James Noël

James Noël est un écrivain, chroniqueur et poète haïtien, né en 1978.

Sens de l'oeuvre

Il écrit, dit-il, « pour débarrasser son corps de tous les mots, histoire d'avancer dans le temps plus léger que le papier. » ^[1] Ses publications lui ont valu de nombreuses distinctions et des invitations un peu partout dans le mondeExit. James Noël est considéré comme l'une des voix majeures de la littérature haïtienne^[2].

James est présenté comme la révélation de l'année 2008, dans l'anthologie " l'Année Poétique 2008, Éditions Seghers.

Il a collaboré à des revues comme Point barre (revue), Casa de las Americas, Exit, La Sœur de l'ange, Europe (revue), etc...

poète visionnaire, il sait lire entre les lignes de la main du destin qui le berce et le saccage: "J'écris pour avoir des mes nouvelles", extrait d'un texte publié dans l'anthologie "144 poètes autour du monde" parue aux Éditions Seghers en 2009.

Souvent célébré et lu en public, ce poète migrateur encourage également la création des autres, il a animé des ateliers d'écriture, à Port-au-Prince, à Paris, à Vincennes^[3], à Nouméa et dans les prisons, plus récemment à la maison d'arrêt de Nanterre^[4].Ses textes sont lus et mis en musique par de nombreuses voix, dont Wooly Saint-Louis Jean, Robenson Auguste, Pierre Brisson et Arthur H dans son spectacle intitulé L'Or Noir^[5].

Plume à double tranchant, les images diffuses de James brisent les vitres et les miroirs. Une poésie incisive, avec des mots taillés pour fendre. Entre un hymne engagé à l'amour et une colère orageuse, se dégage de sa poésie, comme il se plait à l'appeler, "la métaphore assassine".

Distinctions

• Lauréat de l'Académie de France a Rome, Villa Médicis 2012-2013 ^[6]
• Lauréat de la bourse du CNL(Conseil National du livre)^[7]
• Lauréat de la bourse du Conseil régional d'Île-de-France^[8]
• Prix Fètkann, Mémoire du Sud, Mémoire de l'Humanité,Café de Flore 2008
• Mention spéciale du jury, Prix de Poésie des Écrivains Français d'Amérique^[9]

Œuvres

En français

• "Poèmes à double tranchant", Éditions Farandole 2005, préfacé par Frankétienne / Le chasseur abstrait 2009
• "Le Sang visible du vitrier" Éditions Vents d'ailleurs 2009
• "Rectoverso" en collaboration avec Dominique Maurizi, Éditions Albertine^[10]
• "Des Poings chauffés à blanc"^[11], Éditions Bruno Doucey
• "Kana Sutra" Éditions Vents d'Ailleurs, 2011^[12], avec la préface d'Ananda Devi^[13]

En créole

• Kabòn 47, Éditions L'action sociale, Port-au-prince,2009 Haïti.
• Bon Nouvel, Éditions L'action sociale, Port-au-prince,2009 Haïti.

Album jeunesse

• La fleur de Guernica (première fiction sur le séisme du 12 janvier en Haïti), illustré par Pascale Monnin, Éditions Vents d'Ailleurs.

Publications collectives

1. « Temps mort » / « Tiempo muerto » et « La foudre » / « El relámpago ». Poèmes en français avec des traductions en espagnol d'Aurelia Martinez. Revista Casa de las Americas 233 (2004).
2. « Priye pou nou » et « Lonn kwa  » Symbiose poétique, dirigé par Renel Fièvre (collectif Rankont, juin 2002): 35-49.
3. « Non-Lieu ». 24 poèmes pour les Gonaïves (collectif). Port-au-Prince: Presses Nationales d'Haïti, 2004: 52.
4. « Non-lieu (poème pour les Gonaïves) », « Temps mort », « Poème de la main gauche » et « Seul le baiser pour muselière ». Notre Librairie 158 (avril-juin 2005).
5. « Haute Tension ». Prosopopées urbaines, Anthologie poétique d'inédits. Suzanne Dracius, éd. Fort-de-France: Desnel, 2006: 149-153.
6. « Fleur de sang ». Point Barre (Rose Hill, Maurice) 3 (2007): 9.
7. « Dés/ordres à mille temps ». Une journée haïtienne, textes réunis par Thomas C. Spear. Montréal: Mémoire d'encrier / Paris: Présence africaine, 2007: 121-125.
8. « Le nom qui m'appelle ». L'année poétique 2008, présentée par Patrice Delbourg, Jean-Luc Maxence et Florence Trocmé. Paris: Seghers, 2008.
9. « Dernière phase » et « La poésie, ma soucoupe volante ». Poésies de langue française, anthologie présentée par Stéphane Bataillon, Sylvestre Clancier et Bruno Doucey. Paris: Seghers, 20
10. Nous, La multitude, Éditions Temps des Cerises 2011^[14].

Notes et références

Sources

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• 3
• 4
• 5
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