, mais pas un de ses livres ne se vend à plus de 12.000 exemplaires lors de sa première édition.
Tous ses romans sont introuvables peu après sa mort, cependant sa réputation posthume augmente sensiblement et plusieurs de ceux-ci seront réédités. Son succès actuel peut être largement attribué à l'influence de Stewart O'Nan et de son essai paru en 1999 dans la Boston Review, "The Lost World of Richard Yates: How the great writer of the Age of Anxiety disappeared from print" ("Le monde perdu de Richard Yates: Comment le grand écrivain de l'Age de l'anxiété a disparu de l'édition")[5].
Avec le regain d'intérêt pour sa vie et son œuvre après sa mort, Blake Bailey a publié sa première biographie complète, une honnêteté tragique: La vie et l'œuvre de Richard Yates (2003). Sam Mendes réalise Revolutionary Road (Les Noces rebelles), un film réunissant les principaux acteurs de Titanic, Leonardo DiCaprio et Kate Winslet qui remportera le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique en 2009[6].
Bibliographie
- Œuvres traduites en français
- La fenêtre panoramique, [« Revolutionary Road », 1961], trad. de Robert Latour, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons Poche », 2005, 528 p. (ISBN 978-2-221-10208-4)
- Onze Histoires de Solitude, [« Eleven Kinds of Loneliness », 1962], trad. de Jean Rosenthal, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons Poche », 2009, 378 p. (ISBN 978-2-221-11296-0)
- Easter parade, [« The Easter Parade », 1976], trad. de Aline Azoulay-Pacvon, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 2010, 260 p. (ISBN 978-2-221-11431-5)
- Un été à Cold Spring, [« Cold Spring Harbor », 1986], trad. de Aline Azoulay-Pacvon, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 2011, 206 p. (ISBN 978-2-221-11432-2)[7],[8]
- Œuvres non traduites
- A Special Providence (1969)
- Disturbing the Peace (1975)
- A Good School (1978)
- Liars in Love (1981) (nouvelles)
- Young Hearts Crying (1984)
Adaptation au cinéma
Comme titre de roman
- Tao Lin, trad. de Jean-Baptiste Flamin, Richard Yates, [« Richard Yates », 2010], Vauvert, France, Éditions Au Diable Vauvert, 2012 . (ISBN 978-2-84626-398-6)[10],[11]
Sur l'auteur
- Blake Bailey, A Tragic Honesty : The Life and Work of Richard Yates., New York City, Picador, 2004, 688 p. (ISBN 978-0-312-42375-9).
Sites extérieurs
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Richard Yates (novelist) » (voir la liste des auteurs)
- Michiko Kakutani, « Richard Yates » sur http://topics.nytimes.com, 21/11/1992. Consulté le 17/10/2011
- Blake Bailey, A Tragic Honesty: The Life and Work of Richard Yates., New York City, Picador, 2004, 688 p. (ISBN 978-0-312-42375-9).
- Scott Bradfield, The Independent,, « Follow the long and revolutionary road » sur http://www.richardyates.org, 21/11/1992. Consulté le 17/10/2011
- Richard Lacayo Sunday, « All TIME 100 Novels. Revolutionary Road (1961), by Richard Yates » sur http://www.time.com, Dimanche 16/10/2005. Consulté le 17/10/2011
- Stewart O’Nan, October/November 1999 issue of Boston Review, « The Lost World of Richard Yates » sur http://bostonreview.net. Consulté le 17/10/2011
- Richard Yates, auteur illustre tombé dans l'oubli sur http://www.lesinrocks.com, 31/10/2010. Consulté le 17/10/2011
- Geneviève Simon, La Libre Belgique du 17/10/2011, Lire, p. 1, « L’été des désillusions » sur http://www.lalibre.be, 17/10/2011. Consulté le 17/10/2011
- André Clavel, Lire, « Richard Yates raconte les compromis et les déconvenues de l'amour » sur http://www.lexpress.fr, 17/10/2011. Consulté le 17/10/2011
- Richard Yates sur IMDB sur http://www.imdb.com. Consulté le 17/10/2011
- Nicholas Lezard, The Guardian, Saturday 13 November 2010, « Richard Yates by Tao Lin – review » sur http://www.guardian.co.uk/books, 13/11/2010. Consulté le 17/10/2011
- Richard Yates : Tao Lin sur http://www.audiable.com. Consulté le 17/10/2011
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