- La Chevauchée des bannis
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La Chevauchée des bannis
Données clés Titre original Day of the Outlaw Réalisation André De Toth Scénario Philip Yordan Sociétés de production Security Pictures Pays d’origine États-Unis Genre Western Durée 92 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Chevauchée des bannis (Day of the Outlaw) est un western américain réalisé par André De Toth et écrit par Philip Yordan (d'après un roman de Lee E. Wells), sorti en 1959. Il raconte l'affrontement entre les fermiers d'un village du Wyoming, enneigé et coupé du monde, et une bande de tueurs pourchassée par les autorités.
Sommaire
Synopsis
Dans un village montagneux du Wyoming, enfoncé dans la neige, l'éleveur Blaise Starret s'oppose farouchement à des fermiers, dont l'un d'eux a épousé son ancienne compagne Helen. L'arrivée soudaine de sept bandits, commandés par un certain Jack Bruhn, quémandant secours, suite à une blessure, fait taire les hostilités et contraint fermiers et éleveurs à s'unir contre le danger. Blaise Starret imagine un piège susceptible d'égarer Jack Bruhn et ses hors-la-loi indésirables...
Fiche technique
- Titre français : La Chevauchée des bannis
- Titre original : Day of the Outlaw
- Réalisation : André De Toth
- Scénario : Philip Yordan d'après le roman de Lee E. Wells
- Photographie : Russell Harlan
- Direction artistique : Jack Poplin
- Costumes : Elva Martien et Robert Martien
- Musique : Alexander Courage
- Montage : Robert Lawrence
- Production : Sidney Harmon (producteur) et Leon Chooluk (producteur associé)
- Sociétés de production : Security Pictures, United Artists
- Société de distribution : United Artists
- Budget : 1 100 000 $[1]
- Format : Noir et blanc, son monophonique
- Genre : Western
- Durée : 92 minutes
- Pays d'origine : États-Unis
- Dates de sortie :
- Date de sortie DVD :
Distribution
- Robert Ryan : Blaise Starrett
- Burl Ives : Jack Bruhn
- Tina Louise : Helen Crane
- Alan Marshal : Hal Crane
- Venetia Stevenson : Ermine
- David Nelson : Gene
- Nehemiah Persoff : Dan
- Jack Lambert : Tex
- Frank DeKova : Denver
- Lance Fuller : Pace
- Elisha Cook Jr. : Larry Teter, le barbier
- Dabbs Greer : Docteur Langer, le vétérinaire
- Betsy Jones-Moreland : Madame Preston
- Helen Westcott : Vivian
- Donald Elson : Vic, le propriétaire du magasin
- Robert Cornthwaite : Tommy Preston
- Michael McGreevey : Bobby, le fils de Vic
Genèse du film et production
Origines du projet
Le choix de l'équipe
Tournage
En octobre 1958, comme à son habitude[2], André De Toth partit lui-même chercher le lieu où tourner son film et survola, avec son avion personnel, les parcs nationaux aux alentours de Bend dans l'Oregon. Il choisit le plateau de Dutchman Flat, régulièrement enneigé et difficile d'accès par la route[2], et décida d'y faire construire le village de Bitters[n 2], réalisé par le chef décorateur Jack Poplin deux jours avant le début du tournage[n 3]. L'équipe - une soixantaine de personnes, dont des habitants de la région[3] - fut logée dans un hôtel historique de Bend (la Pilot Butte Inn) pendant les deux semaines du tournage en décors réels. Elle dut affronter des conditions climatiques difficiles : le froid, des tempêtes de neige, du blizzard, mais qui contribuèrent à l'authenticité du film[4]. La grande majorité des intérieurs (et quelques plans de nuit[5]) furent tournés ensuite, au mois de décembre 1958, à Los Angeles, aux Kling studios, anciennement studios de Charles Chaplin[5]. Le film fut achevé le 18 décembre et fut présenté à la Censure dès la mi-janvier[6].
Réception du film
Plus d'un critique en a signalé le caractère particulièrement oppressant voire claustrophobique.
Critiques
- "Rare auteur non misogyne, De Toth montre au contraire un paysage hostile et meurtrier et un héros (le torturé Robert Ryan) plaidant pour le groupe. Ici, la castagne à mains nues n'est pas pour les enfants de chœur, les scènes d'amour non plus, même si l'héroïne convoitée par deux hommes se cache sous manteau et capuche."[7]
- "Toute la première partie du film, jusqu'au moment du départ des hommes vers la montagne, contient un suspense dramatique de plus en plus puissant, entretenu à la fois par les qualités du scénario, de la mise en scène et de l'interprétation. Il n'en reste malheureusement plus rien dans la seconde partie, terne et morne."[8]
- "Excellent western de série B ; bon scénario, brillante interprétation (l'opposition Ryan-Ives et les mines patibulaires des bandits avec mention spéciale pour Jack Lambert) et splendides images."[9]
Annexes
Bibliographie
- Sur le film
- Philippe Garnier, Noir comme neige, un western hors-la-loi, Paris, Wild Side Vidéo, 2010.
- Sur le réalisateur
- Bertrand Tavernier, Amis Américains, entretiens avec les grands auteurs d'Hollywood, Arles, Institut Lumière/Actes Sud, 2008.
- Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Paris, Omnibus, 1995.
Liens externes
- La Chevauchée des bannis sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- (fr) La critique du film sur le site 1kult
Notes et références
- Notes
- Le film fut critiqué par les revues professionnelles dès juin 1959, mais ne sortit que le 10 septembre. (Noir comme Neige, p.58)
- Nom du village dans le film.
- Et non quatre mois avant, pour que le village se vieillisse naturellement, comme le prétendit souvent André De Toth. (Blanc comme neige, p. 18)
- Références
- P. Garnier, Noir comme neige, un western hors-la-loi, Paris, Wild Side Vidéo, 2010, p. 20.
- P. Garnier, Noir comme neige..., op. cit., p. 23.
- P. Garnier, Noir comme neige..., op. cit., p. 55.
- P. Garnier, Blanc comme neige..., op. cit., p. 24.
- P. Garnier, Blanc comme neige..., op. cit., p. 25.
- P. Garnier, Blanc comme neige..., op. cit., p.58.
- Le Monde, 5/07/2010, pour la sortie du DVD Jean-Luc Douin, critique quotidien
- Répertoire Général des Films 1960, édition Penser-Vrai, dépôt légal n°691 - 3e trimestre 1960
- Jean Tulard - Guide des Films, éditions Robert Laffont, 1990
Catégories :- Film américain
- Film sorti en 1959
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