- Maison de Jacques-Louis David (Bruxelles)
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Maison de Jacques-Louis David Présentation Période ou style Architecture néoclassique Architecte Louis Damesme Date de construction 1819-1820 Destination initiale habitation Destination actuelle hôtel Géographie Pays Belgique Région Bruxelles-Capitale Commune de Belgique Bruxelles-ville Coordonnées modifier La maison de Jacques-Louis David est un hôtel de maître de style néoclassique situé au numéro 7 de la rue Léopold (anciennement rue Guillaume), à Bruxelles, où le peintre néoclassique expira le 29 décembre 1825.
Sommaire
Historique
La rue Léopold
La rue Léopold fut tracée sous le règne du roi Guillaume Ier des Pays-Bas et s'appelait initialement rue Guillaume : elle ne prendra le nom de rue Léopold qu'en 1831[1].
Cette rue fait partie d'un ensemble néoclassique construit entre 1819 et 1822 selon des plans conçus par l'architecte français Louis Damesme entre 1817 et 1819; les maisons situées du côté impair (dont celle de David) furent édifiées plus précisément en 1819-1820[1].
Ces maisons, en mauvais état dans les années 1980, furent menacées par un projet immobilier en 1991[2]. Elles furent heureusement restaurées et intégrées (pour certaines d'entre elles) dans un hôtel de prestige.
Jacques-Louis David à Bruxelles
Sous la Restauration, son passé de révolutionnaire régicide et d'artiste au service de Napoléon valurent l'exil au peintre néoclassique Jacques-Louis David. En 1816, il se réfugia à Bruxelles, où il vécut jusqu'à sa mort en 1825.
Vers 1820, David devint un spectateur assidu du théâtre de la Monnaie et s'installa juste derrière, au 679 rue Guillaume (à l'époque, la numérotation ne se faisait pas par rue[2], adresse correspondant au numéro 7 de l'actuelle rue Léopold.
En 1824, revenant du Théâtre de la Monnaie, il est renversé par une calèche, ce qui provoque un œdème. En novembre 1825, il est paralysé des mains à la suite d'une congestion cérébrale. Il expire dans son lit le 29 décembre 1825, dans sa maison de la rue Guillaume. Sa mort est commémorée par une plaque apposée sur la façade de la maison : " Le peintre français Louis David mourut dans cette maison le 29 décembre 1825 ".
Architecture
La maison de David présente une façade enduite et peinte en blanc, comme souvent dans l'architecture néoclassique à Bruxelles.
La façade de trois travées présente, sur un soubassement en pierre bleue, une maçonnerie lisse sauf au niveau de la porte cochère, qui possède un encadrement à bossages plats et à lignes de refend.
Autour de l'arc de la porte cochère cintrée, les bossages adoptent un profil rayonnant, typique de l'architecture néoclassique.
Séparé du rez-de-chaussée par un puissant cordon de pierre, le premier étage présente un balcon supporté par des consoles ornées de feuilles d'acanthe, une porte-terrasse surmontée d'un petit entablement et deux fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré.
Le deuxième étage est percé de trois fenêtres rectangulaires plus petites, surmontées d'un entablement lisse et d'un fronton percé d'un œil-de-bœuf.
Accessibilité
Descendre à la station de métro : De Brouckère. Articles connexes
Références
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1B, Pentagone E-M, Pierre Mardaga éditeur, 1993, p.319-320
- Paix à la chambre de Louis David, article du journal le Soir, Daniel Couvreur, Jean Rebuffat, 25 juillet 1991.
Bibliographie
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1B, Pentagone E-M, Pierre Mardaga éditeur, 1993
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