- Moïro
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Moïro, Myro Naissance IIIe siècle av. J.‑C.
Byzance, GrèceLangue d'écriture grec ancien Genres épigramme Moïro, Moerô ou Myro (en grec ancien Μοιρώ / Moirố) est une poétesse grecque du IIIe siècle av. J.‑C.
Sommaire
Biographie
Moïro a vécu à Byzance. Elle est l'épouse d'Andromaque le Philologue et la mère de Homère le Tragique.
Œuvre
Moïro est l'auteur de poèmes en héxamètres (hymne à Poséidon, Imprécations, Mnémosynê...), d'épigrammes et de poésies diverses. Athénée la cite comme ayant été victime d'un plagiat :
« “On ne voit approcher de là ni des volatiles, ni les πέλειαι tremblantes, qui portent l'ambroisie à Jupiter[1].” Or, il ne faut pas croire qu'il s'agit de pigeons (peleiades) qui portent l'ambroisie à Jupiter, comme plusieurs se le sont imaginé ; ce qui ne serait pas digne de sa majesté ; mais il faut l'entendre des pléiades. [...] Mœro de Byzance est la première qui a bien saisi l'idée des vers d'Homère, lorsqu'elle écrivait, dans son ouvrage intitulé La Mémoire, ou Mnémosyne, que c'étaient les Pléiades qui portaient l'ambroisie à Jupiter. Cratès, le critique, s'étant approprié l'idée de cette femme, a publié, comme lui appartenant à lui-même, ce qu'elle avait dit[2]. »
Deux épigrammes de Moïro ont été conservées par l'Anthologie Palatine.
Antipater de Thessalonique la range au nombre des neuf muses terrestres[3].
Références
- Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne], XII, 62.
- Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] [lire en ligne], XI, 490e, trad. Lefebvre de Villebrune.
- Anthologie Palatine, IX, 26.
Voir aussi
Bibliographie
(grc) (fr) Yves Battistini, Poétesses grecques, Imprimerie nationale, « La Salamandre », 1998.
Liens externes
Traduction : Anthologie Palatine, livre VI, 119, 189.
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