- Nierembergia veitchii
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Nierembergia veitchii Nierembergia veitchii Classification de Cronquist Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Asteridae Ordre Solanales Famille Solanaceae Genre Nierembergia Nom binominal Nierembergia veitchii
Berk. ex Hook., 1866Classification APG III Clade Angiospermes Clade Dicotylédones vraies Clade Astéridées Clade Lamiidées Ordre Solanales Famille Solanaceae Nierembergia veitchii est une espèce de plante de la famille des Solanacées originaire d'Amérique du Sud.
Sommaire
Position taxinomique
William Jackson Hooker décrit cette plante en 1866 à partir du type collecté dans la Province de Tucumán (Argentine) par les horticulteurs Veitch à qui il dédie cette espèce.
Description
Il s'agit d'une plante vivace (si les températures restent strictement positives), buissonnante, de moins de cinquante centimètres de haut.
Ses tiges sont grêles et ramifiées et dressées. L'ensemble de la plante est pubescent, ce qui constitue une des caractéristiques de cette espèce.
Les feuilles, alternes dans la partie inférieure de la plante, opposées à la partie supérieure des ramifications, lancéolées, ont de trois à quatre centimètres de long, sur cinq à quinze millimètres de large.
Les fleurs, assez nombreuses sur les ramifications, opposées au feuilles, blanches à rose, ont environ cinq centimètres de diamètre. Le tube de la fleur est assez assez long, atteignant trois centimètres. Le calice est large, campanulé à cinq lobes.
Cette espèce compte 16 chromosomes[1].
Distribution
Nierembergia veitchii est une plante originaire d'Amérique du Sud : Brésil, Argentine.
Elle s'implante en sol plutôt sec et ensoleillé.
Toxicité
Nierembergia veitchii est reconnue comme plante susceptible de provoquer des calcinoses ; ses effets ont été étudiés sur le rat en 2000 (anomalies du fœtus et du squelette)[2]
En 2001 et 2006, cette plante est convaincue d'avoir empoisonné des moutons qui l'ont broutée, causant une trentaine de décès par calcinose dans les troupeaux au Brésil[3],[4].
Références
- Christina Acosta & al. - Chromosome report in South American Nicotianeae (Solanaceae) with particular reference to Nierembergia - Annals of the Missouri Botanical Garden - Volume 93 - Saint Louis, 2006 - p. 639 - Tableau 2
- João Roberto Braga de Mello Augusto Langeloh, Gerhard Habermehl, Hans Krebs, Fernanda Bastos, Fernanda Alvares - Efeitos de extratos de Nierembergia veitchii (Hook) Solanaceae sobre a fertilidade de ratas e morfologia óssea dos fetos - Universidade Federal de Santa Maria - Ciência Rural - Volume 30, n° 3 - 2000
- Daniel Ricardo RissiI; Raquel Rubia RechI; Felipe PierezanI; Glaucia Denise KommersII; Claudio Severo Lombardo de Barros - Intoxicação em ovinos por Nierembergia veitchii: observações em quatro surtos - Universidade Federal de Santa Maria - Ciência Rural - volume 37 n°.5 , 2007
- Daniel R. Rissi, Corrie C. Brown, Claudio S.L. Barros - Chronic and acute clinical manifestations associated with systemic mineralization caused by ingestion of Nierembergia veitchii in sheep in southern Brazil - Small ruminant research (Elsevier) - Volume 87, n° 1 - 2009 - p. 102-104
- Christina Acosta & al. - Chromosome report in South American Nicotianeae (Solanaceae) with particular reference to Nierembergia - Annals of the Missouri Botanical Garden - Volume 93 - Saint Louis, 2006 - p. 634-646
- William Jackson Hooker - Nierembergia veitchii - Curstis's botanical magazine - Volume 92 - Londres, 1866 - Planche et texte 5599
Liens externes
- Référence IPNI : Nierembergia veitchii Berk. ex Hook. (en)
- Référence Tropicos : Nierembergia veitchii (en) (+liste sous-taxons)
- Référence GRIN : espèce Nierembergia veitchii Hook. (en)
- ZipCodeZoo - Nierembergia veitchii
- Université de Géorgie - Département de pathologie - Nierembergia veitchii
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