- Fort de Vaujours
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Fort de Vaujours Fait partie de Fortifications de Paris, Système Séré de Rivières Courtry,Vaujours France Type Fort Construction 1876 Propriétaire Saint Gobain Ouvert au public Non Contrôlé par France battailles/guerres Siège de Paris Le Fort de Vaujours, situé sur les communes de Courtry, Seine-Et- Marne,et Vaujours, est un des forts construits a la fin du 19e siecle pour défendre Paris. Le fort est ensuite devenu un centre de recherche du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Celui-ci ferma ses portes en 1997.
Sommaire
Histoire
En 1870, la France etait en partie occupée par l' Armée Prussienne. En consequence de cette defaite, le Système Séré de Rivières de fortifications fut planifié et construit pour défendre Paris. Au total, 18 forts, cinq redoutes et 34 batteries furent construits autour de Paris entre 1874 et 1881.
La construction démarra en 1876 à partir d'un fort pentagonal doté de 48 pièces d'artillerie et une garnison de 691 soldats. La construction fut terminée en 1882. Le fort fut modernisé en 1911 avec une tourelle mitrailleuse et une Tourelle Mougin de deux canons de 155 mm. Le Fort de Vaujours est unique de part son association de deux annexes connectées par un chemin couvert vers le Fort Central[1].
Les baraquements du fort brûlèrent en 1944 de la faute des occupants. En 1947 la Poudrerie de Sevran utilisa les lieux après le passage des allemands. À partir de 1955 le site fut occupé par le CEA comme centre de recherche[2], celui-ci modifia considérablement le fort et ses environs. Le CEA y conduisis des essais pyrotechniques , utilisant des tubes a choc et appareils divers pour étudier les ondes de chocs a haute pression dans l' uranium[3]. Le centre de Vaujours ferma ses portes précipitamment en 1997. Le CEA proposa la propriété a la vente, mais des inquiétudes concernant les contaminations radioactives on ralenti les tractations[4].
De 2000 à 2002, suite à un long combat politico-associatif, le CEA a accepté des études de la CRIIRAD afin d’étudier les pollutions radioactives du site.
En 2002, La CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) a démontré l’importance de la pollution du site au travers de quelques mesures exploratoires. Suite à ce rapport qui n’était pas une cartographie radiamétrique complète, le CEA a fait réaliser par SUBATECH, une décontamination limitée du site en surface autour des zones contaminées découvertes par la CRIIRAD.
Cette association a émis de très nombreuses réserves suite à ces opérations limitées de nettoyage, des réserves qui ont été très appuyées auprès de tous les acteurs dixit Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la CRIIRAD.
Le rapport de 2002 ( Rapport CRIIRAD - Dossier Vaujours / Synthèse et recommandations de la CRIIRAD du 17 Septembre 2002 ) exprime la nécessité d’un dépistage plus approfondi du site (Chapitre 3.2 page 10).
En 2010, la majeure partie du site est rachetée à l'état Français par la société BP Placo (Placoplatre, filiale du groupe Saint-Gobain). Cet industriel désire y réaliser une carrière de gypse à ciel ouvert. Ce projet signifie donc la destruction du fort de Vaujours.
Une zone moindre est acquise par la Communauté d’Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC – Chelles, Courtry, Vaires-sur-Marne, Brou-sur-Chantereine) afin d'y réaliser une zone d’activités.
En 2011, compte-tenu de la forte contamination potentielle des sols, la CRIIRAD et les associations de protection de l'environnement concernées demandent que le fort fasse l'objet d'une nouvelle expertise indépendante avant toute autorisation d'exploitation du site.
L'armement principal du Fort fut une paire de canons de 155 mm en une Tourelle Mougin[1]. La tourelle est toujours en place, Mais les canons ont été enlevés[5],[6].
Batteries
Les batteries du Fort de Vaujours sont situées au nord et sud du Fort Central, Connectés par un chemin couvert.
La batterie nord etait occupée par 162 soldats avec six mitrailleuses sur casemates.
Le fort formait un rectangle, entouré par la rue des ramparts( sorte de de douve) interrompue par la caponiere d'entrée qui en assurait la défense.
La batterie Sud avait aussi six emplacements d'armes.
La batterie nord a été très endommagée par le CEA tandis que la batterie sud est en très bon état malgré une partie moderne[7].Voir aussi
Références
- Vaujours (fort de), Index de la Ligne Maginot, fortiff.be, 2010. Consulté le 6 February 2010
- « Le Centre d'Etudes Atomiques de Vaujours », dans Nature Actualités, no 80-81, 2000 [texte intégral]
- (en) Robert S. Norris, Nuclear Weapons Databook: Vol. V, British, French and Chinese Nuclear Weapons, Westview Press/Natural Resources Defense Council, 1994 (ISBN 0-8133-1612-X), p. 200
- Fort de Vaujours (en French), le Parisien. Consulté le 6 February 2010. Cordillot, Gilles :
- Les tourelles curiassées Mle 1876 du commandant Mougin1, Index de la fortification française 1874-1914, fortiff.be, 2010. Consulté le 6 February 2010
- Implantation des tourelles Mougin, Fortiff' Séré, 2010. Consulté le 6 February 2010
- Vaujours )batteries de), Index de la fortification française 1874-1914, fortiff.be, 2010. Consulté le 6 February 2010
Liens externes
- Fort de Vaujours sur fortiff.be (fr)
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