Lapining

Le lapining est un sport extrême apparu au début des années 2000 consistant à traverser une zone généralement accidentée (pente, forêt...) en milieu naturel le plus rapidement possible et en changeant le moins possible de direction. Aujourd'hui, cette pratique reste très marginale et n'est pas reconnue comme sport officiel. Sur un terrain enneigé, on parle de lapineige.

Origines et Description

Créé en partie par Eric Barone^[1] (cycliste de grandes vitesses français), il est défini par son co-créateur comme "l’art de savoir poser le pied dans la nature"^[2]. Un site officiel fut tenu pendant un temps. Ce sport tire son nom de l'animal le lapin, et correspond à la faculté de celui ci à pouvoir courir dans une direction donnée sans s'arrêter à grande vitesse. Le plus souvent, ce sport est pratiqué en foret, offrant de nombreux obstacle et permettant des dénivelés plus ou moins difficiles. Ce sport mêle donc aussi bien la course à pied (plus où moins longue), le saut, et voir parfois quelques éléments acrobatiques bien que cela reste relativement rare. On peut y voir un sport précurseur du parkour, bien que le but ici soit moins l'aspect spectaculaire que la performance sportive (temps chronométré). Cette pratique n'étant pas officielle, elle ne connait donc pas vraiment de règle.

Santé

Comme pour chaque sport extrême, il y a des risques (de l'égratignure au décès accidentel) et nécessite en conséquence un équipement commun à tous les sports à risques : casques, protège tibias, protège coudes et ainsi de suite, et idéalement un nécessaire de premier secours, des connaissances sur les premiers soins, et un téléphone portable (ou mieux). La pratique est cependant suffisamment marginale pour qu'on ne puisse aujourd'hui établir un compte rendu des accidents survenus durant les années passées.

Réception et critiques

Ce sport eut une courte période d'éclairage médiatique, certaines chaines populaires de télévision françaises comme France2 et TF1 firent de courts articles sur le sujet. La mode fut de très courte durée, et aujourd'hui, ce sport n'est plus vraiment pratiqué à part peut-être dans certains cercles d'amis ou dans des cas rares. Encore une fois, il est difficile de quantifier le nombre d'amateurs tant il est restreint. Très critiqué par les personnes de sensibilité écologiste, ce sport à le défaut de faire un certains nombres de dégâts sur les chemins empruntés comme l'écrasement violent provoqué sur les différentes plantes, les branches cassées, et ainsi de suite.

Notes et références

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