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Hari Rûd
(Tejen - Tedjen)
Le minaret de Jam au bord de l'Heri Rud.Caractéristiques Longueur 1 100 km Bassin 70 620 km2 Bassin collecteur endoréique Débit moyen 31,4 m3⋅s-1 (à Pol-i-Khatoun) Régime nival Cours Se jette dans oasis de Tejen Géographie Pays traversés Afghanistan
Iran
TurkménistanFichier:Herat Hari Rûd bridge.jpgLe Rudkhaneh-ye Hari Rûd,parfois appelé Hari Rud ou Hari Rod, (هریرود) est un fleuve qui coule en Afghanistan, en Iran et au Turkménistan. Au Turkménistan, on l'appelle Tejen ou Rivière Tedjen et il passe près de la ville de Tedjen ou Tejen.
Sommaire
Son nom
Rûd signifie "rivière" en persan (farsi).
En latin, on l'appelait Arius ou Ochus.Géographie
Le Hari Rûd prend sa source dans les montagnes du Koh-i Baba, partie de l'Hindou Kouch, en Afghanistan central, et poursuit son parcours vers l'ouest.
Arrivée en Afghanistan occidental, la rivière coule au sud de la ville d'Hérat. La vallée entourant cette ville (l'ancienne Alexandrie d'Arie) est historiquement renommée pour sa fertilité et les cultures y sont intensives. Le Hari Rûd reçoit les eaux de la rivière Djâm au niveau du site du Minaret de Djâm, le second plus haut minaret au monde avec ses 65 mètres.
Après Hérat, la rivière prend la direction du nord-ouest puis du nord, formant la partie nord de la frontière irano-afghane. Plus loin, elle forme la partie sud-est de la frontière entre l'Iran et le Turkménistan.
Après un parcours de 1 100 km environ, le Hari Rûd disparaît par épuisement dans le sud du désert du Karakoum.
Affluents
- Le Kawgan lui donne ses eaux en rive gauche, dans son cours supérieur.
Hydrométrie
Les débits du Hari Rûd à Chekhcheran en Afghanistan
Le débit du Hari Rud a été observé pendant 2 ans (entre 1961 et 1963) à Chekhcheran, localité afghane située au niveau de la sortie de la rivière de la zone montagneuse et de son entrée dans le piémont de l'Hindou Kouch[1].
À Chekhcheran, le débit inter-annuel moyen ou module observé sur cette période était de 22,3 m³/seconde pour une surface étudiéé de 6 090 km².
La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant, de loin la plus importante du point de vue de l'écoulement, atteint ainsi le chiffre de 115 millimètres par an.
Débits moyens mensuels du Hari Rûd (en m³/seconde) mesurés à la station hydrométrique de Chekhcheran
Données calculées sur 2 ansLes débits du Tedjen à Pol-i-Khatoun au Turkménistan
Le débit du Hari Rûd devenu Tedjen a quant à lui été observé pendant 33 ans (entre 1936 et 1978) à Pol-i-Khatoun, localité turkmène située peu avant son delta dans l'oasis de Tedjen, c'est-à-dire en fin de parcours[2].
À Pol-i-Khatoun, son module s'élevait à 31,4 m³/seconde pour une surface de bassin de 70 600 km². La lame d'eau écoulée dans le bassin versant se monte dès lors à pas plus de 14 millimètres par an.
Débits moyens mensuels du Tedjen (en m³/seconde) mesurés à la station hydrométrique de Pol-i-Khatoun
Données calculées sur 33 ansAnnexes
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
- (en) Minaret de Jam
- Carte montrant la rivière de la Perry-Castañeda Library Map Collection
- (en) « Hari Rûd », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]
- Une mention de la Rivière Tedjen
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