- K-line
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Un K-line (ou K:line), de kill line, est un terme du jargon des réseaux IRC. Quand un K-line affecte un utilisateur connecté à un serveur d'un réseau IRC, il se verra déconnecté de ce dernier et ne pourra plus s'y reconnecter, et ce de manière permanente ou temporaire. Généralement, un K-line ne s'applique que sur un serveur à la fois : l'utilisateur banni peut donc se reconnecter au réseau IRC en passant par un autre serveur. Un G-line agit de la même manière que le K-line, mais celui s'applique sur l'ensemble des serveurs d'un réseau IRC.
Lorsqu'un utilisateur est déconnecté par un K-line, un message de déconnexion suivant s'affiche :
-!- User has quit [K-lined]
Exemples de raisons de K-line
- Comportement
- Un K-line peut être mis en place contre un utilisateur pour comportement inapproprié : flood, harcèlement d'utilisateurs à l'aide des messages privés, spam, etc.
- Ordinateur ou client IRC
- Certains daemons IRC lancent des scans de vérification de vulnérabilité de l'ordinateur ou du client IRC utilisé par l'utilisateur souhaitant se connecter au réseau, par exemple pour bloquer la connexion d'un utilisateur avec un client non mis à jour (donc non exempt de failles de sécurités) risquant d'apporter des problèmes. Quelques réseaux, comme Freenode, empêchent toute connexion de la part d'un utilisateur passant par un proxy ouvert ou une machine zombie.
- Localisation géographique
- Un réseau IRC utilisant plusieurs serveurs peut tenter de réduire la distance de connexion entre un serveur et un client, en lui privant l'accès aux serveurs loins pour qu'il utilise ceux qui sont plus proches de sa localisation.
Il y a un grand nombre d'autres « lines » (G-line, Z-line, etc.) qui sont proches du K-line. Les daemons IRC modernes peuvent aussi autoriser les IrcOps à mettre en place des K-lines sans avoir besoin de modifier les fichiers de configuration du daemon (chose normalement réservée aux administrateurs). Certains services IRC peuvent aussi aider à gérer ces lines, comme OperServ par exemple.
Voir aussi
Wikimedia Foundation. 2010.