Notre Dame du Jazz

Notre-Dame du Jazz est le nom donné à un projet étonnant de composition musicale. Elle se fonde sur une œuvre de musique contemporaine et se développe en thème de jazz sur la Bible. Pour cette création, le compositeur de musique Cyril Gonnon a observé l'architecture de Notre-Dame de Paris comme une partition, puis par un travail sur les formes, les lignes de construction, et sur les couleurs, il en extrait une partition contemporaine.

Cette partition de musique est singulière car elle est exprimée en couleurs. Par un saut de 48 octaves, ces couleurs sont transposées en accords de musique. C'est un travail qui se situe dans la continuité des recherches de synesthésie Couleurs Musique, objet de nombreuses recherches chez les impressionniste, mais également dans de nombreux artistes dont les plus connues sont Kandinsky^[1]", Olivier Messiaen^[2]", Rimbaud qui travaille sur les relations couleurs, musique, formes. La couleur, donc est transposé par le Cercles Chromatiques des couleurs, en suite d'harmonie musicale.

Sur cette harmonie développée, Cyril Gonnon compose, des thèmes de jazz. Par cela, il crée un jazz impressionniste par lequel, de 2011 à 2023, il entreprend de composer l'intégralité de la Bible; le Codex Alexandrinus, en Jazz ...comme avant lui Chagall illustra l'intégralité de la Bible.

Histoire

Les étapes de la construction de la partition

L'origine de la création

En 1965, Paul VI adresse un message émouvant aux artistes "ce monde a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans la désespérance", 34 ans plus tard, ce sera une lettre complète puis un discours que les deux autres papes adresseront aux artistes: nous avons besoin de vous, disent-ils aux artistes, pour habiller de couleurs et de son, l'ineffable. Ce sont ces mots émouvant qui provoqueront le déclenchement d'une entreprise phénoménale et singulière, celle de mettre la Bible en Couleur de Jazz, composé à partir d' une suite de 55 planches de recherches et de création.

Le travail sur le mouvement, les formes et les couleurs en musique

En 2002, Cyril Gonnon, encore très jeune compositeur,crée la performance Triboluminescence. Il y instaure un dialogue fécond entre la peinture (la couleur) la musique (le rythme et l’harmonie) et la danse (théâtre). . En 2005, il crée la géorythmie, qui permet de faire découler des figures géométriques primaires, les rythmes du jazz.Par cela, il ouvre une voie de recherche, où les couleurs et les formes d’un tableau suggère la résonance d’un accord de musique et où le rythme et l’harmonie d’un thème de jazz produisent une symphonie des couleurs. "Ce phénomène exceptionnel a pour nom la synesthésie, association entre des sensations de nature différente : l’audition de musique suscite la vision de ligne et de couleurs en correspondance avec les sons^[1]".

La cathédrale Notre-Dame de Paris

En septembre 2010, en observant les plans architecturaux de la cathédrale Notre-Dame de Paris, son regard de compositeur semble y discerner une partition de musique: commence alors pour lui un travail sur les figures géométriques, les traits de constructions, jusqu'à ce qu'il parvienne à une figure géométriques unique faites des lignes des figures et des points de constructions qu'il appelle: "la partition essentielle Notre Dame de Paris". Cette partition est silencieuse. Il faut pouvoir y intégrer l'harmonie.

la couleur et les formes transposées en musique

Dans la tradition des Cercles Chromatiques de Newton, Goethe et Boutet, le compositeur propose à son tour un nouveau cercle Chromatique de Couleur. En s'appuyant sur la relation interne de fréquence (Htz-Tthz) entre la lumière, la couleur et le son, il établit un cercle chromatique proposant une équivalence entre les 12 notes de la gamme musicale et les couleurs, par un saut de 48 octaves vers le haut. Il imagine un piano de 48 octaves, les notes ou ultrasons que produirait ces aigus serait alors audible en couleur... par la vision^[3].

Il produit alors une œuvre inouïe: une partition musicale de couleur, qu'il transpose en musique: les notes produites sont issues de vert de cobalt et des ses variations chromatiques. Dans l'œuvre contemporaine ainsi créée, on entends des notes neuves, des accords autres, de purs sons colorées.

Cette partition contemporaine est appelée essentielle, car chacun de ses accords a le pouvoir d'être développé. Dans un style où la mélodie reprend son importance, elle donnera jour à une musique jazz, dans laquelle la couleur est liée à la mélodie, les compositions des versets de la bible, en Jazz.

Exemples de cercles chromatiques

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  Décomposition en sept couleurs du cercle chromatique de Newton

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  Les cercles chromatiques de Claude Boutet en 1708. Les plus anciennes représentations originales existant encore de nos jours.

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  Le cercle chromatique dessiné par Goethe en 1810.

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  Cercle chromatique, basé sur les couleurs primaires de la synthèse soustractive : cyan, jaune, magenta.
  Les couleurs primaires, secondaires et tertiaires sont représentées.

De la composition colorée au versets de la Bible

La composition essentielle

"La composition Essentielle" est le nom donné par Cyril Gonnon à sa forme de composition qui consiste a dégager un rapport essentiel des formes, des couleurs, et de la musique. "Par composition essentielle ou essence, j'entends une composition qui, comme le parfumeur dégage des fleurs, leurs huiles essentielles et dont quelques gouttes suffisent à tout un parfum, une composition "condensée essentielle"^[4]."

L'art abstrait devient jazz mélodique

Commence alors un travail de composition. À partir des harmonies qu'il a obtenue par le travail des formes et des couleurs, il développe 7 thèmes de Jazz. Il y a donc d'une part, une composition essentielle qui est la transposition d'une couleur en harmonie ou accords musicaux, comme par exemple l'harmonie du vert de cobalt, qui est une composition musicale contemporaine. Elle est dite essentielle, car elle est extrêmement condensé. Mais on peut déjà écouter ce morceau, qui donne à l'oreille l'impression des couleurs vives. De l'autre, il y a les 7 thèmes de Jazz, composé à partir des 7 harmonies principales de la composition essentielle abstraite. C'est ici que commence le travail de composition qui doit faire appel au qualité de musicalité du compositeur. En effet, un morceau de Jazz est constitué d'une grille d'accord et d'un thème composé sur cet accord: cela s'appelle l' Harmonie du jazz. L'harmonie donne "la couleur" d'un morceau et le thème donne la mélodie. Le plus souvent le thème est court, facilement mémorisable : surtout c'est ici que se concentre tout le travail de la musicalité de la composition. En classique, comme en jazz, souvent l'auditeur ne retient que le thème mélodique d'un morceau. De ces recherches naitra une composition "essentielle" contemporaine: une partition de musique écrite non pas en note de musique mais en harmonie de couleur: à la place des accords écrit en note de musique, se trouvent des couleurs. C'est la naissance du jazz impressionniste. Ce jazz est mélodique et coloré.

Le codex Alexandrinus dit la bible, comme architecture de composition

Un morceau de jazz peut donc être composée et développé, par le compositeur, à partir de l'harmonie d'un seul accord musical généré par ces couleurs... et le Alexandrinus, dit la Bible, va se voir devenir l'architecture de composition de ce jazz impressionniste. Le Codex Alexandrinus tire son nom de la ville d'Alexandria(Ve siècle). Connu comme l'un des principaux manuscrit en onciale de la septante et le nouveau testament, il est avec le Codex vaticanes et saniaticus, une des plus anciennes et des plus complète copie de la bible grecque . Les vers sont alors réétudié en grec, dans leur langue original, pour en retrouver la fraicheur primitive . Le codex devient alors le livret original d' une cathédrale musicale à réaliser en Jazz impressionniste: Ces versets de la bible sont mise en musique à partir de ce processus de création , sur des harmonies colorées qui donnent une nouvelle lumière aux versets de ce livre considéré comme l'un des patrimoines culturel de l'humanité.

Notes et références