L'Œuvre Léger

L’Œuvre Léger est une image de marque qui regroupe les sept filiales créées ou inspirées par le Cardinal Paul-Émile Léger. Ces filiales sont des entités légales de la Fondation, partageant la même mission et portant la même signature. Elle est une organisation non gouvernementale dont l’action en faveur de la dignité se déroule au Québec et dans le monde. L’Œuvre Léger s’appuie sur des valeurs humanistes et de solidarité et est non confessionnelle. Elle a pour rôle principal de veiller à l’atteinte des objectifs qu’elle s’est fixés dans la réalisation de sa mission. Pour ce faire, elle encadre le travail de ses filiales. Elle est responsable du patrimoine et de sa pérennité.

Sommaire 1 Historique 2 Fondateur 2.1 Biographie de Paul-Émile Léger (1904-1991) 3 Mission 4 Principes 5 Valeur centrale 6 Action au Québec 6.1 Engagement 6.2 Présence 6.3 Vision 6.4 Gestion 6.5 Renforcement organisationnel 6.6 Programmation 6.7 Objectif commun : l’action bénévole et citoyenne 6.8 Partenaires contre la violence et la faim (Familles en difficulté) 6.9 Secours aux aînés 6.10 Recours des sans-abri 7 Action internationale 7.1 Engagement 7.2 Présence 7.3 Vision 8 Bibliographie 9 Voir aussi 9.1 Liens externes 10 Notes et références

Historique

1948 : La Croix d’or est la première œuvre créée par Paul-Émile Léger pour secourir les victimes de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Elle a pour but d’aider les enfants dans le besoin à travers le monde, grâce à des programmes de santé, de formation et d’alphabétisation.

1962 : L’Institut Cardinal Léger pour la santé voit le jour lors d’une mission au Cameroun. Son objectif est de promouvoir la santé et lutter contre les maladies endémiques (lèpre, malaria, tuberculose, tétanos, polio et sida).

1969 : Le Cardinal Léger et ses œuvres vient élargir la mission des premières œuvres. Cette nouvelle filiale vise à réduire la pauvreté en favorisant l’appropriation du développement durable par les communautés.

1981 : La Fondation Jules et Paul-Émile Léger est créée le 18 décembre 1981 par une loi spéciale du Parlement canadien. Ce geste exceptionnel rend hommage à deux grands humanistes : Paul-Émile Léger, cardinal archevêque de Montréal, et son frère Jules Léger, ambassadeur du Canada à l’étranger (1953-1964) et Gouverneur général du Canada (1974-1979). La Fondation doit veiller à l’atteinte des objectifs qu’elle s’est fixés dans la réalisation de sa mission, en encadrant le travail de ses filiales.

1983 : Partenaires contre la violence et la faim est une première œuvre locale. Elle appuie des organismes qui soutiennent prioritairement les familles dans le besoin. Cette œuvre veut remédier aux problèmes de la faim, de la pauvreté et de la violence familiale qui affectent principalement les femmes et les enfants au Québec.

1985 : Les Éditions des partenaires est une société filiale créée afin de concevoir, produire et distribuer des imprimés de toutes sortes. Cette filiale agit généralement comme éditeur de toutes les publications dont une caractéristique importante est de promouvoir et soutenir les activités ou œuvres éducationnelles ou philanthropiques, tant au Canada qu’à l’étranger.

1986 : Secours aux aînés est spécialement conçue afin de répondre aux besoins des personnes âgées les plus démunies et les plus isolées.

Partenaires du monde est une œuvre qui exerce sa mission à travers les œuvres internationales et les œuvres au Québec. Elle cherche à initier des projets en partenariat avec d’autres fondations ou d’autres sociétés, dans une perspective de développement durable des populations visées par ces partenariats.

1992 : Recours des sans-abri est la seule œuvre fondée après la mort de Paul-Émile Léger. Elle soutient les personnes sans-abri ou itinérantes incapables momentanément de prendre en main la responsabilité de leur vie.

2008 : L’Œuvre Léger célèbre son 60^e anniversaire. À cette occasion, la Fondation Jules et Paul-Émilie Léger et les œuvres qu’elle chapeaute décident d’unifier leur nom sous celui de L’Œuvre Léger.

D’hier à aujourd’hui : L’Œuvre Léger est présente dans 21 pays d’intervention en Afrique, en Asie, en Amérique latine ainsi que dans toutes les régions du Québec. Elle a distribué plus de 228 millions de dollars et aidé plus de 29 millions de personnes.

Fondateur

Biographie de Paul-Émile Léger (1904-1991)

1904 : Naissance de Paul-Émile Léger, le 26 avril à Valleyfield.

1925 : Il entre au Grand Séminaire de Montréal.

1929-1932 : Il est ordonné prêtre par l’archevêque de Montréal. Il fait son noviciat chez les Sulpiciens d’Issy-les-Moulineaux, près de Paris. Remarqué pour ses talents de communicateur, il est nommé professeur à l’Institut catholique de Paris.

1933-1939 : Son rêve de devenir missionnaire se concrétise lorsque ses supérieurs lui demandent d’aller fonder un séminaire au Japon. En moins de six mois, il maîtrise la langue et prononce ses premières homélies en japonais alors qu’il n’a que 29 ans !

1939 : La Seconde Guerre mondiale éclate et l’oblige à quitter le Japon.

1940-1947 : De retour au Canada, il est nommé vicaire général du diocèse de Valleyfield.

1947-1950 : Il repart vivre en Europe, où il occupe le poste de recteur du Collège canadien à Rome.

1948 : Constatant la dévastation de l’Europe de l’après-guerre, il fonde sa première œuvre, La Croix d’or. Grâce à ses interventions, des bateaux entiers de vivres et de biens divers offerts par les Canadiens parviennent aux enfants italiens, français et allemands.

1950 : Paul-Émile Léger revient au Canada. Le pape Pie XII le nomme archevêque de Montréal. Dès lors, et jusqu’en 1967, il anime l’émission « Le chapelet en famille » sur les ondes de CKAC.

1953 : Il est le premier évêque de la ville de Montréal à être nommé cardinal. Il poursuit ses nombreux engagements auprès des plus démunis. Mobilisateur de talent, il fonde « La Grande corvée de Montréal » qui permettra de construire ou de rénover des institutions venant en aide à la population.

1963 : Premier séjour en Afrique, afin de visiter les missions canadiennes. Touché par la souffrance des lépreux, il revient au Canada et recueille des fonds pour mieux les soigner. Ainsi, l’œuvre qui s’appelait alors Fame Pereo aura permis d’apporter une aide financière à 82 léproseries réparties dans 22 pays africains.

1967 : Il pose un geste sans précédent dans l’histoire de l’Église : il renonce à son titre d’archevêque afin de devenir missionnaire en Afrique. Le 11 décembre, il quitte Montréal pour le Cameroun.

1967-1979 : Il se consacre à développer des cliniques, hôpitaux, écoles et orphelinats dans plusieurs pays d’Afrique.

1979 : De retour au Canada il poursuit sa mission auprès des plus démunis, malgré son état de santé inquiétant. Il rend visite à ses fidèles partenaires œuvrant maintenant sur trois continents et s’attarde aux besoins des plus démunis vivant au Canada.

1991 : Paul-Émile Léger s’éteint le 13 novembre, après une vie remarquable vouée aux autres. Il laisse bien vivantes trois œuvres internationales, trois œuvres au Québec et une œuvre au service de l’international et du Québec qui verront à poursuivre sa mission contre la misère et pour la paix.

Doctorats honoris causa (Droit, Lettres ou Théologie) de plusieurs universités, dont :

• Université de l’Alberta
• Université Bishop’s
• Université Concordia
• Université Laval
• Université McGill
• Université de Montréal
• Université d’Ottawa
• Université de Sherbrooke
• Université de Toronto
• Université du Québec

• Grand officier de l’Ordre national du Québec (1985)^[1].
• Médaille Pearson pour la paix, la toute première décernée par l’Association canadienne pour les Nations Unies (1979)^[2].

Pour plus d'information sur Paul-Émile Léger :

http://archives.radio-canada.ca

http://www.diocesemontreal.org

Mission

Les actions de L'Œuvre Léger remplissent la mission suivante :

• Être partie prenante des efforts en cours pour redonner aux laissés-pour-compte de nos sociétés un statut digne de leur condition d’être humain, ici et ailleurs et ce, sans considération de croyances religieuses ou de politique partisane.

• Travailler à la réduction de la pauvreté et de l’exclusion sociale en misant sur la capacité des populations à mettre en place les structures, les moyens et les outils pour organiser la réponse aux besoins fondamentaux.^[3]

Depuis plus de 60 ans, elle :

• Agit là où la majeure partie des autres ressources ne se rend pas.
• Gère des structures souples afin d’agir de manière rapide et efficace.
• Va vers les populations parmi les plus oubliées ou marginalisées, au Québec et ailleurs.

Principes

Que ce soit au Québec ou ailleurs dans le monde, le travail de L'ŒUVRE LÉGER s’appuie sur des principes fondamentaux, tels que :

• Améliorer les conditions de vie des personnes.
• Permettre aux personnes et populations d’exercer un plus grand pouvoir et contrôle sur leur environnement.
• Mettre en œuvre des solutions durables et équitables.
• Respecter la dignité des personnes et la diversité des interventions.

En plus d’offrir aux personnes démunies un meilleur accès aux biens de base, L'ŒUVRE LÉGER s’engage dans la lutte à la pauvreté et aux inégalités sociales en priorisant des actions de prévention, d’éducation, d’autopromotion, de solidarité sociale et de développement local et durable.

Valeur centrale

Au cœur de la mission et des principes, une valeur centrale guide L’Œuvre Léger : la dignité, un droit inaliénable pour tout être humain, quelle que soit sa condition, et sans distinction de sa nationalité, de sa culture et de sa religion.

Action au Québec

Engagement

Depuis près de 30 ans, L’Œuvre Léger se veut solidaire des personnes les plus vulnérables. Les aînés, les familles et les sans-abri sont les trois causes au cœur de leur action au Québec. Au nom de la dignité humaine, L’Œuvre Léger souhaite contribuer à la réduction des inégalités sociales et économiques.

Présence

Présente dans les 17 régions administratives de la province, L’Œuvre Léger appuie plus d’une centaine d’organismes partenaires. Depuis la création des programmes d’aide au Québec, près de 2 millions de Québécoises et Québécois ont amélioré leurs conditions de vie.

Vision

L’implication de L’Œuvre Léger au Québec va au-delà de la charité. Offrir des biens de base comme l’alimentation, le gîte ou les vêtements est un geste essentiel, mais la lutte à la pauvreté et aux inégalités sociales exige des actions visant la prévention, l’éducation, la promotion de la solidarité, l’accessibilité à des équipements collectifs et le développement local.

C’est pourquoi les trois causes de L’Œuvre Léger s’appuient sur cinq principes directeurs qui régissent l’ensemble des interventions et des modalités de gestion.

1. Soutenir prioritairement les interventions et les processus basés sur la recherche d’autonomie et sur le respect de la dignité des individus, des groupes et des communautés.
2. Reconnaître la diversité des approches et des groupes d’appartenance.
3. Encourager les lieux où s’exercent la prise de parole, la collaboration, l’analyse sociale et l’éducation sous toutes ses formes.
4. Être à l’écoute des besoins provenant des clientèles les plus vulnérables et des milieux les moins nantis.
5. Demeurer souples dans l’application des principes et rigoureux dans la gestion des programmes.

Gestion

Depuis 2007, les trois œuvres québécoises ont été regroupées sous un seul conseil d’administration. Celui-ci est responsable de l’administration et de la gestion des œuvres au Québec. Toutefois, chacune des œuvres est dotée d’un comité d’allocation formé de bénévoles provenant de la communauté. Le conseil d’administration confie aux comités d’allocation l’analyse des demandes formulées par les organismes communautaires. Il voit cependant à l’approbation des allocations en tenant compte des recommandations émises par les comités^[4].

Les priorités de L’Œuvre Léger sur le plan de la gestion visent à :

• Travailler en étroite collaboration avec le milieu.
• Miser sur la qualité des processus d’analyse et du suivi des projets, mais d’une manière non contraignante pour les organismes bénéficiaires.
• Demeurer à l’écoute des réalités sociales actuelles et à venir, des besoins sous-jacents et des initiatives nouvelles.
• Favoriser la collaboration avec d’autres partenaires sociaux et bailleurs de fonds, afin de mieux répondre aux besoins.
• Privilégier une relation professionnelle basée sur la communication, l’accompagnement si nécessaire et la poursuite commune de résultats fondés sur un partenariat efficace.

Renforcement organisationnel

Depuis 2000, L’Œuvre Léger au Québec offre un programme de renforcement organisationnel destiné uniquement aux organismes qu’elle soutient déjà financièrement. Il s’agit d’un service de consultation et d’accompagnement en gestion et en développement communautaire.

Ce programme vise essentiellement à aider les organismes dans leur travail de planification à long terme et de gestion au quotidien. Il permet aux organismes de se doter de nouveaux outils et stratégies pouvant les aider à faire face aux défis de gestion qui se présentent à eux.

Programmation

Trois œuvres sont à la base des interventions de L’Œuvre Léger au Québec. Chacune d’entre elles défend une cause bien précise et répond aux besoins spécifiques d’individus ou de groupes ciblés. Ces œuvres sont connues sous les noms de :

• Partenaires contre la violence et la faim (Familles en difficulté)
• Secours aux aînés
• Recours des sans-abri

Objectif commun : l’action bénévole et citoyenne

En plus de lutter contre la pauvreté, les organismes communautaires qui travaillent pour les trois causes de L’Œuvre Léger au Québec partagent un grand défi : la survie de l’action bénévole et citoyenne.

Selon l’Œuvre Léger, recruter de nouveaux bénévoles et fidéliser les bénévoles actifs s’avère souvent difficile. Or, les bénévoles forment un pilier essentiel, au cœur du changement social qu’elle souhaite opérer. C’est pourquoi les organismes communautaires tentent de développer de nouvelles approches.

Les trois œuvres au Québec ont donc un objectif commun : porter une attention particulière à toute initiative visant à améliorer le recrutement, la formation et la fidélisation des bénévoles.

Partenaires contre la violence et la faim (Familles en difficulté)

Depuis 1983, la filiale Partenaires contre la violence et la faim appuie des milliers de familles afin qu’elles parviennent à une meilleure qualité de vie.

Le bien-être physique, affectif, intellectuel et social des enfants est une priorité. Au sein de sa famille et dans son environnement immédiat, l’enfant doit pouvoir se sentir en sécurité et recevoir le support nécessaire à son épanouissement.

C’est pourquoi les projets financés par cette filiale s’adressent prioritairement aux femmes et aux enfants aux prises avec la faim, la pauvreté et la violence. L’objectif général de la filiale Partenaires contre la violence et la faim est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des familles démunies ou vulnérables afin d’accroître le sentiment de sécurité chez chacun de leurs membres.

En 2008, ces efforts ont permis à 50 organismes communautaires de recevoir au total près de 475 000 $. L’Œuvre Léger a appuyé plus de 60 000 personnes.

Secours aux aînés

Depuis 1986, la filiale Secours aux aînés tend la main aux personnes âgées les plus démunies et les plus isolées afin qu’elles vieillissent dans un climat de dignité et de sécurité quel que soit leur milieu de vie.

Selon l’Œuvre Léger, la marginalisation, la solitude et la pauvreté d’un grand nombre d’aînés remettent en question les rapports intergénérationnels et l’importance que la société accorde à leur protection et à leur bien-être. Plusieurs d’entre eux peinent à maintenir un réseau social minimal, d’autres sont totalement laissés à eux-mêmes. Un abandon lourd de conséquences, puisque dans la seule zone montréalaise, plus de 150 personnes âgées meurent sans soutien et oubliées dans leur appartement chaque année.

Constatant l’importance d’agir face à une telle situation, les projets financés par Secours aux aînés s’adressent prioritairement aux personnes âgées faisant face à des problèmes de pauvreté, de manque de ressources ou d’isolement. L’objectif général de la filiale Secours aux aînés est d’améliorer la qualité de vie des aînés en favorisant leur maintien dans la communauté tout en valorisant leur contribution à la société.

La priorité est donnée aux initiatives visant à maintenir la personne âgée dans son milieu naturel suivant des conditions de vie dignes de son statut d’être humain. Cela peut se traduire par des activités et des services qui soutiennent les efforts de la personne pour demeurer autonome le plus longtemps possible et pour préserver ses liens sociaux.

En 2008, L’Œuvre Léger a distribué plus de 350 000 $ à 33 organismes communautaires, qui ont ainsi pu venir en aide à près de 34 000 personnes.

Recours des sans-abri

Depuis 1992, la filiale Recours des sans-abri encourage les initiatives visant à soutenir les personnes sans-abri ou itinérantes. Elle vise particulièrement les jeunes, momentanément incapables d’assumer la responsabilité de leur vie.

La situation des jeunes marginaux se révèle particulièrement préoccupante. Au cours des dernières années, on dénombrait quelque 5 000 adolescents et jeunes adultes sans domicile fixe dans la région de Montréal. Souvent contraints à de nombreux déplacements pour ménager la paix sociale, des jeunes cherchent un refuge dans des quartiers périphériques ou en banlieue.

Devant l’ampleur de la tâche, Recours des sans-abri appuie tout particulièrement les initiatives qui s’adressent aux personnes qui ont la volonté de s’en sortir. L’Œuvre Léger tient davantage compte, par conséquent, des activités et des démarches qui ciblent les personnes déjà dans la rue ou à risque de s’y retrouver, mais dont le désir de s’en sortir est manifeste.

L’objectif général de la filiale est de soutenir les personnes dans leurs efforts pour ne pas s’enfermer dans le cycle de l’itinérance.

En 2008, Recours des sans-abri a collaboré avec 36 organismes communautaire et a distribué plus de 480 000 $, ce qui leur a permis de venir en aide à plus de 42 700 personnes à travers la province

Action internationale

Engagement

L’Œuvre Léger s'engage résolument à accompagner des groupes partenaires, dans le partage de principes et de valeurs afin de favoriser l’inclusion des groupes sociaux et des communautés actuellement marginalisées sur les plans social, politique et économique.

Présence

Sur les trois continents où elle intervient, L’Œuvre Léger travaille en collaboration avec un réseau dynamique de plus de 100 partenaires qui guident et conseillent les groupes de base et les communautés locales à s’approprier leur propre développement. Ils constituent de véritables forces motrices pour atteindre une nouvelle dynamique du développement centrée sur la réduction de la pauvreté.

Grâce à cette collaboration, L’Œuvre Léger est présente dans 21 pays :

• Afrique

Burkina Faso, Cameroun, Éthiopie, Malawi, Mali, Niger

• Amérique latine

Argentine, Bolivie, Équateur, Haïti, Honduras, Nicaragua, Paraguay, Pérou

• Asie du Sud-Est

Bangladesh, Cambodge, Inde, Népal, Philippines, Sri Lanka, Vietnam

Vision

L’axe central de la programmation de l’Œuvre Léger est orienté en faveur du développement socioéconomique local, équitable et solidaire.

Cette vision du développement se structure à travers :

• Trois approches transversales, soit l’appropriation locale, l’accompagnement et l’autonomie des partenaires et des groupes communautaires.
• Deux politiques, soit l’égalité entre les femmes et les hommes, et la protection de l’environnement.

Premier volet : le programme de développement international. Les axes stratégiques, qui s’alignent sur les principaux objectifs du Millénaire pour le développement (ODM) inscrits dans la Déclaration du Millénaire des Nations Unies^[5], sont :

1. Le renforcement des capacités des organisations partenaires.
2. Le soutien à la participation populaire, à l’exercice et au respect des droits de la personne.
3. Le soutien au développement économique solidaire.
4. L’appui d’actions favorisant la santé primaire et la lutte contre le VIH-SIDA et autres pandémies.
5. L'appui à des programmes de formation et d'éducation de base.

Second volet : la gestion et l’engagement du public canadien. Les axes stratégiques sont :

1. La mobilisation des ressources et la mise en œuvre de la programmation internationale.
2. La mobilisation sociale et l’engagement du public canadien.

Bibliographie

• Coffret Paul-Émile Léger, Micheline Lachance, Les Éditions de l’Homme, 2000, ISBN 9782761916059.

Voir aussi

Liens externes

• Faire un don
• http://www.leger.org
• http://www.acdi-cida.gc.ca/accueil

Notes et références

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