Bernard Bezzina

Bernard Bezzina est un artiste-peintre et sculpteur français né en 1956 à Tunis.

Biographie

Sa maman, talentueuse portraitiste lui donnera le goût du dessin. Il sera par la suite entièrement autodidacte : dans le sud de la France, il exercera le métier de cuisinier pendant de nombreuses années, complètement libre de toute convention. Il sera reconnu de ses pairs comme un grand chef^{[réf. nécessaire]}. Le goût à la matière, lui fait franchir le pas à la peinture. Ainsi « l’élément matière » est présent chez lui comme chez d’autres artistes du nouveau réalisme comme César, Arman, Ben, etc… qu’il apprécie. Ces artistes intimes et conviviaux ont en commun un tempérament méditerranéen, leur art est sensuel et tactile. Son travail de sculpteur est multiple. Il sculpte aussi bien la pierre dans son atelier près des carrières de marbre de Carrare. Pour la fin de l’année 2008, certains projets monumentaux, de plusieurs tonnes, sont en fin de réalisation^{[réf. nécessaire]}.

En dehors de toutes contraintes techniques, que ce soit dans ses sculptures, dans ses peintures, Bernard Bezzina développe son idée de la « divition ». Il s’agit d’un acte de division des volumes pour les augmenter dans le sculptural… Ainsi que ses papiers fragmentés, reconstitués, reformulés afin d’obtenir plus de volume, plus d’ampleur.

Actuellement Bernard Bezzina vit entre France et Italie. Nicole Laffont, critique d’art écrit de lui :« artiste inclassable et éclectique, avant tout intuitif ».

Il expose entre autres à Monaco, Saint-Tropez, Paris, Belgique^{[réf. nécessaire]}. Ses œuvres se retrouvent parmi celles de grands collectionneurs en France,Suisse, à New York,en Italie^{[réf. nécessaire]}.

Divition vision totale

Le travail de Bezzina Bernard, explorateur et restitueur de formes, à travers les expériences multiples et évolutives de dessins, peintures et sculptures, après études des maîtres anciens et modernes, l'a conduit à la notion de divition (de la division jusqu'à l'ampliation), tout au long d'un labeur sans cesse remis en cause, comme recherche d'archétypes primitifs ramifiés pour s'actualiser dans des œuvres en devenir.

Cette divition joue dans un premier temps sur la division des formes, par déconstruction-éclatement-disjonction et dispersion dans l'espace, telle fission de l'atome, alternance éloignement/proximité/explosion permettant la vision du cœur de l'œuvre accroissant le désir par l'éloignement de l'objet, avec urgence vitale de rassembler ensuite l'ouvrage jusqu'alors momentanément dispersé, concertation des pièces, molécularisation, ampliation, chaleur, collage. restitution, fusion, vision, retour à l'amour et l'unité.

Toutes les possibilités techniques sont exploitées dans leur essentiel, parfois s'égarant momentanément, retours en arrière, mais toujours sans remise en cause de la recherche de l'un-fini, de l'unité, qui se voudrait totale pour un temps, mais dont le questionnement incessant de notre artiste laisse entrevoir la perspective d'une infinitude de solutions.

• Portail de l’art contemporain