- La Belle Dame sans Merci
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La Belle Dame sans Merci est une ballade écrite par le poète anglais John Keats. Il en existe deux versions, avec chacune des différences mineures. La version originale fut écrite en 1819, bien que le titre du poème soit une référence à un autre poème du XVe siècle d'Alain Chartier.
Sommaire
Description
Le poème décrit la rencontre entre un chevalier inconnu et une mystérieuse femme qui se dit « la fille d'une fée ». Il commence par la description du chevalier dans un paysage aride, Il raconte au lecteur la manière dont il a rencontré une belle jeune femme aux « yeux sauvages » ; L’emmenant avec lui sur son cheval au gouffre Elfin, où « elle pleurait, et soupirait », puis s'endormant, le chevalier a une vision de « rois pâles et de princes », qui crient : « La Belle Dame sans Merci t'a subjugué ! » Il se réveille pour se trouver du côté de la même « colline froide », après quoi il continue d’errer.
Bien que La Belle Dame sans Merci soit un poème court (douze strophes de quatre lignes chacune, avec les rimes type ABCB), il est plein d'énigmes. Du fait que le chevalier est associé à des allégories de la mort, comme le lys (symbole de la mort dans la culture occidentale), la pâleur, la « disparition », il est probable que le héros soit mort lorsqu’il conte l’histoire. Il est clairement voué à rester sur la colline, mais la cause de ce sort est inconnue. Une simple lecture suggère que la dame lui a tendu un piège, à l'instar des contes comme Thomas le Rhymer ou Tam Lin. Également, comme les chevaliers sont généralement liés par des vœux de chasteté, le poème semble indiquer que ce chevalier est doublement damné - et, effectivement, maintenant, enchanté - quand il s'attarde ici avec une créature éthérée.
Dans d'autres domaines
Littérature
La Dame des MacEnnen d'Armand Cabasson (Editions Glyphe).
Peinture
La Belle Dame sans Merci est un thème récurrent chez les peintres Pre-Raphaelite. On peut notamment citer Sir Frank Dicksee, Frank Cadogan, John William Waterhouse, Arthur Hughes, Walter Crane, et Henry Maynell Rheam qui le représentèrent. Le thème a également été parodié en 1920 dans le magazine Punch.
Adaptation musicale
L'adaptation musicale la plus célèbre est celle de Charles Villiers Stanford.C'est une interprétation dramatique qui nécessite une voix masculine et un accompagnemment. Elle est restée populaire et est parue dans plusieurs anthologies de la chanson anglaise du British Art Music enregistré par plusieurs autres artistes. Patrick Hadley a également écrit une version pour ténor et orchestre.
Sans être à proprement parler une adaptation musicale, il faut citer également The battle of Agincourt, sonate pour deux violoncelles d'Olivier Greif, qui a été inspiré par la ballade de Keats. Dans le dernier mouvement, le texte est même inscrit sur la partition.
Annexes
Liens externes
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