- José Francisco Ulloa
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José Francisco Ulloa Rojas, né à Cartago (Costa Rica) le 1er d’octobre, 1940, est un évêque costaricain.
Sommaire
Évêque
Il est rentré au Seminario Menor en 1959. Le 19 décembre, 1964 il a été ordonné comme prêtre. Il a été nommé évêque du Diocèse de Limón, le 30 décembre, 1994. Monseigneur Ulloa est le vice-président de la Conferencia Episcopal de Costa Rica.
Accusations d'actes de corruption
Monseigneur Ulloa a été accusé par un entrepreneur suisse, Ana Moscarelli, d’administration frauduleuse. Mme. Moscarelli avait reçu un nombre de prêts de compagnies établies par l’église catholique costaricienne, totalisant US $ 3 millions. Comme garantie, Moscarelli avait donné les actions qu’elle possédées d’un groupe de compagnies, Grupo Papagayo. Elle estimait la valeur des ces actions à US $ 30 millions. Selon les allégations de Moscarelli, les fonctionnaires de la compagnie établie par l’église lui avaient demandé de négocier avec Monseigneur Ulloa le remboursement du prêt, ce qu’elle voulait faire. Malgré cela, les autorités ont procédé à liquider la garantie. Moscarelli a demandé pour le délit d’administration frauduleuse à Ulloa, ainsi que d’autres personnes reliées à l’église au Costa Rica[1].
Moscarelli avait affirmé que les entreprises de l’église avaient reçu de l’argent de Geovanni Bondaz, un politicien italien accusé de corruption. La Surintendance des entités financières (SUGEF) a ouvert une enquête. Le report de la dite enquête (292 pages) avait conclu qu’il y avait des indices de l’existence d’administration financière illégal. Le surintendant, M. Oscar Rodríguez Ulloa a présenté une accusation formelle contre la Conférence Épiscopal de Costa Rica[2].
Condamné par le Tribunal suprême d’élections (TSE)
En mai 2010, Monseigneur Ulloa a été condamné par le Tribunal Suprême d'Élections, en raison avoir exhorté aux croyants catholiques à ne pas voter pour des politiciens costariciens qui à son avis étaient réfractaires à la doctrine catholique. Le Costa Rica se trouvait au moment des déclarations d'Ulloa (septembre 2009) au milieu d'une campagne électorale (l’élection a eu lieu en février 2010 et elle a été remportée par Laura Chinchilla, candidate très proche à Ulloa qui a déclaré après l'élection comme « fille préférée de la Vierge María»). Selon les médias, Ulloa faisait référence dans ses manifestations à un projet de loi qui était en train d’être discuté dans l'Assemblée Législative, qui prétendait éliminer l'obligation de certains fonctionnaires publics de jurer à sa charge au nom de Dieu et de séparer la religion catholique de l'État. L'initiative n'a pas prospéré. Le fondement du TSE pour déclarer coupable Mgr. Ulloa était l’irrespect de l'article 28 de la Constitution Politique, interdisant à des ecclésiastiques d’intervenir en politique en invoquant pour cela des motifs religieux[3].
Références
Catégorie :- Évêque catholique
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