L'Andalou (film)

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L'Andalou est un film algéro-espagnol qui sera réalisé par Mohammed Chouikh et dont le tournage reprendra le 27 février 2011^[1].

Autour du film

Un roman jamais imprimé, une histoire qui taraude l’esprit depuis des années et puis un événement déclencheur : Mohammed Chouikh propose le scénario de l’Andalou pour Alger capitale de la culture arabe 2007.

Des aléas et des contraintes, la production persiste et s’éternise et voilà que le jeudi 20/11/2008 un premier tour de manivelle a lieu. Coup de projecteur sur l’événement de cette semaine : l’Andalou se fera coûte que coûte. La famille Chouikh est au complet pour le premier clap. Des comédiens sont conviés à une première inspiration, une âme à ce qui devrait être une superproduction. Sid Ali Kouiret, Bahia Rachedi… Pour l’instant, le casting n’est pas ficelé mais ce qui est certain, puisque l’accord de principe a été donné, l’acteur égyptien Nour Chérif fera partie de l’équipe. Du coup, la villa Abdeltif se transforme en plateforme de Reconquista.

Synopsis

L’Espagne à portée de main. C’est l’histoire d’un bassin caressé par deux rives, deux cultures qui se mêlent et se démêlent au gré des faveurs des maîtres. Fin quatorzième siècle, l’Andalou n’est autre que le récit historique de Salim, fils d’Abû Hamza, juriste musulman, et de Maria Rodriguez, une catholique. Salim quitte Malaga pour Grenade où il achève ses études. Il devient le plus jeune secrétaire de la reine Aïcha, mère de Boabdil. Après la chute de Grenade, il s’exile avec sa famille et celle de son ami Ishaac, tailleur juif à Andarach, où il vivra dans la pauvreté. Il refuse ensuite de suivre Boabdil dans son exil au Maroc. Avec Ishaac, il rejoint les côtes algériennes sur une barque de fortune. Après son naufrage, il est recueilli et engagé par un émir puissant comme secrétaire confidentiel de ses trois filles. Il devient son grand intendant et épouse la princesse Mansourah dont il était amoureux. La Reconquista le rattrape à Oran et bouleverse le royaume fragile qui devient le vassal de la couronne d’Espagne. Maîtrisant les langues ibériques, il devient l’interprète et l’ami du commandant Martin d’Argottei. Le tournage de l’Andalou se fera entre Alger, Oran, Tlemcen, Ténès en passant par la Tunisie (scènes de galions), l’Espagne (Malaga Alhambra) et le Maroc (Fès). Un long métrage de deux heures pour quatre mois de tournage^[2],[3].

En raison de problèmes de financements, le tournage avait été arrêté, mais grâce au hasard qui a fait croiser les chemins de Mohammed Chouikh et les producteurs espagnols s de Syncro Imagen Prodocciones lors l'édition de l'année 2011 du Festival international du film arabe d'Oran, la redémarrage du tournage du film a été décidé.

Références

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