Ramadane Hammoud

Ramdane Hammoud ben Souleiman Ben Gassem écrivain et poète algérien connue pour ses idée révolutionnaires et progressistes dans le domaine socio‑littéraire. Né à Ghardaïa, dans la vallée du M'zab en 1906, mort très jeune en 1929 (23 ans).

Biographie

Il aurait vécu une vie heureuse auprès de sa mère et de ses grands parents, passant ses journées dans la palmeraie familiale. A l'âge de six ans, il accompagna son père à Relizane où la famille possédait un fonds de commerce. Là, il fréquente l'école française à qui il reconnait la compétence, la qualité, la propreté, mais lui reproche en même temps, son travail de dépersonnalisation de l'Algérien. L'école traditionnelle, elle est exiguë, obscure, incompétente et tyrannique. À l'âge de seize ans, il se rend à Tunis où il étudie la poésie, l'histoire, la géographie,, l'anatomie, les mathématiques et la grammaire. Pour compléter ses connaissances, il lit beaucoup aussi bien en arabe qu'en français. Parallèlement, il se met à écrire. Avec ses camarades, il crée une association littéraire nationaliste, organise des débats, des conférences, anime un journal rural. Le jeune homme n'échappe pas au vaste bouillonnement des idées des années vingt. En rentrant à Ghardaïa pour se marier et devant la misère grandissante des masses, l'injustice criante, il écrit. Entre 1925 et 1929, plus de trente poèmes sont publiés dans Ech‑Chihab, la revue de Ben Badis, Oued M'Zab de Cheikh Aboul Iqdan. Il signe des articles et entame un récit autobiographique qu'il n'achèvera jamais.

Esprit critique en constant éveil, sa poésie est alerte, beaucoup plus proche du Melhoun que d'El‑Khalil. Quoique brève, sa vie comme son œuvre, elle fut dense et révélatrice des grandes mutations qui se préparent.

Ouevres

Parmi ses œuvres, citons:

• Boudhour Al Hayât (Germes de la vie),
• El Fata (le Môme),
• note sur la littérature et la sociologie,
• un récit autobiographique ainsi que des poèmes.

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