- Georges Van der Straeten
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Georges Van der Straeten Naissance 1856
Gand, BelgiqueDécès 1926
ParisNationalité belge Profession Sculpteur Autres activités Juriste Distinctions Médaille d'argent à l'exposition Universelle de 1900 Georges Van der Straeten (Gand 1856 - Paris 1926) est un sculpteur belge de bustes, de figures, et de personnages, en plâtre et principalement en bronze.
Sommaire
Biographie
Georges Van der Straeten[1] fût d’abord juriste jusqu’en 1882 et ensuite élève du sculpteur Jef Lambeaux[2] . Il s’installe à Paris en 1883. On sait qu’il habitait avenue Hoche au n° 9 en 1910. Il expose au Salon[3] à partir de 1885 jusqu’en 1912. Il travaillera et se liera d’amitié avec Jan van Beers[4] . Il obtiendra diverses récompenses et notamment une médailles d’argent à l’exposition universelle de Paris de 1900. Il deviendra chevalier de la légion d’honneur en 1903. G. Van der Straeten fait preuve d’une grande maîtrise technique dans ses réalisations et d’une grande qualité de finition. Il produit de nombreux portraits, bustes pleins de fantaisie de gracieuses et aguichantes jeunes femmes parisiennes un peu canailles et frivoles. On « retrouve le style aimable des sculpteurs du XVIIIe siècle » [5] Selon plusieurs auteurs, il prend son inspiration chez Watteau. Son travail et son style s’apparente au sculpteur d’origine italienne Villanis (1858-1914) Cet artiste bien ancré dans son temps « La Belle Époque » (1890-1914), période qui comporte une dimension esthétique réelle. C'est la période où explose l'Art nouveau, mouvement artistique international qui rompt avec la production « sclérosante des grands styles ». En ce sens il constitue une nouvelle manière de s'exprimer parfaitement en phase avec cette période d'innovation politique, sociale, technologique et intellectuelle[6] .
Œuvres
Généralités
Les œuvres de Van der Straeten sont éditées en grand nombre, en différentes dimensions et sous des titres très variés, par plusieurs fondeurs et notamment la Société des Bronzes de Paris par les fondeurs Pinedo et Golscheider[7] Le bronze d’édition se développe particulièrement dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour faire face à une demande toujours croissante. En effet, la technique du bronze est un excellent moyen de reproduction et de multiplication d’œuvre de dimension réduite. A l’époque le savoir-faire du fondeur a autant d’importance que le créateur. Tous les sculpteurs vont donc travailler en étroite collaboration avec leur fondeur : sur certaines œuvres de qualité, on retrouve ainsi la signature du sculpteur et le cachet du fondeur. Les grandes marques de fonderie ont produit des bronzes de qualité d’art dont la valeur s’apprécie esthétiquement par : - la ciselure précise, les détails rendus avec minutie -la fonte : la finesse du métal impliquant une grande habileté de la part du fondeur – Certains sculpteurs ont associé le bronze à d’autres matières comme le marbre, l’ivoire, le cristal de roche ou des pierres semi – précieuses apportant une valeur plus élevée au sujet[8] . Enfin, les patines, acides appliquées à chaud sur le bronze, viennent finaliser le travail des artisans et donnent à la matière des tonalités vivantes et chatoyantes[9] .
Exemples de production
- Plâtres[5]
- Le drame (buste, 1886)
- Fantaisie (statuette 1887)
- Une merveilleuses (statuette, 1888)
- Fantaisie Watteau (statuette, 1911)
- Embrasse (statue, 1889)
- Le printemps (statue, 1890)
- Sous l’Empire (statue, 1893)
- Amour maternel (statue, 1896)
- Mondaine (statue, 1899)
- Liseuse Empire (statue, 1910)
- Bronze et ivoire
- Mimi (1909)
- Réverie (1909)
- Innocence (1910)
- Menuet (1910)
- Bronze[10]
- Marinette
- Thereza
- Jeune femme au sourire
- Femme au foulard dans les cheveux.
- Femme au chapeau.
- Le rire.
- Jeune femme assise sur une corne d’abondance
- Jeune femme à la coiffe
- Colombine
- Le croissant de lune
- Gentleman rider
- Elégante assise
- Jeune femme en robe du soir
- La source
Bibliographie
- PIRON, Dictionnaires des artistes plasticiens de Belgique des XIXe siècle et XXe siècle, L-Z, 2003, p 604.
- KJELLBERG, Pierre, Les bronzes au XIXe siècle dictionnaire des sculpteurs, 2005p. 668
- ENGELEN MARX, la sculpture en Belgique à partir de 1830, Louvain, 2006, T. IV, p. 3672-3673
- BENEZIT E., Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GRUND, 1999, T. 13, p. 292
- BERMAN, Harold, Bronzes: Sculptors and Founders, 1800-1930, Schiffer Publishing, 4 vol.
Liens externes
Notes et références
- XIXe siècle et XXe siècle, L-Z, 2003, p 604. Concernant les repères biographiques voir : PIRON, Dictionnaires des artistes plasticiens de Belgique des
- Jef Lambeaux, (14 janvier 1852, Anvers - 5 juin 1908, Bruxelles) est un sculpteur belge. Il a étudié à l'académie des Beaux-arts d'Anvers et est connu pour avoir notamment provoqué des polémiques sur ses nus considérés provocants
- Le Salon, c’est le salon officiel qui se déroule d’abord tous les deux ans puis une fois par an à partir de 1863 au Louvre. C’est un événement d’importance pour le monde artistique
- Peintre de portraits de femmes, de scènes historiques et de genre, Jan Van Beers est né en 1852 à Lierre en Belgique et mort en France en 1927
- XIXe siècle dictionnaire des sculpteurs, 2005 p. 658 Pierre KJELLBERG, Les bronzes au
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Innovation_en_Europe_%C3%A0_la_Belle_%C3%89poque
- XIXe siècle jusque 1930. Elle réalise des éditions pour nombre de sculpteurs et notamment G. Van der Straeten, in Pierre KJELLBERG, Les bronzes au XIXe siècle dictionnaire des sculpteurs, 2005, p. 703. ENGELEN-MARX, op.-cit., t.IV, p.3673. Voir également http://www.aracade.net/Statuaire_d_edition.htm Fonderie mentionnée depuis le dernier quart du
- http://www.proantic.com/
- http://www.fonderieart.com/patines.htm
- Extrait d’un catalogue de vent in ENGELEN-MARX, T. IV p. 3675
Catégorie :- Sculpteur belge
- Plâtres[5]
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