- Prison des Sans-Culottes (Nantes)
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La prison des Sans-Culottes était une prison de Nantes sous la Révolution.
Sommaire
La prison
Suite à la surpopulation de la prison du château des ducs de Bretagne, la maison des Pénitentes, situé place du Port-Communeau est utilisé en mars 1793 comme lieu de détention pour les paysans insurgés contre la levée en masse et est alors placé sous la direction du concierge Fleurdepied[1].
Cette utilisation n’est alors que temporaire, le 14 avril le lieu est utilisé pour loger des soldats volontaires républicains cependant le bâtiment est rapidement évacué « parce que les lits étaient remplis de vermine[1]. »
Peu après, la maison des Pénitentes, renommée prison des Sans-Culottes est utilisée comme prison militaire. Quelques suspects y sont cependant envoyés ponctuellement. En frimaire an II, la commission militaire qui siégeait au château y tient ses séances[2].
Les commissaires inspecteurs visitent la prison le 26 juin 1794 :
« 150 prisonniers militaire, et ils ont observé que cette prison, entre une petite rue et une petite cour, ne pouvait jamais être salubre, et que, ce qui contribue à l’état d’infection dans lequel elle est, c’est l’exiguïté de toutes les fenêtres et la grande quantité de bailles à excréments répandues dans toutes les salles, faute de latrines. Il n’est pas étonnant que le nombre des malades y soit relativement excessif[3]. »
En juillet, le concierge de la prison, Gerardeaux, démissionne, en août la prison est reconvertie en hôpital[2].
Voir aussi
Bibliographie
- Alfred Lallié, Les prisons de Nantes pendant la Révolution, Imprimerie Vincent Forest et Émile Grimaud, 1883, p. 82-83.
Références
- Alfred Lallié, Les prisons de Nantes, p. 15.
- Alfred Lallié, Les prisons de Nantes, p. 82.
- Alfred Lallié, Les prisons de Nantes, p. 82-83.
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