Enzo Giudici

Enzo Giudici
Enzo Giudici

Enzo Giudici (Mussomeli, 24 septembre 1920 – Rome, 4 octobre 1985) est un universitaire italien, spécialiste de la littérature française de la Renaissance, en particulier Louise Labé et Maurice Scève. C'est aussi un essayiste lié au fascisme.

Sommaire

Biographie

Enzo Giudici est le fils d'Isabella Sorce et de Paolo Giudici, enseignant[1] et romancier[2]. Il perd sa mère à l'âge de 3 ans[1]. A l'âge de 10 ans, il quitte la Sicile pour suivre son père à Piacenza, Pavie, Potenza, puis Rome[1].

Durant ses études, il est proche du Gruppo Universitario Fascista[3],[4]. Durant la Seconde Guerre mondiale, Giudici n'est pas conscrit en raison de sa santé[1]. Il contribue à Orizzonte, l'organe officiel de la Xe MAS[4] et à Fronte Unico, un hebdomadaire "virulent"[5] dirigé par Vito Videtta, un membre de la banda extrémiste de Pietro Koch[6]. Dans un article de décembre 1943, Giudici soutient que le fascisme nie les classes et les individus, en demeurant totalitaire et corporatif[5]. Il collabore également à "Libro e moschetto", le journal du Gruppo Universitario Fascista[7]. Dans Universalità e nazionalità delle guerre (Universalité et nationalité des guerres), un article publié en avril 1943 dans Libro e moschetto, il écrit: « La guerre actuelle est en même temps universelle et nationale. Les valeurs et le sort du monde y sont déterminés, à travers notre conscience italienne. Ce combat est clairement entre deux siècles et deux idées, certes entre deux peuples, mais ce sont les peuples qui incarnent et représentent les idées »[8]. En 1944, pendant la république sociale italienne, il débat avec Roberto Farinacci sur des réformes dans la revue Repubblica fascista[9]. Il écrit dans la revue Repubblica Sociale, un mensuel dirigé par Manlio Sargenti (it)[10], un article sur "Économie socialisée et économie corporative"[G 1],[11]. La même année, il écrit un livre sur la socialisation des entreprises[G 2],[12]. En 1946, il est le vice-président du conseil directeur (vicepresidente dell consiglio direttivo)[13],[14] du Movimento Italiano di Unità Sociale, un nouveau parti réunissant l'élite fasciste[15] et précurseur, non seulement par le nom, du MSI[16],[17]. En 1947 il collabore[18] au Stanis Ruinas (it) qui vise à rassembler les « ex fascistes de gauche »[4].

En 1948, il réussit à trouver du travail, enseignant dans des écoles de différents niveaux[1].

Le journaliste italien Gino Raya (it) note la « sensibilité » [19] de Giudici au jeu d'échecs: il voyage loin pour participer à des tournois, polémique sur l'introduction en Italie du classement Elo[20] et écrit un article[G 3] sur son rôle dans la litterature.

Il décède en 1985 à la suite d'une brève maladie[21]. Sa bibliothèque de plus de 20.000 livres[22] est maintenant à l'université de Lecce[23].

Carrière universitaire

Études sur l'école de Lyon

Ses contributions universitaires "prolifiques"[25] sont centrées sur l'école de Lyon, en particulier Louise Labé[G 4],[G 5] et Maurice Scève[G 6],[G 7],[26], l'inventeur présumé de la prétendue tombe de Laure de Sade[G 8],[27],[28], chez lesquels il s'est notamment intéressé à l'influence de Pétrarque[G 9],[29],[30], dont certains auteurs considèrent toutefois qu'il a exagéré l'importance[G 10],[31]. En 1958, il publie une édition critique des œuvres mineures de Scève[G 11] et, en 1976, la première édition véritablement critique[G 12],[32] - mais considérée depuis comme partielle et dépassée[33] - de Microcosme, la dernière œuvre de Scève. En 1981, il publie une édition savante des œuvres de Labé[G 13], considérée "solide" et "luxuriante"[34], bien qu'elle ait été depuis estimée incomplète[35],[36]. Son travail d'éditeur aux notes parfois excessives[37] et légèrement découragantes[38] ainsi que ses recherches documentaires sont plus appréciés de certains spécialistes pour leur « densité d'information »[39],[40] que pour la pertinence de leurs analyses littéraires[41],[42]. Ses travaux, qui contribuèrent au renouveau de l'intérêt pour ces poètes[43], lui valurent un prix d'honneur de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon[44].

Essais

Giudici est l'objet de critiques pour ses relations durables avec le fascisme[45]. Dans Memorie e pensieri di un cattedratico (Mémoires et pensées d'un professeur universitaire)[G 14], il considère ces évocations comme de viles et fausses confusions de la culture avec la politique[46]. Il ajoute que l'opposition fascisme-antifascisme est, selon lui, une antithèse dépassée et controversée et qu'il se méfie des ismes contemporains[47]. Bien que l'historien italien Carlo Vallauri ait noté en 1994 que Giudici "ne s'est jamais identifié" avec le MSI[48], des affinités, parfois considérées comme l'expression d'un « non-conformisme »[49] de « nouvelle droite »[50],[51], transparaissent dans ses prises de position sur les mouvements étudiants et sur la culture du fascisme[48].

Dans L' avvento dell'asinocrazia (L'asinocratie qui vient)[G 15] et Contestatori alla sbarra (Contestataires à la barre)[G 16], il critique le mouvement étudiant qui avait commencé en Italie en 1967. Son analyse est considérée par Carlo Valllauri comme « l'expression la plus claire et la plus organique du refus de comprendre » ce mouvement[52]. L'expression avvento dell'asinocrazia fut d'abord employée en 1968 par Giovanni Sartori, dans un article publié par le Corriere della Sera, pour caractériser le mouvement étudiant comme un "triomphe des ânes"[53]. Dans La scuola inutile (L'école inutile)[G 17], Giudici critique non seulement les étudiants « contestataires », mais aussi la classe politique qu'il juge « renonciataire »[54].

À partir de la fin des années 70, Giudici collabore au Secolo d'Italia, le journal du MSI, y contribuant à un débat sur la culture de la période fasciste[55]. Il s'interroge sur le point de savoir si le fascisme était « seulement respectueux de la culture ou lui-même producteur de culture »[56] et souligne son «  lien avec le Risorgimento et la Rome antique »[56]. Ces considérations sont développées dans Ricerche sulla cultura dell'era fascista[G 18] (Réflexions sur la culture durant la période fasciste) et dans Riflessioni sulla cultura del periodo fascista[G 19], publié posthumément par l'Istituto di studi corporativi de Gaetano Rasi (it), un centre d'études et de réflexions du MSI[57],[58], où Giudici intègre[59] les analyses de Robert Michels sur le syncrétisme di Mussolini[60]. Dans ce dernier livre, Giudici condamne l'antisémitisme fasciste[61]. L'historien italien Gianni Rossi relève que Giudici, s'il ne nie ni ne minimisme pas l'antisémitisme mussolinien, y voit une certaine forme de "réticence"[62].

Décorations

Œuvres de Giudici

  1. Economia socializzata ed economia corporativa, dans Repubblica Sociale, réimpression en facsimilé, 1989 (OCLC 24305266).
  2. (it) La partecipazione operaia alla gestione e agli utili dell'azienda, 1944, (OCLC 439548580).
  3. Il gioco degli scacchi nella letteratura: simbologia e retorica in Il « Minore » nella storiografia letteraria, 1984:397-425 (OCLC 472143728).
  4. (it) Amore e Follia nell'opera della « Belle Cordière », 1965 (OCLC 4268192).
  5. Louise Labé, essai, 1981 (OCLC 8101638 et 123705566).
  6. (it) Maurice Scève poeta della «Délie», I, 1965 (OCLC 294196).
  7. (it) Maurice Scève poeta della «Délie», II, 1969, (OCLC 310100842).
  8. (it) Bilancio di un'annosa questione: Maurice Scève e la « scoperta » della « tomba di Laura , 1980 (OCLC 715861236).
  9. Maurice Scève traduttore e narratore, 1978 ISBN 9788871030289.
  10. (it) Maurice Scève traduttore e narratore, 1978 ISBN 9788871030289.
  11. (it) Le opere minori di Maurice Scève, 1958,(OCLC 630228899).
  12. (it) (fr) Maurice Scève, Microcosme, 1976, ISBN 2711600149.
  13. (fr) Louise Labé, Œuvres complètes, 1981 ISBN 9782600025621.
  14. (it) Memorie e pensieri di un cattedratico, 1974 (OCLC 1949298).
  15. (it) L'avvento dell'asinocrazia, 1969 (OCLC 6192991).
  16. (it) Contestatori alla sbarra, 1972 (OCLC 462041365).
  17. La scuola inutile, 1972 (OCLC 635773682).
  18. (it) Ricerche sulla cultura dell'era fascista, 1982 (OCLC 715944559).
  19. Riflessioni sulla cultura del periodo fascista, 198-?.

Notes

  1. a, b, c, d et e Selon Rosetta Bonomo, citée dans (it) Erika Diliberto, « Il ricordo dello scrittore Enzo Giudici », dans Castello Incantato, 15 septembre 2010 [texte intégral (page consultée le 21 mai 2011)] 
  2. (it) Michela Sacco Messineo, La polvere e la memoria. Due scrittori siciliani: Paolo Giudici e Paolo Emiliani Giudici., Università degli studi di Palermo, Facoltà di lettere e filosofia, 2003 (OCLC 57547422) 
  3. (it)Generazione in fermento. Arte e vita a fine Ventennio, Commune di Roma. Consulté le 2 juin 2011
  4. a, b et c (it) Paolo Buchignani, Fascisti rossi: da Salò al PCI, la storia sconosciuta di una migrazione politica : 1943-53, Mondadori, 1998 (ISBN 8804451440), p. 26-27 
  5. a et b (it) Amedeo Osti Guerazzi, "La repubblica necessaria": il fascismo repubblicano a Roma,1943-1944, FrancoAngeli, 2004 (ISBN 9788846456502), p. 49-51 :

    « Enzo Giudici, sempre su "Fronte Unico", ribadiva che il fascismo negava classi ed individui, rimanendo totalitario e corporativo. »

     
  6. (it) Mario Avagliano, Generazione ribelle: diari e lettere dal 1943-1945, Einaudi, 2006 (ISBN 8806183087), p. 125 
  7. (it) Luigi Ganapini, La repubblica delle camicie nere, Garzanti, 1999 (ISBN 9788811693093), p. 248 
  8. (it) Renzo De Felice, Mussolini: L'alleato, vol. 1, Einaudi, 1965 (OCLC 499356427), p. 881 :

    « La guerra attuale, - scriveva E. Giudici, Universalità e Nazionalità delle guerre in “Libro e moschetto”, 17 aprile 1943, - è una guerra universale e nazionale ad un tempo, in cui si decidono - attraverso la nostra coscienza italiana - i valori e le sorti del mondo. La lotta è certo tra due secoli e due idee, ma appunto perché è lotta tra popoli, perché sono popoli che attuano e rappresantono le idee. »

     
  9. (it) Franco Catalano, Una difficile democrazia: Italia 1943-1948, vol. 1, G. D'Anna, 1980 (OCLC 491337294), p. Il Farinacci svalutava la socializzazione nei riguardi della vecchia Carta del lavoro, ed avrebbe voluto rimandare al doppoguerra la realizzazione della riforma(tesi criticata da E. Giudici, Perché bisogno ora di socializzazione in "Repubblica fascista" cit.) che, secondo lui, non era molto importante né necessaria. 
  10. (it) Bonini, La Repubblica sociale italiana e la socializzazione delle imprese: dopo il Codice civile del 1942, G. Giappichelli, 1993, p. 14 :

    « Il Sargenti [...] fu anche direttore responsabile di Repubblica Sociale - Rassegna mensile di problemi politici sociali economici e giuridici, che uscì a Milano fra il 1944 ed il 1945. »

     
  11. (it) Sonia Michelacci, Il comunismo gerarchico: l'integralismo fascista della corporazione proprietaria e della Volksgemeinschaft, Edizioni di Ar, 2003, p. 53 
  12. (it) Roberto Bonini, La Repubblica sociale italiana e la socializzazione delle imprese: dopo il Codice civile del 1942, 1993, p. 392 
  13. (it)Curriculum di Elio Lodolini, Societa Dalmata di Storia Patria. Consulté le 2 juin, 2011

    « Nell'atto notarile di costituzione ufficiale del MIUS (notaio Tito Staderini, 23 dicembre 1946, repertorio 6916, racc. n. 3557, registrato a Roma, Ufficio Atti pubblici, 24 dicembre 1946) [...] Il Consiglio direttivo fu formato da Giorgio Vicinelli, presidente, Enzo Giudici, vicepresidente [...] L'episodio fu ricordato dallo stesso Giorgio Almirante in "Il Tempo" dell'8 novembre 1986 e nel "Secolo d'Italia" del 22 maggio 1988. »

  14. (it) Italia contemporanea, vol. 238-241, Istituto nazionale per la storia del movimento di liberazione in Italia, 2005, p. 271 
  15. (it) Ottavio D'Agostino, Furore nero. Il tormento di un «orfano» di Mussolini dalla Repubblica Sociale alla democrazia, Mario Chiarotto Editore, 2008 (ISBN 9788889666326), p. 181 
  16. (it) Alessandro Silj, Malpaese: criminalità, corruzione e politica nell'Italia della prima Repubblica, 1943-1994, Donzelli Editore `, 1994 (ISBN 9788879890748), p. 73 :

    « Precorritore non soltanto nel nome del Msi. »

     
  17. (it)Movimento sociale italiano, Senato Italiano. Consulté le 2 juin 2011
  18. (it)1947, Senti le rane che cantono. Consulté le 2 juin 2011
  19. (it) Gino Raya, « Lo scacchista innamorato della letteratura francese », dans La Sicilia, 8 janvier 1986 [texte intégral (page consultée le 2 juin 2011)] :

    « Il Giudici affrontava persino dei viaggi per partecipare ai tornei scacchistici. Un suo studio sul Gioco degli scacchi nella letteratura (1983) è una sorta di riflesso di un'ampia ala della sua ricchissima biblioteca, dedicata, appunto, agli scacchi. »

     
  20. (it)Enzo Giudici, Enciclopedia degli scacchi in Italia. Consulté le 5 juin 2011

    « Si oppose all'introduzione del punteggio Elo in Italia in una serie di articoli che finirono con lo sfociare in aperta polemica. Sull'argomento pubblicò anche l'opuscolo "Il sistema ELO in Italia nel gioco degli scacchi" (supplemento alla rivista "Due Alfieri, dicembre 1979). »

  21. Giovanni Ferreti, « In memoria di Enzo Giudici », dans Università di Macerata. Annali della facolta di lettere e di filosofia, Editrice Antenore, 1984 [lire en ligne (page consultée le 13 juin 2011)], p. 7 
  22. a, b, c et d (it) Antonio Possenti, « Ricordo di Enzo Giudici », dans Studi in memoria di Enzo Giudici: Il tema della fortuna nella letteratura francese e italiana del Rinascimento, Florence, Leo S. Olchski, 1990 (ISBN 9788822237682) [lire en ligne (page consultée le 21 mai 2011)], p. X-XIII 
  23. (it)Biblioteca interfacoltà dell'Università degli Studi di Lecce, Archivio Storico degli Economisti. Consulté le 2 juin 2011

    « Fondo Enzo Giudici: storia e letteratura francese, italianistica, verismo, scacchi. »

  24. (it) Attilio Moroni, Scritti rettorali. Le relazioni per l'inaugurazione dell'anno accademico (1977-1985) e altri scritti, Alfabetica Edizioni, 2006 (ISBN 9788890250903), p. 36, 58, 60, 85 
  25. Bruna Conconi et Mariangela Miotti, « La recherche et l'enseignement du XVIe siècle français en Italie : état présent (2000-2004) », dans Réforme, Humanisme, Renaissance, vol. 61, 2005 [lire en ligne (page consultée le 26 mai 2011)], p. 118 

    « La production lyonnaise de Labé, Scève ou Pontus de Tyard [...] avait attiré au cours des années 80 l'attention de critiques très prolifiques tels que Enzo Giudici, Antonio Possenti, ou Guido Saba. »

  26. Diego Scarca, « Les rapports entre la critique italienne et la littérature française de la Renaissance dans ces dix dernières années (1976-1986) », dans Réforme, Humanisme, Renaissance, vol. 24, 1987, p. 8 

    « Enzo Giudici [...] avait fait de l'“école” lyonnaise du XVIème siècle l'objet privilégié de ses recherches pendant toute sa carrière. »

  27. Les personnages célèbres de la Provence. Laure de Noves., Avignon et Provence. Consulté le June 4, 2011

    « Il se fit ouvrir la tombe et découvrit, dit-on, une médaille représentant une femme se déchirant le sein, ainsi qu'un "Sonetto" attribué à Pétrarque, enfermés dans une boîte de plomb, déposée dans le caveau. »

  28. Daniel Maira, « La découverte du tombeau de Laure entre mythe littéraire et diplomatie », dans Revue d'histoire littéraire de la France, vol. 103, no 1, 2003, p. 3 :

    « La critique, elle aussi, a pris à cœur ce sujet jusqu’à nos jours insistant souvent sur la question de l’(improbable) authenticité historique de ce tombeau ou sur la part jouée par Scève dans cette affaire. »

     
  29. Mireille Huchon, une universitaire de papier, Les aventures d'Euterpe. Consulté le 4 juin 2011

    « Il démontre avec quels brio et originalité Louise Labé, Pernette du Guillet et Maurice Scève, entre autres, s'inspirent de la poésie du quatrocento, c'est-à-dire de Pétrarque et de Tullia d'Aragona, pour ne citer qu'eux. »

  30. Jean Balsamo, Jean-Paul Barbier-Mueller et Michel Jenneret, Les poètes français de la Renaissance et Pétrarque, Droz, 2004 (ISBN 9782600009478), p. 187 :

    « La plupart [des échos de Pétrarque] ont été relevés par Enzo Giudici dans les copieuses notes de son édition critique. »

     
  31. Jacques Rossiaud, « Qui êtes-vous, Louise Labé ? », dans L'histoire, no 310, juin 2006 [texte intégral (page consultée le 4 juin 2011)] :

    « Cette thèse accorde beaucoup à l’italianisme (qui aurait submergé les mœurs et la pensée lyonnaise — ce qui se discute) [...] Elle fut entretenue naguère par Dorothy O’Connor puis Enzo Giudici. »

     
  32. (en) Raymond C. LaCharité, A Critical Bibliography of French Literature: the 16th Century, vol. 2, Syracuse University Press, 1985, p. 298-300 
  33. Histoire littéraire, Institut d’Histoire de la Pensée Classique. Consulté le 12 juin 2011

    « Elle donne assez correctement le texte de l’édition originale de 1562, mais son annotation, quoique volumineuse, est très partielle et reste loin du texte. »

  34. G.A. Pérouse, « Louise Labé. Oeuvres complètes. », dans Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, vol. 16, 1983 [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2011)], p. 80-81 
  35. Béatrice Alonso, Louise Labé ou la lyre humaniste : écriture « féminine », écriture féministe., Université de Lyon, 2005 [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2011)] 
  36. Béatrice Alonso et Éliane Viennot, Louise Labé 2005: études, 2004 (ISBN 9782862723488), p. 257 
  37. A Critical Bibliography of French Literature: the 16th Century, p. 359

    « Exceedingly footnotish. »

  38. A Critical Bibliography of French Literature: the 16th Century, p.302

    « So thorough a treatment is mildly discouraging, labor of love though it is. »

  39. H. Weber, « Enzo Giudici, Louise Labé », dans Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, vol. 16, 16e éd. [lire en ligne (page consultée le 2 juin 2011)], p. 76-80 
  40. G.-A. Pérouse, « Enzo Giudici, Maurice Scève, traduttore e narratore. Note su La Deplourable fin de Flamete », dans Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, vol. 8, 1978, 8e éd. [lire en ligne (page consultée le 2 juin 2011)], p. 66 

    « Le travail d'Enzo Giudici est extraordinairement fouillé et sa bibliographie pourra notamment servir d'« état présent » des études scéviennes en 1978 (regrettons que cette richesse soit trop dispersée dans la luxuriance des notes.) »

  41. (en) Marie-Rose Logan, « Enzo Giudici. Louise Labé. Essai. », dans Renaissance Quarterly, vol. 35, 1982, 4e éd. [lire en ligne (page consultée le 2 juin 2011)], p. 649-651 

    « Giudici's literary analyses of Labé's text are, however, somewhat disappointing. His search for hypothetical sources tends at time to obscure rather than to enlighten the presentation of the material. »

  42. (en) Russel Ganim, , Rodopi, 1998 (ISBN 9789042004849), p. 16 :

    « Giudici's assertion that all blasons endeavour to "bring together the secret essence" of the object addressed remains vague , ignoring considerations of style, structure and the role of the poet. Giudici, whose work on the blason has proven invaluable, nevertheless has difficulty deriving a new formula from its definition. »

     
  43. (en) François Rigolot, Reinier Leushuis et Zahi Anbra Zalloua, Esprit généreux, esprit pantagruélicque: essays by his students in honor of François Rigolot, Droz, 2008 (ISBN 9782600011983), p. 123 :

    « When Enzo Giudici in 1965 called Louise Labé's Débat de Folie et d'Amour one of the most original works of the sixteenth century, he did more than just give much needed recognition to La Belle Cordière, to whose works he devoted such numerous erudite studies. »

     
  44. a et b Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, 1985, p. 38 :

    « Le prix d'honneur de l'Académie (primevère d'argent) a été attribué, pour l'ensemble de ses travaux sur la Renaissance à Lyon, au Professeur Enzo Giudici, distingué spécialiste italien. »

     
  45. Memorie e pensieri di un cattedratico, p. 63

    « Certo quest'accusa di fascismo non è stata fatta e non poteva esser fatta ufficialmente; ma dietro le quinte, nei colloqui di corridoio, è stata profusa a piene mani. »

  46. Memorie e pensieri di un cattedratico, p. 63

    « Solo pietà (o disprezzo?) sento per quell'infelice (e non mi abbassero a farne il nome) che dentro e fuori la Facoltà ha mescolato la cultura alla politica e mi ha vilmente e falsamente accusato di fascismo, e del più « nero » fascismo. »

  47. Memorie e pensieri di un cattedratico, p. 63

    « Fascismo-antifascismo [è] un antitesi stantia e superata [e] il significativo e il valore della parola fascismo [è] tra i più controversi. Di questi ismi contemporanei, anzi, io ho sempre estremamente diffidato. »

  48. a et b (it) Carlo Vallauri, I partiti italiani da De Gasperi a Berlusconi, Gangemi, 1994 (ISBN 8874485700), p. 175 :

    « Anche se non si è mai identificato con il MSI, uno studioso insigne come Enzo Giudici lascia una traccia considerevole nei suoi saggi sul tema "cultura e fascismo", nonché nella critica redicale ai fenomeni innescati dal '68. »

     
  49. (it) Gianfranco De Turris, I non-conformisti degli anni settanta: la cultura di destra di fronte alla contestazione, Ares, 2003 (ISBN 9788881552597) 
  50. (it) Mario Bozzi Sentieri, Dal neofascismo alla nuova destra: le riviste, 1944-1994, Nuove idee, 2007 (ISBN 9788875572228), p. 73 
  51. Gennaro Malgieri, La memoria della destra (ISBN 9788874340392), p. 193 
  52. (it) Carlo Vallauri, I partiti italiani tra declino e riforma, vol. 3, Bulzoni, 1986 (ISBN 878017), p. 1334 :

    « A questi due libri - nel quale sono contenute le tesi più nette e organiche di rifiutto alla comprensione di tutto il fenomeno esploso in Italia dal '67 in poi - dedicheremo in seguito una nota a parte. »

     
  53. (it) Giovanni Sartori, « Uditi i critici ha ragione Oriana », dans Corriere della Sera, 2 février 2002 [texte intégral (page consultée le 31 mai 2011)] :

    « Nel '68 scrivevo - proprio sul Corriere - che la cosiddetta rivoluzione studentesca preparava l' avvento della asinocrazia, del trionfo degli asini. »

     
  54. Nicola D'Amico, Storia e storie della scuola italiana: dalle origini ai giorni nostri, Zanichelli, 2010 (ISBN 9788808072214), p. 43 
  55. (it)Giovannini, Alberto, Dizionario Biografico degli Italiani. Consulté le 2 juin 2011
  56. a et b (it) Enzo Giudici, « Replica alle accuse di incultura o anticultura rivolte al fascismo », dans Comitato nazionale per il centenario della nascita di Benito Mussolini, Gruppo editoriale Ciarrapico, 1986, p. 179 

    « Scartata l'idea, insostenabile, di un'incultura o anticultura fascista, il quesito si pone in questi termini: Il fascismo fu solo rispettoso della cultura o fu produttore di cultura esso stesso. »

  57. (it) Flavia Penna, « Fondazione Ugo Spirito: un appello », dans Secolo d'Italia, 23 avril 2009 [texte intégral (page consultée le 14 juin 2011)] 
  58. (en) Anthony James Gregor, The search for neofascism: the use and abuse of social science, Cambridge University Press, 2006, p. 64 :

    « The Institute of Corporative Studies [...]published the journal Rivista di studi corporativi [which] regularly referenced literature and authors of the Fascist period and addressed the question of differences that would obtain between the corporative structure of the Fascist state and the anticipated state of the future. »

     
  59. Riflessione sulla cultura del periodo fascista, p. 285
  60. Emiliano Pepe, Massi e il socialismo nazionale, Università degli studi del Molise, 2008 [lire en ligne (page consultée le 14 juin 2011)] 
  61. Riflessione sulla cultura del periodo fascista, p. 112

    « L'antisemitismo fascista è condannabile non già perché sia condannabile persecuzione di un determinato popolo o di una determinata razza come gli Ebrei, ma perché condannabile è la persecuzione di qualsiasi razza e di qualsiasi popolo. »

  62. (it) Gianni Rossi, La destra e gli ebrei: una storia italiana, Rubbettino Editore, 2003 (ISBN 8849805926), p. 142 :

    « Giudici non nega ne minimizza. Si limita a mettere in rilievo la « riluttanza » dell'antisemitismo mussoliano. »

     
  63. (it) Attilio Moroni, Scritti rettorali. Le relazioni per l'inaugurazione dell'anno accademico (1977-1985) e altri scritti, Alfabetica Edizioni, 2006 (ISBN 9788890250903), p. 58 :

    « Al prof. Enzo Giudici, ordinario di Letteratura e lingua francese, ancora in ruolo, è stata conferita con Decreto del Presidente della Repubblica in data 2 giugno 1979, la Commenda dell'Ordine della Reppublica. »

     



Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Enzo Giudici de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Louise Labé — Pour les articles homonymes, voir Labé et Labbé. Louise Labé …   Wikipédia en Français

  • Maurice Scève — French literature By category French literary history Medieval 16th century  …   Wikipedia

  • La Belle Cordiere — Louise Labé Louise Labé, portrait gravé par Pierre Woeiriot (1555), BNF. Louise Labé (1524 à Lyon 25 avril 1566 à Parcieux en Dombes) est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en… …   Wikipédia en Français

  • La Belle Cordière — Louise Labé Louise Labé, portrait gravé par Pierre Woeiriot (1555), BNF. Louise Labé (1524 à Lyon 25 avril 1566 à Parcieux en Dombes) est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en… …   Wikipédia en Français

  • Louise Labbé — Louise Labé Louise Labé, portrait gravé par Pierre Woeiriot (1555), BNF. Louise Labé (1524 à Lyon 25 avril 1566 à Parcieux en Dombes) est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en… …   Wikipédia en Français

  • Louise Labe — Louise Labé Louise Labé, portrait gravé par Pierre Woeiriot (1555), BNF. Louise Labé (1524 à Lyon 25 avril 1566 à Parcieux en Dombes) est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en… …   Wikipédia en Français

  • Loÿse Labé — Louise Labé Louise Labé, portrait gravé par Pierre Woeiriot (1555), BNF. Louise Labé (1524 à Lyon 25 avril 1566 à Parcieux en Dombes) est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en… …   Wikipédia en Français

  • Лабе, Луиза Шарлен — Луиза Лабе Луиза Шарлен Лабе (фр. Louise Labé; 1522, Лион 25 апреля 1566, Парсьё ан Домб под Лионом …   Википедия

  • Лабе, Луиза — Луиза Лабе Луиза Шарлен Лабе (фр. Louise Labé; 1526, Лион 25 апреля 1566, Парсьё ан Домб под Лионом) французская поэтесса. Содержание 1 Биография …   Википедия

  • Лабе Л. — Луиза Лабе Луиза Шарлен Лабе (фр. Louise Labé; 1526, Лион 25 апреля 1566, Парсьё ан Домб под Лионом) французская поэтесса. Содержание 1 Биография …   Википедия

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”