- Philippe De Riemaecker
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Philippe De Riemaecker est un auteur-compositeur et écrivain belge d’origine namuroise né le 7 juin 1955 à la clinique Sainte-Élisabeth.
Se fait connaître pour la première fois, grâce à la perspicacité de Marie-Louise Danhaive, dans la revue éditée par la Maison de La Culture de Namur qui publiera un texte intitulé Mon Père, . Son premier recueil de poésie aura pour titre Sous la pluie[1]. Ce recueil doit être considéré comme un coup d'essais de jeunesse, pas comme une œuvre achevée. Auteur de pièces de théâtre tel que : Le Grand Retour ou Une simple histoire, il couvre de ses écrits le paysage mosan auquel il attache une tendresse toute particulière.
À cet endroit précis[2], la Meuse s’arrête quelques instants, le temps d’une respiration, perturbée qu’elle est par une écluse et bordée d'une imitation sauvage,que les hommes ont placés là, pour le plaisir des yeux et des enfants. Ce bout de terre apprivoisée s’étend sur une bonne distance et s’étendrait davantage s’il n’était arrêté par un alignement de bâtisses imposantes d’une architecture recherchée et particulière à cette région. Il y a de l’harmonie à ce paysage bon enfant dans lequel une bourgeoisie de bon goût a trouvé refuge. Au centre de ce paysage se découpe une maison dite « de Maître », gardée par une haie en fer forgé, vers laquelle plongent deux volées d’escaliers faites de pierres arrachées à la colline
La Mosane est une ode touchante, dans laquelle il parle de la ville, la Meuse et aussi des personnes qui ont comptées dans sa jeunesse. C'est écrit avec énormément de pudeur de tendresse et qu'il ponctue d'une pointe de nostalgie retenue.
Rien, je n’ai rien oublié, pas un geste, pas un regard, pas un espoir ni cette part de jalousie intégrante de toute histoire vécue avec autant d’intensité. Il a fallu que le temps cautérise une trop grande blessure pour qu’enfin il fut décidé d’oublier l’hombre pour ne garder que la lumière et, je pense que c’est très bien ainsi...
...Ainsi, encore et encore, j’aimerais murmurer qu’il est possible que cet amour survive avec la même clarté, mais je crains que cette sorte de comportement, ne soit finalement que celui que l’on porte aux souvenirs pour en modeler les aspérités. Il me faut savoir, il me faut raconter et ainsi peut être réussir à exorciser le temps pour enfin tourner le regard vers le trop peu d’avenir qu’il me reste. Je veux fermer les yeux en retrouvant la paix, en prenant ce qu’il y a eu de beau et surtout, oh surtout marcher en évitant de trop souvent me retourner.
Restant fidèle à la poésie il écrit l’un de ses textes le plus remarquable et l'intitule Chez-nous[3]. Description du terroir et de la vie campagnarde il donne en quelques phrases le sentiment d’appartenir à un pays plus solidaire qu’il n’y parait. Il parle de la mer du Nord, des Ardennes et de la difficulté paysanne.Il y a surtout chez nous, des hommes aux mains si grosses, D'arracher la sueur Et de l'étendre aux gosses Qu'ils en sont fier dedans Et que l'eau des rivières Se boit comme de la bière, Le samedi seulement Juste pour un instant Le temps... d'arrêter le temps...
...De la Flandre en Ardenne, je veux te dire je t'aime, ma Belgique si belle, rester juste pour toi, Et les chênes d'autrefois
Dans les années 90, il participe au concours international de la chanson française de la ville de Bruxelles en interprétant une ballade à texte Grand Père [3].
Le Brabant wallon et tout particulièrement la ville de Jodoigne seront, à leur tour, colorés par une chanson intitulée "Les trois clochers"[3].
Comment peut-on décrire Que trois clochers se pointent Sur le ciel qui s'étire Plus loin que nos chemins. Comment nommer la rose Sans voler son parfum, Ou l'eau qui se repose Dans le creux de tes mains.
Rencontres déterminantes
Les noms repris dans cette rubrique, l'ont été avec l'autorisation écrite des personnalités concernées, à l’exception de Madame Marie-Louise Danhaive malheureusement décédée. En ce qui concerne l'actrice Christiane Lenain, l'autorisation nous a été donnée par le théâtre des Galeries
- Marie-Louise Danhaive (Namur) (poétesse) - Période 1970 (Maison de la Culture de Namur)
- Christiane Lenain (Bruxelles) (comédienne) - Fin période 1970 (théâtre des Galeries)[4]
- Julos Beaucarne (Ferme de Wahenge) (conteur, poète, comédien, écrivain, chanteur, sculpteur) - Toujours d'actualité
- Line Adam[5] (compositrice) - Toujours d'actualité
- Frédéric Devreese (Overijse)(compositeur belge, directeur dans les années 1980, de l'académie de musique de Overijse) - Période 1980
Notes et références
- Editions Wesmael-Charlier
- l'auteur fait référence à l'écluse de La Plante
- SABAM
- Théâtre des galeries
- Line Adam, compositeur
Catégories :- Écrivain belge du XXe siècle
- Poète belge
- Naissance à Namur
- Naissance en 1955
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