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Bernard Thibault
Bernard Thibault Bernard Thibault à une manifestation à Paris le 19 novembre 2005Naissance 2 janvier 1959
ParisProfession(s) Syndicaliste Bernard Thibault est un syndicaliste français né le 2 janvier 1959 à Paris (6e arrondissement) d’une famille originaire du Morvan. Depuis 1999, il est le secrétaire général de la confédération générale du travail (CGT). Bernard Thibault est marié et père de deux enfants.
Sommaire
Biographie
Il quitte l’école après la classe de troisième. En 1974, à l'âge de 15 ans, il entre au centre d’apprentissage de la SNCF de Noisy-le-Sec, dont il sort en septembre 1976 avec un CAP de mécanique générale. Il est aussitôt embauché par la SNCF au dépôt de Paris-la Villette. En 1977, il adhère à la CGT, et devient responsable de la commission des jeunes du syndicat. En 1980, il devient secrétaire du syndicat de son dépôt. À 24 ans, il est élu secrétaire des cheminots CGT Paris-Est.
Selon René Mouriaux, il aurait été l'une des figures principales du mouvement de mouvements de 1995 et serait devenu l'un des symboles du renouveau de la CGT[1].
En 1987, il adhère au parti communiste français. Le mois de novembre de la même année, il rejoint le bureau fédéral des cheminots CGT. De 1990 à 1993, il est secrétaire général-adjoint puis de 1993 à 1999, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots. En 1997, il entre au bureau confédéral. De 1997 à octobre 2001, il est membre du conseil national (ex-comité central) du PCF. Enfin, en janvier-février 1999, lors du 46e congrès, il succède à Louis Viannet à la tête de la confédération. Il quittera ses responsabilités nationales au PCF pour marquer la fin du concept de syndicat comme courroie de transmission du parti.
Plus jeune que ses prédécesseurs et à la faveur également de la reprise économique en France de la fin du XXe siècle, il parvient à redresser les effectifs de la CGT. Les difficultés internes de la CFDT nées des suites de la loi Fillon sur les retraites, qui entraînent des transferts d'adhésions d'une confédération à l'autre, renforcent le rôle de la CGT.
Favorable au projet de traité constitutionnel européen, il est mis en minorité par le comité confédéral national (souvent présenté comme le « Parlement » de la CGT) de son propre syndicat le 9 février 2005, sans que cela remette en cause son mandat à la tête de la CGT.
Ouvrages
- Qu'est-ce que la CGT ? (Poche), Archipel, 2002
- Ma voix ouvrière, Stock, 2004
Références
- ↑ René Mouriaux, Le syndicalisme en France, La Découverte, page 79
Voir aussi
Précédé par
Louis ViannetSecrétaire général de la CGT
Suivi par
mandat en cours- Portail du syndicalisme
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